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Profession:
Actrice et femme de théâtre français.
Date et lieu de naissance:
25-10-1931, à Paris dans le 10e arrondissement en France.
Date et lieu du décès:
28-02-2011, à Paris, France.
Cause du décès:
De la maladie d'Alzheimer à l'âge de 79 ans.
Nom de naissance:
Annie Suzanne Girardot.
État civil:
Mariée le 06 janvier 1962 avec l'acteur : RENATO SALVATORI
Elle ne divorcera pas de lui mais ils se sépareront.
Restera mariée jusqu'au décès de Renato le 27 mars 1988.
Ils eurent une fille Giulia, née à Rome le 04 juillet 1962.
Conjointe en 1980 avec le musicien rock : BOB DECOUT - Jusqu'en 1993.
Liaison avec le réalisateur : Claude Lelouch
Liaison avec l'acteur : Bernard Fresson.
Taille:
(1m63)
Après des études pour être infirmière, Annie Girardot se consacre toutefois à sa passion : l'art dramatique. Elle rentre au conservatoire pour 4 ans et en sort avec le Premier prix de comédie.
De 1980 à 1993, elle partage sa vie avec Bob Decout, un musicien rock. Dans un livre sorti en 2010, il témoigne de sa relation avec l'actrice. Il a été souvent accusé par les proches d'Annie Girardot d'avoir ruiné sa carrière et ses finances. Il déclare que pour son film Adieu Blaireau, un mauvais film, c'est Annie Girardot qui a insisté pour être dans le projet, le menaçant de le quitter si elle n'y était pas. Qualifié souvent de gigolo et accusé d'avoir ruiné la star, il se défend en disant « qu'elle (Annie) n'a jamais su gérer l'argent ». Quant aux rumeurs de consommation de drogue, il explique que leurs responsabilités étaient communes. Il déclare : « Tout a commencé lors d'une soirée où tous les invités consommaient de la cocaïne ». À l'époque, le couple considérait cette drogue comme « un philtre d'amour, un plaisir lié à la sexualité ! ».
Annie et son époux Renato Salvatori
Annie Suzanne Girardot voit le jour le 25 octobre 1931 à Paris, de Raymonde-Noëlle-Félicie Girardot une sage-femme qui exerce à Caen en Normandie. Elle n’a pas connu son père qui disparaît alors qu’elle a peine deux ans. Elle est élevée dans une famille d'accueil à Saâcy-sur-Marne. Six ans plus tard elle rejoint sa mère en Caen où elle y passe sa petite enfance et fait ses études primaires. Après la fin des hostilités, sa mère décide d’emmener Annie et son frère aîné Jeannot à Paris.
Elève au lycée Hélène-Boucher de Vincennes l’adolescente le quitte en 1948 pour suivre des cours d’infirmière. Mais dans sa tête trotte déjà le désir de devenir comédienne. Tout en continuant ses études, elle suit des cours d’art dramatique au conservatoire de la rue Blanche où professe Jean Meyer et Jean Renoir. Pour payer ses études elle fait des apparitions le soir au cabaret de la rive gauche notamment à la Rose Rouge ou au Lapin Blanc où elle chante sous le pseudonyme d'Annie Girard, de même que de se glisser en maillot de bain dans un sketch complètement déjanté tel « Dugudu » avec Robert Dhéry, où elle côtoie Michel Serrault, Jean Poiret et Jacqueline Maillan…
A 18 ans elle entre au conservatoire national de Paris, elle y restera quatre ans sous la tutelle de Henri Rolland et fait ses classes avec entre autres Jean Paul Belmondo et Jean Pierre Marielle. En 1954, le jury du concours de sortie du conservatoire lui décerne un double prix de comédie classique et moderne, lui ouvrant ainsi les portes de la Comédie Française où pendant trois ans elle acquière une solide réputation de comédienne dramatique. Notamment avec Jean Cocteau où pour son premier rôle important sur scène, « La machine à écrire » (1956) il lui fait couper ses cheveux.
Préférant garder ses distances, elle démissionne à contre cœur de la maison de Molière en 1960, mais féru de théâtre elle continuera de se produire sur les planches des théâtres libres durant toute sa carrière, elle sera à l’affiche d’une quarantaine de pièces, faisant des rencontres décisives dont Robert Manuel, Raymond Rouleau, Daniel Ivernel ou encore Bob Decout son futur compagnon et Luchino Visconti qui la choisit pour sa pièce « Deux sur la balançoire » (1959) avec Jean Marais, un avocat désœuvré en cours de divorce séduit Clara, une danseuse sans talent et malade. Ils vont s’aimer.
Mais entre temps le cinéma la sollicite. Après quelques apparitions à l'écran dès 1955, elle obtient un rôle plus conséquent en 1956 dans « L’homme aux clés d’or » un drame en milieu scolaire de Leo Joannon, elle tient le rôle d’une garce qui accuse Pierre Fresnay un professeur sans reproche de l’avoir violée. Elle obtient le prix Suzanne Blanchetti de la jeune comédienne la plus émergente de cette année. L’année suivante Jean Delannoy l’associe à Jean Gabin dans « Maigret tend un piège » elle joue l’épouse de Jean Desailly soupçonné d’être l’assassin de jeunes femmes. Son premier gros succès, elle le doit à nouveau à Luchino Visconti qui signe le film néo-réalisme « Rocco et ses frères » (1960) un drame de deux frères Rocco (Alain Delon), Simone (Renato Salvatori), qui sont tous les deux amoureux d'une jeune prostituée, Nadia , Simone la tue à coups de couteau. C’est sur le plateau de ce film que Annie tombe amoureuse de Renato, leur idylle se concrétise par un mariage le 2 janvier 1962, une fille Giulia naîtra en juillet 1962. Mais petit à petit, le mariage brûle et se consume rapidement, elle est victime de violences conjugales de la part de son mari quand il rentre ivre, elle le quitte sans jamais divorcer. A partir de cette époque Annie Girardot partagera sa carrière entre la France et l’Italie.
Au fil des rôles qu’elle interprète, soit au théâtre ou au cinéma, son coté naturel, sa vivacité, sa voix de fumeuse de gitanes, elle gagne auprès du grand public une popularité sans pareille, elle incarne avec sincérité et intensité des femmes courageuses voire indépendantes fortes et tendre à la fois avec cette volonté de rester fidèle à elle-même.
Ajout de la vidéo le 28 février 2011 par Philippe de CinéMémorial
Citons; l'ancienne entraîneuse qui refait le bilan de sa vie dans « La bonne soupe » (1963) de Félicien Marceau; Niobe la prostituée dans un milieu ouvrier dans « Les camarades » de Mario Monicelli avec Renato Salvatori et Marcello Mastroianni; Marco Ferreri signe un film dérangeant « Le mari de la femme à barbe » (1964) un Napolitain (Ugo Tognazzi) rencontre une jeune femme à la pilosité excessive il l'exhibe dans les foires puis l'épouse ; elle remporte la Coupe Volpi de la meilleure actrice au festival de Venise pour « Trois chambres à Manhattan » (1965) de Marcel Carné, un acteur déchu (Maurice Ronet) rencontre une jeune femme désoeuvrée comme lui, ils vont vivre une histoire d'amour haché, de situations crues et banales ; l'épouse trompée d'Yves Montand dans le drame conjugal « Vivre pour vivre » (1967) de Claude Lelouch avec Candice Bergen et Anouk Ferjac , pour sa prestation elle obtient le Prix du jury de la meilleure actrice au festival de Mar del Plata .
Elle n’hésite pas à se produire dans les comédies franchouillardes comme « Elle boit pas , elle fume pas, elle drague pas, mais … elle cause » (1969) elle campe une femme de ménage malicieuse qui travaille pour différents patrons qui ont tous quelque chose à se reprocher, elle décide de les faire chanter afin d'arrondir ses fins de mois avec Bernard Blier, Sim et Mireille Darc et dans « Elle cause plus … elle flingue » (1972), une farce ecclésiastique de mauvais goût elle vend des os humains aux autorités ecclésiastiques pour servir de saintes reliques, deux comédies marquées par la gouaille de Michel Audiard.
En 1971, elle acquiert une reconnaissance internationale avec « Mourir d’aimer » d’André Cayatte, un mélodrame inspirée de l’affaire Gabrielle Russier, une histoire d’amour entre une enseignante et un de ses élèves lycéen, (Bruno Prada) qui provoque un procès retentissant et conduit l’enseignante au suicide. Puis c'est le dramatique « Docteur Françoise Gailland » (1975) signé Jean-Louis Bertucelli, dans lequel elle interprète la doctoresse Françoise qui semble invulnérable, du moins jusqu'au verdict sans appel, lorsqu'elle se sait atteinte d'un cancer du poumon, une émouvante création avec son flot de larmes qui lui offre son premier César, celui de la meilleure actrice.
Puis une comédie cocasse aux cotés de Louis de Funès son mari dans « La zizanie » (1977) de Claude Zidi, on assiste en beauté et en verve à des de scènes de ménage désopilantes où l’hystérie atteint son paroxysme, citons la comédie policière « Tendre poulet » (1977) de Philippe de Broca, Lise une commissaire de police survitaminée retrouve Antoine son ami d’enfance Philppe Noiret et c’est le coup de foudre , on retrouve le couple dans le second volet dans « On a volé la cuisse de Jupiter » (1980) où Antoine pourrait bien être complice du vol. Retour au drame avec « Prisonnières » (1987) de Charlotte Silvera, un huis clos dans un monde carcéral où Annie, en détenue moucharde, impose ses lois et ses humeurs.
Après une traversé du désert où elle tourne hors hexagone des films sans grand relief, Annie s’éprend du rocker Bob Decout avec lequel elle va vivre une décennie décadente où la cocaïne se sniffe à toute heure et l’alcool se boit jusqu’à la lie. Ensemble, ils vont monter une comédie musicale, pharaonique, qui va s’avérer un cuisant échec. Annie, qui avait investi toute sa fortune et hypothéqué son logement, va tout perdre jusqu'à vendre ses biens immobiliers.
Alors qu'on l'annonçait comme une actrice finie, elle revient en force grâce à Claude Lelouch qui lui offre le rôle de la mère Tenardier de la période 1942/1945 dans « Les Misérables du XXe siècle » (1994) avec entre autres Jean-Paul Belmondo et Clémentine Célarié, une résurrection qui lui vaut son second César, celui du meilleur second rôle féminin… Et un troisième César de la meilleur actrice pour un second rôle dans le film dramatique franco-autrichien réalisé par Michael Haneke, « La pianiste » (2000) celui de la mère castratrice, alcoolique et violente, d'Isabelle Huppert qui campe une musicienne qui laisse libre cours à sa sexualité débridée. L’année suivante, elle reçoit le Molière de la comédienne pour « Madame Marguerite », son personnage de toujours au théâtre, ainsi qu’un Molière d’honneur pour l’ensemble de sa carrière.
Evidemment, on ne peut aussi s'empêcher de penser à ce 2 mars 1996, où lors de la 21ème cérémonie des Césars au Théâtre des Champs-Elysées pour sa composition de la Thénardier des « Misérables » de Claude Lelouch, elle reçoit une standing ovation qui n'en finit plus, elle ne peut refréner ses larmes et de livrer un sentiment de douleur "Ça fait tellement longtemps… Je ne sais pas si j'ai manqué au cinéma français, mais, à moi, le cinéma m’a manqué follement, éperdument, douloureusement, votre témoignage et votre amour me font penser que peut-être, je dis bien peut-être, je ne suis pas tout à fait morte".
En septembre 2006, Annie est atteinte de la maladie d'Alzheimer elle tournera encore trois films à l’aide d’une assistance renforcée. Mais la maladie progresse elle entre dans une maison médicalisée du XIXème arrondissement. Après un bilan exceptionnel, de plus de 120 films, 54 téléfilms ou séries et une quarantaine de pièces de théâtre, Annie Girardot nous quitte le 28 février 2011 à l’âge de 79 ans des suites de sa maladie à l'hôpital Lariboisière de Paris. Elle repose au coté de sa mère au cimetière du Père-Lachaise.
En octobre 2012 la Poste honore cette grande dame d’une plaquette de 6 timbres.
2002 - Molière d'honneur pour l'ensemble de sa carrière, France.
2002 - Pour : MADAME MARGUERITE - Molières - Molière de la comédienne, France.
2002 - Pour : LA PIANISTE - César - Meilleure actrice dans un second rôle, France.
1998 - Prix "Reconnaissance des cinéphiles" pour l'ensemble de sa carrière - décerné à Puget-Théniers 06260 par l'Assocation "Souvenance de cinéphiles".
1996 - Pour : LES MISÉRABLES - César - César de la meilleure actrice dans un second rôle, France.
1989 - Pour : LE VENT DES MOISSONS - Prix du 7 d'Or - Meilleure actrice - 7 d'Or, France.
1977 - Pour : DOCTEUR FRANÇOISE GAILLAND - César de la meilleure actrice, France.
1977 - Pour : COURS APRÈS MOI QUE JE T'ATTRAPE - Prix David di Donatello - Meilleure actrice étrangère, Italie.
1968 - Pour : VIVRE POUR VIVRE - Meilleure actrice - Festival du film de Mar del Plata, Argentine.
1965 - Pour : TROIS CHAMBRES À MANHATTAN - Coupe Volpi pour la meilleure interprétation féminine au festival de Venise.
1962 - Pour : ROCCO ET SES FRÈRES - Prix Sant Jordi - Meilleure actrice étangère, Barcelone, Espagne.
102 LONGS MÉTRAGES DÉTAILLÉS
2007 - CHRISTIAN
2006 - BOXES
2005 - TEMPS DES PORTE-PLUMES .LE
2005 - C'EST BEAU UNE VILLE LA NUIT
2004 - JE PRÉFÈRE QU'ON RESTE AMIS
2004 - CACHÉ
2002 - PROPHÉTIE DES GRENOUILLES .LA
2000 - PIANISTE .LA
2000 - CECI EST MON CORPS
1999 - T'AIME
1998 - PRÉFÉRENCE
1997 - ÂGE DE BRAISE .L'
1996 - BIDOCHON .LES
1995 - MISÉRABLES .LES
1993 - PORTAGLI I MIEI SALUTI
1993 - BRAQUEUSES .LES
1991 - ALIBI PERFETTO
1991 - MERCI LA VIE
1991 - FACCIA DI LEPRE
1990 - TOUJOURS SEULS
1989 - IL Y A DES JOURS ET DES LUNES
1989 - COMÉDIE D'AMOUR
1988 - PRISONNIÈRES
1988 - CINQ JOURS EN JUIN
1985 - PARTIR, REVENIR
1984 - LISTE NOIRE .LA
1984 - SOUVENIRS SOUVENIRS
1984 - ADIEU BLAIREAU
1981 - REVANCHE .LA
1981 - VIE CONTINUE .LA
1980 - ROBE NOIRE POUR UN TUEUR .UNE
1980 - VIE EN MAUVE .LA
1980 - COEUR À L'ENVERS .LE
1979 - BOBO JACCO
1979 - GRAND EMBOUTEILLAGE .LE
1979 - ON A VOLÉ LA CUISSE DE JUPITER
1979 - CAVALEUR .LE
1978 - VAS-Y MAMAN
1978 - CLÉ SUR LA PORTE .LA
1978 - CAUSE TOUJOURS, TU M'INTÉRESSES !
1978 - AMOUR EN QUESTION .L'
1978 - ZIZANIE .LA
1977 - POINT DE MIRE .LE
1977 - TENDRE POULET
1977 - DERNIER BAISER .LE
1977 - À CHACUN SON ENFER
1976 - JAMBON D'ARDENNE
1976 - COURS APRÈS MOI QUE JE T'ATTRAPE
1975 - IL PLEUT SUR SANTIAGO
1975 - IL FAUT VIVRE DANGEREUSEMENT
1975 - GITAN .LE
1975 - D'AMOUR ET D'EAU FRAICHE
1975 - DOCTEUR FRANÇOISE GAILLAND
1974 - SUSPECT .LE
1974 - GIFLE .LA
1973 - URSULE ET GRELU
1973 - JULIETTE ET JULIETTE
1972 - TRAITEMENT DE CHOC
1972 - IL N'Y A PAS DE FUMÉE SANS FEU
1972 - FEUX DE LA CHANDELEUR .LES
1972 - ELLE CAUSE PLUS, ELLE FLINGUE
1971 - VIEILLE FILLE .LA
1971 - MANDARINE .LA
1970 - NOVICES .LES
1970 - MOURIR D'AIMER
1970 - ELLE NE BOIT PAS, ELLE FUME PAS, ELLE DRAGUE PAS, MAIS... ELLE CAUSE
1969 - HOMME QUI ME PLAÎT .UN
1969 - SEMENCE DE L'HOMME .LA
1969 - CLAIR DE TERRE .LE
1969 - DILLINGER EST MORT
1969 - DISONS UN SOIR À DÎNER
1968 - IL PLEUT DANS MON VILLAGE
1968 - HISTOIRE D'UNE FEMME .L'
1968 - EROTISSIMO
1968 - VIE, L'AMOUR, LA MORT .LA
1968 - BANDE À BONNOT .LA
1967 - JOURNALISTE .LE
1967 - GAULOISES BLEUES .LES
1966 - VIVRE POUR VIVRE
1966 - SORCIÈRES .LES
1965 - TROIS CHAMBRES À MANHATTAN
1965 - AH ! LES BELLES FAMILLES
1965 - GUERRE SECRÈTE
1965 - MONSIEUR DE COMPAGNIE .UN
1964 - UNA VOGLIA DA MORIRE
1964 - DÉCLIC ET DES CLAQUES
1963 - CAMARADES .LES
1963 - MARI DE LA FEMME À BARBE .LE
1963 - HORS-LA-LOI DU MARIAGE .LES
1963 - BONNE SOUPE .LA
1963 - AUTRE FEMME .L'
1962 - VICE ET LA VERTU .LE
1962 - POURQUOI PARIS ?
1962 - JOUR LE PLUS COURT .LE
1961 - SMOG
1961 - RENDEZ-VOUS .LE
1961 - CRIME NE PAIE PAS .LE
1961 - BATEAU D'ÉMILE .LE
1961 - AMOURS CÉLÈBRES .LES
1960 - ROCCO ET SES FRÈRES
1960 - PROIE POUR L'OMBRE .LA
1960 - FRANÇAISE ET L'AMOUR .LA
1959 - RECOURS EN GRÂCE
1959 - CORDE RAIDE .LA
1958 - MAIGRET TEND UN PIÈGE
1958 - BOBOSSE
1957 - ROUGE EST MIS .LE
1957 - DÉSERT DE PIGALLE .LE
1957 - AMOUR EST EN JEU .L'
1956 - REPRODUCTION INTERDITE
1956 - PAYS D'OÙ JE VIENS .LE
1956 - HOMME AUX CLÉS D'OR .L'
1955 - TREIZE À TABLE
1950 - SANS LAISSER D'ADRESSE
SA PARTICIPATION POUR LA TÉLÉVISION
2003 - LOUIS DE FUNÈS, LA COMÉDIE HUMAINE
1988 - VENT DES MOISSONS .LE
1986 - MÉTIER DU SEIGNEUR .UN
1981 - DERNIÈRE NUIT .LA
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01-03-2011 18:23:37
07-04-2012 18:05:20