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Profession:
Acteur et producteur américain.
Date et lieu de naissance:
07-05-1901, à Helena, Montana, États-Unis.
Date et lieu du décès:
13-05-1961, à Holmby Hills, Californie, États-Unis
Inhumé au cimetière du Sacré-Coeur, Southampton, Long Island, New York, États-Unis.
Cause du décès:
Cancer de la prostate à l'âge de 60 ans.
Nom de naissance:
Frank James Cooper - Surnom : Coop.
État civil:
Marié le 15 décembre 1933 avec : VERONICA BALFE (DITE SANDRA SHOW - jusqu'à son décès en 1961.
Ils eurent une fille : Veronica Cooper, née le 15 septembre 1937.
Liaisons probable : Clara Bow, Anita Ekberg, Marlene Dietrich, Lupe Velez, Comtesse Dorothy di Frasso, Patricia Neal, Carole Lombard, Ingrid Bergman, Grace Kelly, Gisele Pascal, Tallulah Bankhead.
Taille:
(191 cm)
Fils de Charles Henry Cooper et de Alice H., 1 frère ainée, Arthur.
En 1935 il devient figurant et cascadeur dans des westerns de série B pour 10 dollars par jour. Nan Collins devient son agent et elle lui trouve son nom définitif Gary Cooper (il existe déjà un acteur du nom de Franck Cooper). Elle obtient de la Paramount un contrat en 1926 à 150 dollars par semaine.
14 décembre 1944 le suicide de Lupe Velez, qui était enceinte d'un enfant dont la rumeur lui attribue la paternité.
Quand il a 13 ans, un malheureux accident de voiture l'oblige à prendre du repos. Il part rejoindre son père qui possède un ranch de bétail au Montana. C'est là qu'il apprend à monter à cheval ; il y rencontre également une voisine de 10 ans destinée à devenir célèbre : Myrna Loy.
En 1939, l'administration des Finances révéla que Gary Cooper était l'acteur le mieux payé aux États-Unis avec un revenu annuel de près de 500.000 dollars !!!
En 1940, il fait la connaissance d'Ernest Hemingway ; les deux hommes entament une amitié qui durera jusqu'à la mort.
Voici comment Hemingway décrit Gary Cooper à son éditeur Maxwell Perkins : " Coop est un homme bien ; aussi honnête, droit, aimable et intègre qu'il le paraît. Si on inventait un personnage comme Coop, personne n'y croirait. Il est juste trop bien pour être vrai ".
Pour permettre à Stanley Kramer de produire "Le Train Sifflera Trois Fois", Gary accepte de réduire son cachet en échange d'une participation aux bénéfices. Il gagna évidemment au change et d'autres comédiens se mirent dès lors à choisir cette forme d'intéressement qui a toujours cours.
Il refuse les premiers rôles d'Alfred Hitchcock qui lui propose "Correspondant 17 (1940) et Cinquième colonne (1942)" .
Plus tard il admettra que ce fut une erreur.
SA BIBLIOGRAPHIE :
1985 - Gary Cooper (M. Joseph) - London : Pavilion.
1984 - Albums photos Gary Cooper ( Josette Ortega) - Paris : PAC.
1982 - Les destins tragiques du cinéma (Jacques Mazeau) - Paris : Pac
1981 - Gary Cooper ou le paladin du nouveau monde (Stuart M. Kaminsky) - Paris : France-Empire.
1980 - Gary Cooper (Larry Swindell) - Paris : O. Orban
1975 - Gary Cooper (Homer Dickens) - Paris : H. Veyrier.
1970 - The films of Gary Cooper (Homer Dickens) - New-York : Citadel Press
1965 - Gary Cooper : Le cavalier de l'Ouest (Lucienne Escoube) - Paris : Ed. du Cerf.
Gary Cooper (Charles Ford) - Paris : J.-J. Pauvert
Mise à jour le 06 mars 2016 par Philippe de CinéMémorial.
Fils d'un magistrat qui est aussi un propriétaire terrien, il reçoit, en Angleterre puis au Wesleyan College du Montana, une solide éducation. Mais ses études d'agriculture correspondent mal à sa vocation : désireux de devenir caricaturiste, il part pour la Californie. Il y sera représentant, jusqu'en 1925, date de ses débuts au cinéma : il figure alors comme cow-boy dans une dizaine de films. Le hasard veut qu'en 1926 on lui confie un petit rôle dans Barbara la fille du désert, où il se fait assez remarquer pour obtenir un contrai avec la Paramount, pour laquelle il tournera plus de trente films entre 1927 et 1940.
La figure de Cooper se définit aussitôt dans un double contexte. D'une part, une série de modestes westerns dont il est la vedette (Arizona Bound ou Au service de la loi) fait de lui, avec la même rudesse physique, l'héritier de William S. Hart. Cooper continuera fidèlement d'incarner un cow-boy, non seulement dans des épopées sur l'Ouest qui deviendront de plus en plus prestigieuses, niais aussi dans des comédies comme Madame et son cow-boy, des romances comme l'Intrigante de Saratoga, ou des revues où il joue son propre rôle (It's a Great Feeling). Ce pôle constitue l'assise emblématique de son personnage : un homme simple et franc, laconique et obstiné, dont la traditionnelle ingénuité exclut toute méchanceté, sinon toute faiblesse. D'autre part, suivant une progression plus lente, il acquiert une belle réputation d'acteur : dans Wings, on louera son aisance; dans Beau Sabreur, entreprise désargentée, il est pour la première fois le protagoniste d'une aventure éloignée de la Frontière ; Mariage à l'essai lui permet de s'essayer à la comédie ; Betrayal le transforme en artiste peu scrupuleux.
Un stéréotype menace toutefois : celui du vertueux militaire qu'on ne se lasse pas rie lui faire jouer. L'Adieu au drapeau et même Sergent York se souviendront d'ailleurs de cette représentation pour la distordre. Mais le parlant libère Cooper des clichés. Sa haute taille, la simplicité et la lenteur de ses gestes, la tranquillité de sa voix et de son débit lui suffisent alors pour composer une effigie familière, qui appartient au même registre que celles d'une pléiade d'acteurs de sa génération : Gable, Tracy, Cary Grant ou Cagney. Très maîtrisé, leur jeu ne recourt ni à des attitudes symboliques ni à une expression délicate et continue des numides, il n'illustre pas les thèmes obligés de la passion et ne détaille pas les profondeurs imprévisibles de la personne, mais se contente de définir un caractère par rapport à une situation. Cela n'était guère possible avant que les personnages ne deviennent vraiment des sujets parlants.
Professionnel consciencieux, capable d'interprétations de plus en plus riches et délicates, Cooper ne s'efface jamais derrière son personnage. D'abord l'image emblématique de l'aventurier de l'Ouest garde une présence allusive clans plus d'un héros : le provincial fourvoyé des Carrefours de la ville, le romanesque Peter Ibbetson, le millionnaire candide de l'Extravagant Mr. Deeds peuvent passer pour des avatars de l'homme de la nature, tandis que l'architecte individualiste du Rebelle ou l'officier opiniâtre de Condamné au silence transposent le cavalier solitaire. Mais surtout la présence physique de Cooper ne se laisse jamais ignorer. Le premier mérite de son jeu est de nous convaincre de la réalité charnelle de son personnage. Cela tient sans doute à sa stature, mais aussi aux rapports vrais qu'il entretient avec les objets qui l'entourent : dans le décor, ce corps immense trouve toujours une assise, il s'établit. D'autre part, ses gestes harmonieux entraînent tout son être : ils n'ont jamais l'aspect désincarné d'un signal; leur inhabileté ne laisse pas le seul rendement les définir. Enfin, un curieux contraste oppose sa silhouette élégante et élancée à un visage mince et fort découpé; il en résulte que son individualité s'affirme aussi bien par ses traits singuliers que par son impressionnante taille.
Le jeu de l'emblème et de l'effigie produit une figure d'autant moins simple que l'image de l'homme d'action doit être incarnée par une personne évidemment lymphatique, ce qui donne à tous ses gestes une tournure méditative. L'attitude la plus fréquente de l'acteur, en raison de ses relations avec autrui, consiste à conserver la tête inclinée : ainsi se dessine le paradoxe d'un aventurier réfléchi, d'un conquérant timide. On ne saurait clouter de sa portée politique, datas un monde où la modération n'était pas une vertu qu'on dût demander aux vainqueurs. Comme la retenue de ses mouvements et de son expression est l'indice d'une grande réserve, Cooper peut enfin colorer d'ironie, plus ou moins, toutes ses interprétations. Second paradoxe : le héros le plus respectable de Hollywood est aussi, et parfois en même temps, le personnage le moins respectueux. Vera Cruz fait l'usage le plus complet de ces paradoxes qui intéressent toute la carrière de l'acteur : son aptitude à la comédie ne lui vient par exemple ni d'une vivacité ni d'une invention bouffonne, mais d'une certaine malice qui s'exerce aussi bien contre lui-même que contre son entourage. La parfaite transparence de ses yeux bleus dénie toute expression immédiate de la passion : les mobiles du personnage deviennent ainsi plus lointains et plus graves. Ce regard innocent, presque rêveur, marque volontiers le secret, mais son incertitude nonchalante n'exclut pas l'humour.
Dans la première partie de sa carrière, les rôles les plus romanesques (l'Adieu au drapeau, Peter Ibbetson) utilisent la singularité physique de cette figure, tandis que les films d'aventure (les Trois Lanciers du Bengale) continuent à s'appuyer sur l'élégance du cavalier. Mais Cooper n'est pas seulement mie présence captivante : sous la direction de Mamoulian, de Borzage ou de Vidor, mais d'abord de Sternberg, le prestige évasif se change parfois en trouble; les comédies de Lubitsch montrent l'étendue du jeu de l'acteur. Si sa sobriété et son impassible dignité l'aident à incarner les héros exemplaires de DeMille, son personnage évolue à l'approche de la guerre : sa sincérité devient plus pathétique (l'Homme de la rue, Pour qui sonne le glas ?); sa candeur, plus embarrassée (Sergent York, Boule de feu). A l'époque où son visage cesse d'être émacié, ses rôles gagnent en gravité, même dans l'épopée (l'Odyssée du docteur Wassel, Cape et Poignard, les Conquérants d'un Nouveau Monde) ou la comédie (Ce bon vieux Sam). Alors se dessine un lutteur idéaliste, profondément étranger au monde qui l'entoure : le Rebelle ou les Aventures du capitaine Wyatt tirent parti en ce sens de la rupture physique que marque le corps de Cooper.
Les westerns de Zinneman, De Toth ou Hathaway laissent apparaître un vieillissement à la faveur duquel le visage et les interprétations vont se nuancer. Incarnant souvent un homme sur qui pèsent d'injustes accusations, Cooper traduit la lourdeur du passé et de la culpabilité. Sensible dans Ariane, il sera particulièrement touchant dans l'Homme de l'Ouest et la Colline des potences, vieilli, ridé et entaché par la faute, mais d'une indomptable bonne volonté.
Le 13 mai 1961, 6 jours après ses 60 ans, il s'éteint à Hollywood et ce sont ses vieux camarades James Stewart, William Goetz, Jack Benny et Samuel Goldwyn qui le portent en terre.
1961 - Oscar d’honneur, États-Unis.
1960 - Pour : CEUX DE CORDURA - Laurel d’Or - pour son interprétation, États-Unis.
1959 - Pour : LA COLLINE DES POTENCES - Laurel d’Or - Pour son interprétation, États-Unis.
1953 - Pour : LE TRAIN SIFFLERA TROIS FOIS - Oscar - Meilleur acteur, États-Unis.
1953 - Pour : LE TRAIN SIFFLERA TROIS FOIS - Star masculine la plus populaire - Photoplay Awards, États-Unis.
1953 - Pour : LE TRAIN SIFFLERA TROIS FOISGolden Globe - Meilleur acteur de cinéma catégorie drame, États-Unis.
1947 - Prix pomme acide - Acteur le moins coopératif - Golden Apple Awards, États-Unis.
1942 - Pour : SERGENT YORK - Oscar - Meilleur acteur, États-Unis.
1941 - Pour : SERGENT YORK - Prix NYFCC - Meilleur acteur - Cercle des critiques de cinéma de New York, États-Unis.
Son étoile se trouve au Walk of Fame au 6245 sur Hollywood Boulevard.
109 LONGS MÉTRAGES DÉTAILLÉS
1961 - LAME NUE .LA
1959 - CARGAISON DANGEREUSE
1959 - NE TIREZ PAS SUR LE BANDIT
1959 - CEUX DE CORDURA
1959 - COLLINE DES POTENCES .LA
1958 - HOMME DE L'OUEST .L'
1957 - DIX RUE FREDERICK
1957 - ARIANE
1956 - LOI DU SEIGNEUR .LA
1955 - CONDAMNÉ AU SILENCE
1954 - VERA CRUZ
1954 - BOUM SUR PARIS
1954 - JARDIN DU DIABLE .LE
1953 - RETOUR AU PARADIS
1953 - SOUFFLE SAUVAGE .LE
1952 - TRAIN SIFFLERA TROIS FOIS .LE
1952 - MISSION DU COMMANDANT LEX .LA
1951 - MARINE EST DANS LE LAC .LA
1951 - AVENTURES DU CAPITAINE WYATT .LES
1951 - RONDE DES ÉTOILES .LA
1950 - ROI DU TABAC .LE
1951 - IT'S A BIG COUNTRY
1950 - DALLAS VILLE FRONTIÈRE
1949 - HORIZONS EN FLAMMES
1948 - TRAVAILLEURS DU CHAPEAU .LES
1948 - REBELLE .LE
1948 - CE BON VIEUX SAM
1948 - HOLLYWOOD EN FOLIE
1947 - CONQUÉRANTS D'UN NOUVEAU MONDE .LES
1946 - CAPE ET POIGNARD
1945 - GRAND BILL .LE
1945 - INTRIGANTE DE SARATOGA .L'
1944 - CASANOVA LE PETIT
1943 - POUR QUI SONNE LE GLAS ?
1943 - ODYSSÉE DU DOCTEUR WASSELL .L'
1942 - VAINQUEUR DU DESTIN
1941 - SERGENT YORK
1941 - HOMME DE LA RUE .L'
1941 - BOULE DE FEU
1940 - TUNIQUES ÉCARLATES .LES
1940 - CAVALIER DU DÉSERT .LE
1939 - MADAME ET SON COW-BOY
1939 - GLORIEUSE AVENTURE .LA
1939 - BEAU GESTE
1938 - AVENTURES DE MARCO POLO .LES
1938 - HUITIÈME FEMME DE BARBE-BLEUE .LA
1937 - AVENTURE DE BUFFALO BILL .UNE
1937 - ÂMES À LA MER
1936 - GÉNÉRAL EST MORT À L'AUBE .LE
1936 - EXTRAVAGANT MR. DEEDS .L'
1935 - SOIR DE NOCES
1935 - PETER IBBETSON
1935 - TROIS LANCIERS DU BENGALE .LES
1935 - HOLLYWOOD BOULEVARD
1935 - DÉSIR
1934 - C'EST POUR TOUJOURS
1934 - AGENT NUMÉRO TREIZE
1933 - BATEAU DE NOS RÊVE .LE
1933 - SÉRÉNADE À TROIS
1933 - APRÈS NOUS LE DÉLUGE
1933 - ALICE AU PAYS DES MERVEILLES
1932 - SI J'AVAIS UN MILLION
1932 - MAKE ME A STAR
1932 - DÉMON DU SOUS-MARIN .LE
1932 - ADIEU AUX ARMES .L'
1931 - SA FEMME
1930 - CARREFOURS DE LA VILLE .LES
1931 - GRANDE CARAVANE .LA
1931 - I TAKE THIS WOMAN
1930 - TEXAN .THE
1930 - SEVEN DAYS LEAVE
1930 - PARAMOUNT ON PARADE
1930 - ONLY THE BRAVE
1930 - ÉCUMEURS .LES
1930 - COEURS BRÛLÉS
1930 - A MAN FROM WYOMING
1929 - MENSONGE
1929 - VIRGINIEN .LE
1929 - CHANT DU LOUP .LE
1928 - RÊVE IMMOLÉ .LE
1928 - FIRST KISS .THE
1928 - MARIAGE À L'ESSAI
1928 - PILOTES DE LA MORT .LES
1928 - RIEN QUE L'AMOUR
1928 - DÉMON DE L'ARIZONA .LE
1928 - BEAU SABREUR
1928 - CIEL DE GLOIRE
1927 - NEVADA
1927 - ENFANTS DU DIVORCE .LES
1927 - AILES .LES
1927 - IT
1927 - AU SERVICE DE LA LOI
1926 - A SIX SHOOTIN' ROMANCE
1926 - VAINCRE OU MOURIR
1926 - COLLINE ENCHANTÉE .LA
1926 - CONQUÊTE DE BARBARA WORTH .LA
1925 - WILD HORSE MESA
1925 - WATCH YOUR WIFE
1925 - TRICKS
1925 - DRUG STORE COW-BOY .THE
1925 - RIDERS OF THE PURPLE SAGE
1925 - RUÉE SAUVAGE .LA
1925 - LUCKY HORSESHOE .THE
1925 - RACE QUI MEURT .LA
1925 - NORTH STAR
1925 - THREE PALS
1925 - BEN HUR
1925 - AIGLE NOIR .L'
1924 - DICK TURPIN
1 PARTICIPATION POUR LA TÉLÉVISION.
____________________________________________
2001 - WALT : THE MAN BEHIND THE MYTH
Documentaire pour la Télévision
3 COURTS MÉTRAGES et 1 DOCUMENTAIRE
____________________________________________
1951 - STARLIFT
1944 - MEMO FOR JOE
1937 - LEST WE FORGET
1926 - LIGHNIN' WINS
_______________________ FIN_____________________
29-11-2008 16:56:20
06-01-2009 14:41:58
08-03-2009 16:17:19
05-03-2010 22:02:30
13-07-2010 17:24:41
15-02-2011 20:00:28
16-03-2011 15:27:10
15-04-2011 21:12:02
21-06-2011 10:00:16
18-01-2012 17:35:31
06-02-2012 11:56:36
10-05-2012 20:25:19
08-12-2013 15:15:18
01-01-2019 11:25:19
19-08-2020 19:56:48
14-11-2020 19:26:51
14-02-2021 19:44:25
09-08-2021 13:19:14