ABEL GANCE

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Profession:
Acteur, scénariste, réalisateur, producteur et dialoguiste français.

Date et lieu de naissance:
25-10-1889, à Paris, France.

Date et lieu du décès:
10-11-1981, à Paris, France.

Cause du décès:
De la tuberculose à l'âge de 92 ans.

Nom de naissance:
Abel Eugène Alexandre Gance.

État civil:
Marié avec : IDA DANIS

Marié en 1930 Avec : SYLVIE GANCE - jusqu'à son décès.
Ils eurent une fille : Clarisse.

Taille:
?

Commentaires: 2

Anecdotes

Il est le fils d'Abel Flamant (physicien) et sa mère Françoise Perethon.

Depuis sa plus tendre enfance il fut attiré par la littérature et le théâtre, cet autodidacte de génie, grand admirateur de Sarah Bernhardt, se mit rapidement à écrire des scénarios et à les réaliser (la Digue, 1911, le Nègre blanc, 1912, Un drame au château d'Acre, 1915).

Abel fit son service militaire pendant la Première Guerre mondiale, il fut démobilisé après avoir subit les assauts des fameux gaz moutarde.

Avec Louis Delluc et Marcel L'Herbier, un pionnier du cinéma français : il inventa de nouvelles techniques, comme l'utilisation d'un traîneau ou d'un cheval pour porter la caméra, la multiplication des plans surimpressions, les ruptures de séquences rapides, et le triple écran (précurseur de l'écran large). Abel Gance prédit également l'avènement du cinéma parlant.

En 1926, il acheva son film le plus célèbre, Napoléon, au sujet duquel il confia à son équipe de techniciens et d'acteurs : " Il va nous permettre d'entrer dans le temple des arts par la gigantesque porte de l'Histoire. " Ce film, sonorisé en 1934, et modifié par A. Gance lui-même en 1971, fut redécouvert en 1980. Sa présentation, sur l'initiative de Francis Ford Coppola, reçut un triomphe à New York, Londres, Rome et Paris.

Nelly Kaplan fut sa secrétaire et assistante.

Durant les dernières années de sa vie, il sombra dans l'oubli. Malgré l'ultime triomphe de son Napoléon et un césar d'honneur en 1980, sa mort passa pratiquement inaperçue.

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Biographie

Hommage à Abel Gance

Fait le 24 janvier 2009 par Philippe de Cinememorial.

De ses études secondaires, Abel Gance conserve une attirance particulière pour la littérature et le théâtre. Dès 1908, il joue, à Paris, à Bruxelles; il écrit deux tragédies, dont la Victoire de Samothrace; il est Molière jeune dans un filin de Léonce Perret. "Ce goût pour une littérature passablement décadente lui fait écrire un livre de poèmes, Un doigt sur le clavier, l'amène à composer des scénarii jusqu'au jour où on lui demanda de les réaliser lui-même. " (Charensol, in Panorama du Cinéma, 1930.) Gance peut laisser déborder son imagination ; il écrit et réalise : la Digue (1911), le Nègre blanc (1912), Il y a des pieds au plafond, le Masque d'horreur.

Un drame au château d'Acre (1915). Mais Gance veut aller plus loin, explorer la technique pour le plaisir du spectateur et pour le sien. Il réalise la Folie du docteur Tube (1915), riche en essais et trucages. Et malgré l'échec de ce film, il signera une dizaine d'autres films les années suivantes, dont un Barberousse à épisodes (1917) fort apprécié du public. Gance va apporter son concours à l'effort de guerre en réalisant des films de propagande dont certains ne sont pas dénués d'intérêt.

Ainsi, après l'Héroïsme de Paddy (1915), Strass et Cie, les Gaz mortels (1916), il réalise la Zone de la mort (1917), qui attire l'attention de la critique, accroît la méfiance de certains producteurs (Gance n'est-il pas l'inventeur du gros plan ?), mais conforte la confiance d'autres, dont Charles Pathé. C'est à partir de 1917 qu'il tourne ses premiers grands films : Mater Dolorosa (1917), la Dixième Symphonie (1918), le célèbre J'accuse (1919), plaidoyer contre une guerre qui le marque profondément, et la Roue (1921-1923), dans lequel "le monde des locomotives, des rails, des disques contraste avec un monde de neige, de sommets, de solitude : une symphonie blanche succédant à une symphonie noire " (A. Gance).

Déjà, les critiques vont souligner l'ambivalence des oeuvres de Gance, où le meilleur côtoie toujours le pire : grandiloquence et lyrisme, mais aussi emphase et symbolisme primaire, imagination et créativité puissantes dont il use souvent avec abus, abondance de richesses neuves et de pauvretés banales et de mauvais goût " (L. Moussinac). Ainsi est Gance : contradictoire et ambitieux, visant toujours plus haut, souvent trop, convaincu de son génie, déçu du manque de conviction de ses interlocuteurs.

En 1926, il acheva son film le plus célèbre, Napoléon, au sujet duquel il confia à son équipe de techniciens et d'acteurs : " Il va nous permettre d'entrer dans le temple des arts par la gigantesque porte de l'Histoire. " Ce film, sonorisé en 1934, et modifié par A. Gance lui-même en 1971, fut redécouvert en 1980. Sa présentation, sur l'initiative de Francis Ford Coppola, reçut un triomphe à New York, Londres, Rome et Paris.

Durant les dernières années de sa vie, il sombra dans l'oubli. Malgré l'ultime triomphe de son Napoléon et un césar d'honneur en 1980, sa mort passa pratiquement inaperçue.

Filmographie

 

70 LONGS MÉTRAGES
_________________________________

 

1971 - BONAPARTE ET LA RÉVOLUTION

 

1962 - CYRANO ET D'ARTAGNAN
 

1959 - AUSTERLITZ
 

1956 - ROUE .LA

 

1955 - MAGIRAMA

 

1954 - TOUR DE NESLE .LA
 

1954 - REINE MARGOT .LA

 

1944 - MANOLETE

 

1940 - VÉNUS AVEUGLE

 

1942 - CAPITAINE FRACASSE .LE

 

1939 - LOUISE

 

1939 - PARADIS PERDU

 

1937 - VOLEUR DE FEMMES .LE

 

1937 - J'ACCUSE

 

1936 - GRAND AMOUR DE BEETHOVEN .UN

 

1935 - ROMAN D'UN JEUNE HOMME PAUVRE .LE

 

1935 - NAPOLÉON BONAPARTE

 

1935 - LUCRÈCE BORGIA

 

1935 - JÉRÔME PERREAU HÉROS DES BARRICADES

 

1934 - POLICHE

 

1934 - DAME AUX CAMÉLIAS .LA

 

1933 - MAÎTRE DE FORGES .LE

 

1932 - MATER DOLOROSA

 

1930 - FIN DU MONDE .LA

 

1929 - NAPOLÉON À SAINTE-HÉLÈNE
Réal : Lupu Pick - Scén : Abel Gance

 

1928 - GALOPS

 

1928 - MARINE

 

1928 - CHUTE DE LA MAISON USHER .LA

 

1928 - DANSES

 

1925 - NAPOLÉON

 

1923 - AU SECOURS !

 

1922 - ÂTRE .L'

 

1920 - ROUE .LA

 

1918 - J'ACCUSE

 

1918 - SOLEIL NOIR

 

1917 - ZONE DE LA MORT .LA

 

1917 - MATER DOLOROSA

 

1917 - DIXIÈME SYMPHONIE .LA

 

1916 - GAZ MORTELS .LES

 

1916 - FIORITURES

 

1916 - DROIT À LA VIE .LE

 

1916 - BARBE-ROUSSE

 

1915 - DRAME AU CHÂTEAU D'ACRE .UN

 

1915 - STRASS ET CIE

 

1915 - HÉROÏSME DE PADDY .L'

 

1915 - FOU DE LA FALAISE .LE

 

1915 - FOLIE DU DOCTEUR TUBE .LA

 

1915 - FLEUR DES RUINES .LA

 

1915 - ÉNIGME DE DIX HEURES .L'

 

1915 - CE QUE LES FLOTS RACONTENT

 

1914 - TACHE .LA
Réal : Maurice Le Forestier - Abel Gance fit uniquement l'interprétation

 

1914 - INFIRMIÈRE .L'
Réal : Henri Pouctal - Scénario : Abel Gance

 

1912 - MASQUE D'HORREUR .LE

 

1912 - VENGEANCE D'EDGAR POE .LA
Réal : Gérard Bourgeois - Scénario : Abel Gance

 

1912 - NÈGRE BLANC .LE

 

1912 - IL Y A DES PIEDS AU PLAFOND

 

1912 - CONSPIRATION DES DRAPEAUX .LA

 

1912 - AUBERGE ROUGE .L'
Réal : Camille De Morlhon - Scén : Abel Gance

 

1911 - DIGUE .LA

 

1911 - ÉLECTROCUTÉ .L'
Réal : Camille De Morlhon - Scén : Abel Gance

 

1910 - ROI DES PARFUMS .LE

 

1910 - PAGANINI
Réal : Albert Capellani - Scén : Abel Gance

 

1910 - CYRANO ET D'ASSOUCY
Réal : Albert Capellani - Scén : Abel Gance

 

1910 - ALUMINISTE .L'

 

1909 - LÉGENDE DE L'ARC-EN-CIEL .LA

 

1909 - GLAS DU PÈRE CÉSAIRE .LE

 

5 COURTS MÉTRAGES:
____________________________________________

1974 - HISTOIRE DU CINÉMA FRANÇAIS PAR CEUX QUI L'ONT FAIT

 

1932 - FRANCHES LIPPÉES
Court métrage de 20 Min.

 

1963 - ABEL GANCE, HIER ET DEMAIN
Court métrage et documentaire de Nelly Kaplan - Abel Gance fit uniquement l'interprétation

 

1928 - CRISTALLISATION
Documentaire d'Abel Gance

 

1925 - AUTOUR DE NAPOLÉON
Documentaire d'Abel Gance

 

1920 - AUTOUR DE LA ROUE
Documentaire d'Abel Gance et Blaise Cendrars

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commentaires (2)

fonquerne

20-05-2009 17:54:59

je me souviens avoir telephonne a abel gance,si je pouvais venir le voir,je lui demandai s'il pouvait me parler de andre hunebelle il avait compris annabella je vais a new york passez me voir en juin 198O il est mort l 'annee suivante quad j'ai voulu le voir je n'ai pas pu il était malade

hugongerard

14-07-2010 13:18:17

Dans son Napoléon qu ' il dirigea lui même en 1925 , il y campaît le rôle de Saint Just.