VINCENTE MINNELLI

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Profession:
Acteur, réalisateur et producteur américain.

Date et lieu de naissance:
28-02-1903, à Chicago, Illinois, États-Unis.

Date et lieu du décès:
25-07-1986, à Beverly Hills, Californie, États-Unis.
Enterré à : Forest Lawn Memorial Park, Glendale, Los Angeles, Californie, États-Unis.

Cause du décès:
D'Alzheimer à l'âge de 83 ans.

Nom de naissance:
Lester Anthony Minnelli.

État civil:
Marié le 15 juin 1945 avec la chanteuse et actrice : JUDY GARLAND, divorcé en 1951.
Ils eurent une fille : Liza Minnelli, née le 12 mars 1946.

Marié en 1954 avec : GEORGETTE MAGNANI, Divorcé en 1957.
Ils eurent 1 fille : Christiana Nina Minnelli, née en 1955.

Marié en 1962 avec : DENISE, divorcé en 1971.

Marie en 1980 avec : LEE ANDERSON, jusqu'au décès de Vincente en 1986.

Taille:
5' 9" (175 cm)

Commentaires: 2

Anecdotes

Fils de Vincent Charles Minnelli, né en 1961, et de Mina Mary LaLouette Le Beau, née en 1871.

 

En 1974, Il a publié sa biographie, "Tous en scène".

 

Photo avec Vincente, la petite Liza et de Judith.

 

photos

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Biographie

Né à Chicago, Vincente Minnelli est issue d'une famille de comédiens et connaît la scène dès son enfance. Passionné par la musique, la poésie et la peinture, il devient photographe, décorateur et costumier de théâtre, puis commence à mettre en scène des spectacles musicaux. Après un premier séjour à Hollywood comme réalisateur de numéros musicaux, il retourne à New York, mais Arthur Freed le fait revenir en Californie et lui fait signer un contrat avec la Metro Goldwyn Mayer. Il travaille alors sur plusieurs films et fait la connaissance de Judy Garland, qu'il épouse. Leur fille, Liza Minnelli, deviendra une star.

Sa première réalisation, Un petit coin aux cieux (Cabin in The Sky, 1942), est un film musical entièrement joué par des gens de couleurs. Minnelli enchaîne avec une comédie, Mademoiselle ma femme (I dood It, 1943), et s'impose avec le Chant du Missouri (Meet Me in Saint Louis, 1944), interprété par Judy Garland. L'élégance de son style et son esthétique picturale lui donnent une sûreté de ton qui en fait vite un réalisateur de premier plan. On lui confie la responsabilité d'une superproduction à sketches, Ziegfeld Follies (1945), mais son film ambitieux Yolanda et le voleur (Yolanda And The Thief, 1946) déconcerte la critique et le public, malgré la présence de Fred Astaire au générique.

Il retrouve le succès avec le Pirate (The Pirate, 1948), avec Judy Garland et Gene Kelly, une comédie musicale chatoyante qui participe de sa thématique entre le rêve et la réalité ; puis il reçoit un oscar avec Un Américain à Paris (An American in Paris, 1951), qui révèle Leslie Caron et Cyd Charisse au public. Cette dernière est aux côtés de Fred Astaire et Jack Buchanan dans Tous en scène (The Band Wagon, 1953), le meilleur film sur le thème éculé d'un spectacle que l'on monte à Broadway. Il retrouve Gene Kelly, toujours avec Cyd Charisse, dans une nouvelle réflexion magnifique sur le rêve et la réalité (Brigadoon, 1954), accepte encore sans conviction une commande (Kismet, 1955), avant de rafler plusieurs oscars avec l'extraordinaire Gigi (1958). Il tourne ensuite Un numéro du tonnerre (Bells are ringing, 1960), avec Judy Holliday et Dean Martin, Melinda (On A Clear Day You Can See Forever, 1970), avec Barbra Streisand et Yves Montand, puis Nina (A Matter of Time, 1976), son dernier film, interprété par sa fille Liza Minnelli.

Minnelli est l'auteur de plusieurs comédies douces-amères, notamment The Clock (1945), avec Judy Garland, le sktech Mademoiselle (1953) dans Histoire de trois amours (The Story of Three Loves) et Il faut marier papa (The Courtship of Eddie's Father, 1963) qui oscille entre comédie et mélodrame.

Il tourne des films plus franchement comiques, comme le diptyque le Père de la mariée (Father of The Bride, 1950) et Allons donc, papa ! (Father's Little Dividend, 1951), avec Spencer Tracy, Joan Bennett et Elizabeth Taylor, puis la Roulotte du plaisir (Long Long Trailer, 1954), volontairement grotesque, la Femme modèle (The Designing Woman, 1957), avec Lauren Bacall et Gregory Peck, limpide et percutant, le sophistiqué Qu'est-ce que maman comprend à l'amour ? (The Relucant Debutant, 1958), avec Kay Kendall et Rex Harrison, et le presque vulgaire Au revoir Charlie ! (Goodbye Charlie !, 1964).

Il excelle également dans la réalisation de drames et de mélodrames, où il sait transformer le sordide en sublime et transposer en matière filmique les trames romanesques de sujets ambitieux.

Lame de fond (Undercurrent, 1946), avec Katharine Hepburn, Robert Taylor et Robert Mitchum, qui rejoint les grands thrillers psychanalytiques, et Madame Bovary (1959), d'après Gustave Flaubert, l'imposent immédiatement comme un maître du genre, ce que confirme les Ensorcelés (The Bad and The Beautiful, 1952), une analyse cruelle des milieux du cinéma, où Kirk Douglas se distingue, et dont ils tournent ensemble un second volet dix ans plus tard, Quinze jours ailleurs (Two Weeks in Another Town, 1962), après avoir réalisé auparavant la Vie passionnée de Vincent Van Gogh (Lust for Life, 1956), une des meilleures biographies filmées de peintre.

Il signe un drame dans un milieu psychiatrique, la Toile d'araignée (The Cobweb, 1955) et un autre qui se déroule dans une résidence universitaire, Thé et sympathie (Tea and Sympathy, 1956), avant de tourner un chef-d'œuvre d'après un roman de James Jones, Comme un torrent (Some Came Runing, 1959), ainsi qu'un somptueux drame de famille, Celui par qui le scandale arrive (Home From The Hill, 1960), interprété par Robert Mitchum. Après le magnifique remake des Quatre Cavaliers de l'Apocalypse (The Four Horsemen of the Apocalypse, 1962), il réunit Elizabeth Taylor et Richard Burton pour le Chevalier des sables (The Sandpiper, 1965).

 

 

SES RÉCOMPENSES :

 

1960 - Prix du Laurel d'Or - Laurel Awards, États-Unis.

1959 - Pour : Gigi - Oscar - Meilleur film - États-Unis.

1959 - Pour : Gigi - Golden Globe - Meilleur réalisateur, États-Unis.

1959 - Pour : Gigi - BAFTA - Meilleur film internationales - British Academy Awards - Royaume-Uni.

1953 - Tous en scène - Oscar - Meilleur réalisateur - États-Unis.

1951 - Pour : Un Américain à Paris - Oscar - Meilleur film - États-Unis.

1947 - Pour : Ziegfeld Follies - Prix de la meilleure comédie musicale - Festival de Cannes, France.

Son Étoile se trouve sur Walk of Fame au 6676 Hollywood Boulevard.

Fait le 02 février 2010 par Philippe de CinéMémorial.

Filmographie

 

42 LONGS MÉTRAGES

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1976 - NINA

 

1969 - MELINDA

 

1965 - AU REVOIR CHARLIE

 

1964 - CHEVALIER DES SABLES .LE

 

1963 - IL FAUT MARIER PAPA

 

1962 - QUINZE JOURS AILLEURS

 

1961 - QUATRE CAVALIERS DE L'APOCALYPSE .LES

 

1960 - NUMÉRO DU TONNERRE .UN

 

1960 - CELUI PAR QUI LE SCANDALE ARRIVE

 

1958 - QU'EST-CE QUE MAMAN COMPREND À L'AMOUR ?

 

1958 - GIGI

 

1958 - COMME UN TORRENT

 

1957 - PASSE DANGEREUSE .LA

 

1957 - FEMME MODÈLE .LA

 

1956 - VIE PASSIONNÉE DE VINCENT VAN GOGH .LA

 

1956 - THÉ ET SYMPATHIE

 

1955 - TOILE D'ARAIGNÉE .LA

 

1955 - ÉTRANGER AU PARADIS .L'

 

1954 - BRIGADOON

 

1953 - ROULOTTE DU PLAISIR .LA

 

1953 - TOUS EN SCÈNE !

 

1953 - HISTOIRE DE TROIS AMOURS

 

1952 - ROIS DE LA COUTURE .LES

 

1952 - ENSORCELÉS .LES

 

1951 - AMÉRICAIN À PARIS .UN

 

1951 - ALLONS DONC PAPA !

 

1950 - PÈRE DE LA MARIÉE .LE

 

1949 - MADAME BOVARY

 

1948 - PIRATE .LE

 

1946 - ZIEGFELD FOLLIES

 

1946 - PLUIE QUI CHANTE .LA

 

1946 - LAME DE FOND

 

1945 - YOLANDA ET LE VOLEUR

 

1945 - HORLOGE .L'

 

1944 - CHANT DU MISSOURI .LE

 

1943 - MADEMOISELLE MA FEMME

 

1942 - PETIT COIN AUX CIEUX .UN

 

1943 - CORPS CÉLESTE .LE

 

1942 - PANAMA HATTIE

 

1941 - DÉBUTS À BROADWAY

 

1940 - EN AVANT LA MUSIQUE

 

1937 - ARTISTES ET MODÈLES

 

 

3 DOCUMENTAIRES ET 2 COURTS MÉTRAGES

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1973 - VINCENTE MINNELLI
Documentaire de Richard Schickel

 

1969 - BARBRA : YESTERDAY, TODAY AND FOREVER !
Court métrage

 

1965 - BIG SUR .THE
Documentaire

 

1956 - VAN GOGH : DARKNESS INTO LIGHT
Documentaire de Fritz Goodwin

 

1933 - COSTUMING THE VANITIES
Court métrage

 

commentaires (2)

hugongerard

26-03-2010 13:19:08

Ne pas oublier , non plus dans la filmographie de Vincente Minelli : Il faut marier papa , comédie réunissant Glenn Ford Stella Stevens et Ron Howard .

hugongerard

19-07-2010 13:15:55

Ses films , sont tous presque des chef-d ' oeuvres , il n y a pas dire un grand cinéaste qui avait une vraie pate , un vrai style que l ' on ne retrouve que rarement que dans le cinéma actuel américain , il n y a qu ' a voir : La vie passionnee de Van Gogh ( 1956) dans lequel il brosse au vitriol un portrait du génial et incompris peintre hollandais campé par un Kirk Douglas au milieu de sa forme . Revoir ce film . Il est génial et super.