Fils d'un père dentiste, il est attiré par le théâtre, il fait sa première apparition à Broadway en 1928 puis c'est Katharine Hepburn qui persuade la RKO de lui donner un petit rôle à ses côtés dans “La Rebelle” (1936).

Il devient un acteur de second rôle très populaire gagnant un Oscar pour sa composition d'intellectuel alcoolique dans “Johnny, Roi Des Gangsters” (1942) de Melvyn Le Roy avec Lana Turner. Dans les années 50, il aura plusieurs fois l'occasion d'interpréter des personnages de premier plan.

On ne le connaît pas suffisamment pourtant il a tourné dans de grands films comme “L'Emprise Du Crime” (1946) où il obtient le rôle principal mais ne peux s'imposer face à Barbara Stanwick. Son interprétation le propulse d'ailleurs et de grands réalisateurs comme Vincente Minnelli ou Raoul Walsh travaillent avec lui.

En 1947, il tourne avec Joan Crawford et Raymond Massey dans ”La Possédée”. Son physique le cantonne principalement dans des rôles policier/thriller comme “Acte De Violence” de Fred Zinnemann avec Janet Leigh.

C'est en 1949 que la roue tourne pour de bon grâce à son ami Mervyn LeRoy : “Ville Haute, Ville Basse” avec Barbara Stanwick et James Mason où Van Heflin est l'ancien amant de Barbara alors mariée à James, les ennuis commencent…

La même année, Vincente Minnelli voit en lui Charles Bovary, personnage né du roman de Gustave Flaubert, avec la séduisante Jennifer Jones et son précédant partenaire James Mason : le film comme le roman est un véritable succès !

Dès lors, Van jongle entre différents types de films : la comédie avec Léo McCarey (”My Son John” 1951), le western avec George Stevens (”L'Homme Des Vallées Perdues” 1953 avec Jean Arthur et Alan Ladd), la guerre avec Raoul Walsh (”Le Cri De La Victoire” 1955), le western guerrier (”Ceux De Cordura” 1959 avec Gary Cooper et Rita Hayworth), le policier (”Les Tueurs De San Francisco” 1965 avec Alain Delon), l'historique avec George Stevens (”La Plus Grande Histoire Jamais Contée” ave Charlton Heston) et le thriller (”Airport” 1970 avec Burt Lancaster, Dean Martin et Jean Seberg).

Van Heflin n'a jamais souhaité atteindre un monopole ni s'imposer mais il a réussit à ne pas rester cantonner dans des rôles sans importances et a eu la chance de toucher à tous les styles de films : un grand acteur.

Il est mort d'une crise cardiaque le 23 juillet 1971. Pendant plusieurs heures, inconscient mais vivant, il est mort 17 jours après cette attaque et n'a jamais repris conscience.

Retrouvez son étoile au Walk of Fame au numéro 6309 - pour le cinéma - sur Hollywood Boulevard.

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