ANTHONY PERKINS

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Profession:
Acteur et réalisateur américain.

Date et lieu de naissance:
04-04-1932, à New York, New York, États-Unis.

Date et lieu du décès:
12-09-1992, à Hollywood, Californie, États-Unis.

Cause du décès:
Du sida à l'âge de 60 ans.

Nom de naissance:
Anthony Perkins - Surnom : Tony.

État civil:
Liaison dans le début des années 70 avec l'actrice : VICTORIA PRINCIPAL.

Marié le 09 août 1973 avec : BERINTHIA 'BERRY' BERENSON - jusqu'au décès d'Anthony en avril 1992.
Ils eurent deux enfants : Oz Perkins et Elvis Perkins.

Taille:
(1,88 m)

Commentaires: 2

Anecdotes

Anthony Perkins et Elsa Martinelli Dans : LE PROCÈS (1962)

 

Son épouse Berinthia Berenson décéda à bord du vol de l'attentat du 11 septembre 2001

Anthony était bisexuel : Liaison probable avec Tab Hunter, Alan Dale, Grover Helms et Chris Markos.

Son père acteur lui aussi, James Ripley Osgood Perkins est né en 1892 au Massachusetts et décéda en 1937.

Sa mère Janet Esseltyn Rane.

Anthony est le beau-frère de l'actrice : Marisa Berenson.

Lauréat du Prix du Meilleur Acteur au Festival de Cannes en 1961.

 

photos

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Biographie

 

Hommage à ANTHONY PERKINS

 

Fait le 22 décembre 2008 par Philippe de CinéMémorial.

 

Né à New York, Anthony Perkins commence très jeune une carrière de comédien de théâtre et débute en vedette au cinéma dans "Gloire et fortune - The Actress" en 1953 de George Cukor.

Il fit ses études dans le Massachusetts avant de partir pour la Floride pour des raisons de santé.
Il entre au Rollins Collège où il travaille comme un forcené pour devenir comédien comme son défunt père.

Elia Kazan lui propose de reprendre au théâtre de "Thé et sympathie" qui sera succès sur les planches pendant l'année 1955. En 1956, il tourne dans "La loi du Seigneur" avec Gary Cooper où il parvient à imposer son personnage d'adolescent austère.

Mais c'est son interprétation inquiétante, hagarde et fébrile du psychopathe Norman Bates dans "Psychose - Psycho", en 1960 d'Alfred Hitchcock qui le propulse au rang de star internationale.

Après il tourne "Aimez-vous Brahms ? - Good Bye Again en 1961 d'Anatole Litvak d'après un roman de Françoise Sagan et "Phèdre" en 1962 de Jules Dassin, il retrouve Anatole Litvak pour le "Couteau dans la plaie - Fives Miles to Midnight" en 1963. Il campe ensuite un extraordinaire Joseph K. dans "Le Procès - The Trial" en 1963 d'Orson Welles, d'après le roman de Franz Kafka.

Témoignant beaucoup d'attachement pour la France, il accepte de venir y tourner plusieurs films dont "Le glaive et la Balance" en 962 d'André Cayatte et "Une ravissante idiote" en 1964 d'Édouard Molinaro, où il est le partenaire de Brigitte Bardot. Il collabore deux fois avec Claude Chabrol, pour "Le Scandale" en 1967 et "La Décade prodigieuse" en 1971.

Anthony Perkins a repris par trois fois le rôle de Norman Bates dans les suites de "Psychose : Psychose 2" en 1983 de Richard Franklin, "Psychose 3" en 1986 qu'il a réalisé lui-même, et son dernier film, "Psycho 4" en 1990 pour la télévision. Il a également réalisé "Lucky Stiff" en 1988.

Longtemps considéré comme homosexuel, son mariage suscita de nombreuses questions. Il devient même végétarien après son mariage.

En 1985, il développe le virus du SIDA. Si discret, certains de ses proches ne connaîtront son mal qu'après sa mort.

Anthony Perkins est décédé le 12 septembre 1992 à la suite d'une pneumonie et souffrait du SIDA à Hollywood, en Californie.

SES RÉCOMPENSES :

1991 - Le Prix Donostia - L'ensemble de sa carrière - Festival international du film de San Sebastian, Espagne.

1961 - Pour : AIMEZ-VOUS BRAHMS ?- Le Prix du meilleur acteur masculin - Festival du cinéma de Cannes, France.

1957 - Le Golden Globe - Meilleur espoir masculin, États-Unis.

Son étoile se trouve au Walk of Fame au numéro 6801 sur Hollywood Boulevard.

commentaires (2)

hugongerard

15-08-2010 13:22:16

Vraiment génial dans Psychose , il n y pas à dire , j ' adore ce film d ' Hitchcock , c ' est mon préféré , mais des suites et un remake à ce chef-d ' oeuvre du suspens , c ' était vraiment inutile et pas necessaire quand on connaît le final du premier , rien , n ' égale le premier d Hitchcock ( 1960) .

Esther JAKUBOWICZ

01-10-2016 23:53:18

Merci pour ce bel hommage ; ma fascination pour Anthony Perkins se situe au-delà des mots ; toujours surprise de voir s'exprimer une telle intensité de jeu à travers un corps aussi vulnérable. Hélas catalogué dans des rôles de névrosé (pour avoir excellé dans Psychose : un comble !) alors qu'il était capable de bien davantage comme il l'a parfois prouvé avant et après Psychose ! Il faut l'avoir vu dans La loi du Seigneur (Friendly Persausion William Wyler 1956) : gros plan du soldat pacifiste pleurant sur son fusil) ou dans le rôle du champion de baseball en conflit avec son père dans Prisonnier de la peur (Fear strikes out Robert Mulligan 1957) ; sans compter les rôles romantique comme dans AImez-vous Brahms (1961) et plus tard dans ce chef d'oeuvre sous-estimé qu'est Pretty Poison (Noël Black 1968) , et quel chanteur (bilingue et tous répertories, de jazz à Gershwin) ; il serait temps que la Cinémathèque rende hommage à cet homme, qui, plus encore qu'un acteur, aurait pu être un personnage de roman.