JACQUES BECKER

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Profession:
Acteur, réalisateur et scénariste français.

Date et lieu de naissance:
15-09-1906, à Paris, France.

Date et lieu du décès:
21-02-1960, à Paris, France.

Cause du décès:
De cause inconnue ? à l'âge de 53 ans.

Nom de naissance:
Jacques Louis Thomas Becker.

État civil:
Marié en 1957 avec l'actrice : FRANÇOISE FABIAN
Jusqu'au décès de Jacques en 1960.
Il a trois enfants : Jean, devenu lui aussi cinéaste ; Sophie, scripte et Étienne, directeur de la photographie.

Taille:
?

Commentaires: 5

Anecdotes

Sa mère était dans le milieu de la haute couture.

À partir de 1939, il se lance dans la réalisation mais il est mobilisé et fait prisonnier de guerre.

"Dernier atout" son premier long métrage, Becker, tout juste revenu d’un camp de prisonnier, réalise un film de gangsters tout en bluff. Non pas qu’il tourne autour du pot ; sans le sou mais nerveux, tout en jouant les dilettantes, ce solide petit polar va droit au but en sortant toujours de sa manche de nouvelles cartes quand on pense qu’il vient d’abattre son jeu. Un petit régal qui fait montre de la maîtrise technique de Becker qui n’en était pas à son coup d’essai. Après deux courts métrages et un documentaire sur un congrès du Parti Communiste, il y eu L’Or du Cristobal - tourné en 1939), déjà un film de gangsters, dont il assura une grande partie de la réalisation mais qu’il renia parce que terminé par Jean Stelli. Et puis surtout il fut l’assistant de Jean Renoir de 1932 à 1938.

Dernière mise à jour le 24 mars 2007.

Hommage à JACQUES BECKER
Clip de Casque d'or qu'il a réalisé en 1951

Ajout de la vidéo le 21 février 2009 par Philippe de CinéMémorial.

photos

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Biographie

Jacques Becker né à Paris, d'une riche famille bourgeoise et devient très tôt un des collaborateurs réguliers de Jean Renoir. Il réalise même pour lui plusieurs épisodes de la Vie est à nous en 1936. Il cosigne également avec Pierre Prévert le Commissaire est bon enfant en 1934 et le Gendarme est sans pitié en 1934, d'après les pièces de Georges Courteline.

Après un long métrage terminé et signé par Jean Stelli, l'Or du Cristobal, 1939, il devient metteur en scène à part entière avec un film policier dynamique interprété par Raymond Rouleau, Dernier Atout en 1942, mais s'impose surtout avec son adaptation magistrale d'un roman de Pierre Véry, Goupi Mains rouges en 1943, puis avec un drame dans le milieu de la haute couture, Falbalas en 1945, toujours avec Raymond Rouleau.

Après la Seconde Guerre mondiale, il tourne plusieurs comédies : Antoine et Antoinette en 1947, Rendez-vous de juillet en 1949, Édouard et Caroline en 1951 et Rue de l'estrapade en 1953 qui le distinguent comme le cinéaste français par excellence. Son goût pour l'observation de la société d'après la Libération, son regard sur ses personnages, son talent dans la direction d'acteurs et l'équilibre parfait entre la justesse psychologique des dialogues et la minutie de sa mise en scène caractérisent cette série qui met en scène diverses classes sociales.

Avec Casque d'or en 1951, où Simone Signoret incarne avec génie une célèbre prostituée, il réalise une chronique rigoureuse et poétique des bas-fonds parisiens en 1900. Il signe ensuite le prototype du film noir français, Touchez pas au grisbi en 1954, d'après le roman d’Albert Simonin, film qui relance la carrière de Jean Gabin. Après Ali Baba et les quarante voleurs en 1954, une farce tournée pour Fernandel, et une adaptation de Maurice Leblanc, les Aventures d'Arsène Lupin en 1957, avec Robert Lamoureux dans le rôle du gentleman cambrioleur, il réussit avec Montparnasse 19 en 1958, un mélodrame magnifique où Gérard Philipe incarne de façon pathétique le peintre Modigliani ; il meurt juste après avoir achevé le Trou en 1960, dont la rigueur et la sobriété se rapprochent du style épuré de Robert Bresson.

SES RÉCOMPENSES :

1962 - Pour : LE TROU - Diplôme du mérite - Meilleur réalisateur étranger - Jussi Awards, Finlande.

1961 - Pour : LE TROU - Prix de la critique - Meilleur Film - Le Syndicat Français de la Critique de Cinéma, France.

1956 - Pour : CASQUE D'OR - Ruban d'argent - Meilleur réalisateur étranger - Syndicat national italien des journalistes, Italie.

1951 - Pour : RENDEZ-VOUS DE JUILLET - Prix de la critique - Meilleur Film - Le Syndicat Français de la Critique de Cinéma, France.

1949 - Pour : RENDEZ-VOUS DE JUILLET - Prix Louis Delluc, France.

 

commentaires (5)

hugongerard

17-07-2008 11:36:36

MONTPARNASSE 19 fût un echec médiocre , mais aussi un flop dans la carrière de JACQUES BECKER , trés déçu par ce film avec GERARD PHILIPE et ANOUK AIMEE que j ' ai eu l ' occasion de voir 2 fois , j ' ai surtout été déçu par sa non colorisation , comment ce film ne fût-il pas colorisé , la colueur à l ' époque existait pourtant , certains films de SACHA GUITRY ou autres cinéaste fûrent colorisés .

hugongerard

09-09-2008 16:03:43

CASQUE D OR( 1952), demeure son chef-d ' oeuvre , mais aussi son film personnel.

hugongerard

30-03-2010 17:26:45

Ne ratez pas ce soir sur France 2 à 1h20 Edouard et Caroline de Jacques Becker ( 1951) avec Daniel Gélin et Anne Vernon .

Urgo

14-04-2013 18:16:58

On ne s'en lasse jamais! Signoret et Reggiani font toujours autant d'effet six décennies après.

hugongerard

26-02-2016 13:28:15

Pourquoi le tître Montparnasse 19 ( 1957) a t-il changé de tître et rebaptisé : Les amants de Montparnasse alors que le tître exacte de ce film est Montparnasse 19