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Profession:
Actrice, productrice et danseuse américaine.
Date et lieu de naissance:
17-10-1918, à Brooklyn à New York aux États-Unis.
Date et lieu du décès:
14-05-1987, à New York à New York aux États-Unis.
Cause du décès:
Maladie d'Alzheimer à l'âge de 69 ans.
Nom de naissance:
Margarita Carmen Cansino - Surnom : La déesse de L'amour.
État civil:
Mariée le 29 mai 1937 avec : EDWARD C. JUDSON, divorcée le 22 juin 1942.
Mariée le 07 septembre 1943 avec l'acteur : ORSON WELLES, divorcée en décembre 1948
Ils eurent une fille : Rebecca Welles, (1944 - 2004).
Mariée le 27 mai 1949 avec le Prince ALY KHAN, divorcée le 27 janvier 1951.
Ils eurent une fille : Yasmine Khan (28-12-1949.)
Marié le 24 septembre 1953 avec l'acteur : DICK HAYMES, divorcée le 13 décembre 1955.
Mariée le 02 février 1958 avec le producteur : JAMES HILL, divorcée en septembre 1961.
Liaisons probable avec : GIANNI AGNELLI, CARYL CHEESMAN, KIRK DOUGLAS, GLENN FORD, JORGE GUINLE, HOWARD HUGHES PETER LAWFORD , TONY MARTIN, VICTOR MATURE, ROBERT MITCHUM, DAVID NIVEN, TYRONE POWER, ANTHONY QUINN, GILBERT ROLAND, JAMES STEWART.
Taille:
(168 cm)
Fille d'Eduardo Cansino (acteur et danseur : 1895 - 1968) et de Volga Hayworth (Danseuse).
Elle avait également deux frères : Vernon et Eduardo Jr.
Rita Hayworth naît à New York sous le nom de Margarita Carmen Cansino, elle sera l’aînée d’une famille de trois enfants (deux jeunes frères). Son père, Eduardo Cansino, danseur, assez célèbre, est d’origine sévillane. Le père d’Eduardo, Don Antonio, a fondé avec ses sept enfants, un groupe de danseurs andalous populaire, les « Dancing Cansinos », le charme latin étant à la mode aux Etats-Unis. Sa mère Volga, née Haworth, elle-même danseuse, est fille d’acteurs irlandais. Margarita vit une enfance difficile entre un père strict et une mère qui deviendra alcoolique.
Lors d'un voyage, Rita était seule avec son père, mais il avait la manie de picoler. Un soir, alors qu'il était trop soul, où a fait l'irréparable à sa fille : il la violée. Elle defait avoir environ 5 ans quand cela c'est produit. Dès lors, Rita s'est méfiée des hommes. Jalousie et mal-être, tous en ont bavés.
Rita rencontre Eddie Judson qui métamorphose l'adolescente brune au type espagnol en une splendide rousse. C'est lui qui tente de la lancer dans le cinéma. Elle l'épouse le 29 mai 1937 pour divorcer le 24 mai 1943 devenu menaçant, violent et d’une jalousie maladive.
1943, Rita Hayworth visite de nombreuses bases militaires et des hôpitaux pour soutenir le moral des soldats.
1945, le rôle d'Ellen, dans Pêché mortel, fut d'abord prévu pour Rita Hayworth, qui déclina finalement l'offre, au profit de Gene Tierney
Orson Welles regarde un magazine de Life et tombe sur la photo de la belle Rita alors qu'il sortait avec Dolores Del Rio. Mais Orson est régulièrement en voyage après leur union, et bien que l'actrice soit enceinte, elle est d'une jalousie posséssive en qq sorte. Un soir, pendant le tournage de "Le Criminiel", l'acteur ne supporte plus son épouse et ne rentre plus à la maison, le divorce est prononcé peu après. Lorsqu'ils tournèrent ensemble "La Dame De Shangaï", le public n'a pas boudé le film mais a été surpris de la métamorphose de Rita.
En 1947 Orson Welles, son mari, décide de lui couper les cheveux et de les lui teindre en blond platine. La Dame de Shanghai d'Orson Welles, qui tue à travers des miroirs, tue également le mythe Rita Hayworth.
Sa première fille avec Orson Welles : Rebbecca Welles née le 17 décembre 1944 et décédée le 10 ocotobre 2004. Elle avait fait un peu de cinéma et télévision, je ne connait pas la cause de sa mort. Elle est enterré au cimetière de Tacoma, Washington.
Lorsqu'elle épouse le prince Ali Khan, elle éspèrait qu'il arrêterait de courrir les jupons. Bien que Yasmin soit née, il n'a pas changé de comportement. Après le divorce, elle a empêchée sa fille de revoir son père.
Sa fille Yasmin Khan est née le 28 décembre 1949, en Lausanne, Suisse. Elle a été marié deux fois et a eu un fils (Andrew Ali Aga Khan Embiricos (né le 11 décembre 1985). Elle est aussi la demi soeur d'Aga Khan IV.
Puis vint l’apothéose, la bombe Gilda, film phare dans la carrière de Rita. Incarnation de la femme fatale, Rita Hayworth atteint son apogée dans ce film noir, de Charles Vidor, son réalisateur fétiche. Dans une scène, devenue morceau d’anthologie, Gilda vêtue d’un fourreau noir retire ses longs gants en chantant l’incendiaire chanson « Put the blame on mame », elle entrera à jamais dans la légende et ce « strip tease » suggéré, sera un des sommets de l’érotisme au cinéma. Son image sera collée sur une des premières bombes atomiques, baptisée Gilda, larguée le 1er juillet 1946 sur l’atoll de Bikini. Rita dira : « Je hais la guerre ; toute cette histoire autour de cette bombe me rend profondément malade. »
Elle a été une déesse follement aimée. Elle n'est plus qu'une « has been », comme on dit à Hollywood, lisez une vedette déchue, oubliée. Et c'est avec tristesse qu'on enregistre cette déchéance car Rita Hayworth ne fut pas seulement le merveilleux symbole d'un cinéma qui cherchait à plaire à la fois par la sentimentalité mais aussi, peutêtre avant tout, par la perfection physique de ses vedettes. Et pour qui a connu Rita, dont l'éclat n'avait pas son pareil en dépit d'une concurrence effrénée, les plus belles filles du monde se donnant rendez-vous à Hollywood, de voir les clichés pris, il n'y a guère, par une meute de photographes à l'aérodrome de Londres, on ne peut qu'éprouver un serrement de coeur. Rita, cette femme échevelée au pathétique visage ?
Eh ! oui, voilà ce que la vie a fait d'elle, ne lui ménageant ni les honneurs, tous les honneurs, même celui de devenir princesse, ni davantage les plus cruelles désillusions, y incluses les peines de couur. Faite pour vivre de grandes, d'intenses passions, Rita a vu tout s'effriter sous ses pas. Elle ne fut pas tellement heureuse avec Edward Judson, son aîné de 22 ans. Pourquoi l'épousa-t-elle ? Peut-être par besoin de protection ? Elle fit alors un mariage d'amour avec Orson Welles, un génie, homme qui lui était intellectuellement bien supérieur mais, pas plus que l'union Marilyn Monroe-A. Miller, celle-ci ne survécut longtemps.
Que fit Miller, pour essayer d'élever sa femme à son niveau ? M.M., dont rêvaient les hommes du monde entier, fut pour lui une sorte de question d'amourpropre, elle flattait son instinct de mâle conscient d'être préféré, mais une fois cette vanité satisfaite, il déserta. Orson était le chef de file des intellectuels progressistes américains. Rita, issue d'un milieu modeste, avait pour père un danseur, elle ne s'était pas abreuvée aux grands classiques et si l'amour sensuel joua un grand rôle dans ce mariage imprudent, une fois les premières flammes incandescentes éteintes, ledit amour prit vite un goût de cendres. Rita était sans doute bien plus éprise que Orson Elle souffrit beaucoup d'une première rupture, reprit espoir lors d'une tentative de réconciliation, mais Welles planait déjà bien trop haut pour que sa femme put le rejoindre dans les nuages où il avait perché son auguste tête.
En 1946. Jean-Louis, jeune couturier français, avait débarqué à Hollywood peu avant la guerre et s'y était progressivement imposé par son talent, ses idées nouvelles, devenant chef-créateur de modes des studios Columbia. En cette qualité, il habillait toutes les grandes vedettes de la compagnie, dont Rita Hayworth. Un soir, il organisa une brillante réception en sa jolie villa perchée au sommet d'une des collines de Beverly Hills dominant un paysage féerique dont la vue plongeait sur Los Angeles.
Elle était séparée d'Orson Welles. Les hommes faisaient la roue autour d'elle et elle était très souriante, divinement belle. Jouait elle la comédie ? Quelqu'un qui la connaissait bien l'affirma : « Elle est en réalité très malheureuse, comme peuvent l'être certaines femmes très éprises. Un seul homme compte dans sa vie : Orson, l'inconstant ». L'année suivante, les époux tentèrent de reprendre la vie commune mais raccommode-t-on les fines porcelaines et le bonheur n'en est-il pas une ? C'est un fait que Rita sortit profondément traumatisée de l'aventure, frisant la dépression nerveuse et ses médecins lui conseillèrent, pour essayer de changer le cours de ses idées d'entreprendre un voyage en Europe. A cet effet, elle s'embarqua dans le plus strict incognito sur le « Veendam » de la ligne New York-Rotterdam. Elle sembla très touchée de cette attention. Elle avait décidé de passer quelques jours à visiter les musées à Amsterdam où son incognito fut vite percé et où sa présence prit soudain les proportions d'un triomphe. Elle visita un grand centre d'horticulture, où elle devint la marraine d'une nouvelle tulipe géante. Elle poursuivit son voyage vers Paris, puis de là vers la Côte d'Azur où au cours d'une réception organisée par la célèbre commère Elsa Maxwell, elle fit la connaissance du prince Ali Khan. On connaît la suite...
Elle avait été «La reine de Broadway», surtout « Gilda », Orson Welles avait fait d'elle « La Dame de Shanghaï » un somptueux cadeau d'adieu en quelque sorte. Hollywood l'avait portée au pinacle, ses cachets faisaient rêver les plus grands. Pourtant, elle renonça à tous les honneurs par amour. Hollywood avait beau lui crier casse-cou et qu'elle regretterait vite sa décision. Pour la deuxième fois, elle fit un mariage d'amour, quitte à s'ennuyer très vite dans son somptueux palais, encore que son mari, un vrai prince de légende, fit l'impossible pour la distraire. La naissance de sa petite Yasmina apporta pendant un temps une heureuse diversion. Rien n'y fit cependant : la nostalgie des studios, de son métier, avait poussé de trop profondes racines pour qu'il fut possible de les extirper. Et Rita, deux fois mère - elle avait aussi eu une fille d'Orson - regagna Hollywood où son contrat avec la Columbia restait valide, du moins pour un dernier film qui serait « L'Affaire de Trinidad ». Il n'allait pas lui permettre de redorer son blason, ni d'ailleurs aucun des autres qui allaient suivre. Il était dit que jamais plus elle ne jetterait de nouveaux feux, du moins comparables à ceux du passé. Elle était toujours belle, d'une beauté plus émouvante, sublimée en quelque sorte mais, à travers ses nouveaux films comment empêcher le public de rechercher le reflet de « Gilda » ? Celle-ci avait été la jeunesse triomphante, la sensualité faite femme, une surprenante explosion de sex-appeal. Si, physiquement, Rita n'avait pas tellement changé, psychologiquement il n'en était pas de même. Son obsession, dès son retour à Hollywood, fut une solitude qu'elle voulait absolument fuir. C'est la raison pour laquelle elle finit par épouser Dick Haymes, un chanteur de charme : une nouvelle mesure pour rien. Et ensuite vint tout aussi brièvement le producteur James Hill. Deux époux apparemment très satisfaits d'avoir épousé femme aussi décorative mais apparemment trop peu préoccupés par l'être humain derrière le séduisant visage. Parlant de ses unions en forme de souvenirs, Rita a dit: « J'admets mes erreurs mais celui qui n'en commet pas n'est pas encore né... ».
Ses deux filles volent de leurs propres ailes et Rita vit en recluse dans sa maison de Beverly Hills, voisine de celle de Glenn Ford, à plusieurs reprises son partenaire et qui est un camarade de vieille date. Elle aurait dû faire sa rentrée à Londres en 1972 dans « Witness Madness », un film fantastique mais, alors qu'on l'attendait au studio, elle disparut, personne ne sachant où elle était allée. On retrouva sa trace en Californie et elle fut remplacée par Kim Novak, déjà sa remplaçante chez Columbia au temps où en dépit de son contrat, Rita se volatilisa pour devenir princesse. Acte inconsidéré et son bizarre comportement, l'autre jour, à l'aérodrome de Londres n'est pas fait pour lui donner une très bonne presse. Les producteurs, en tout cas, préfèrent ne pas tabler sur des vedettes, moins encore des ex-vedettes, en lesquelles ils ne peuvent avoir confiance. Est-ce la fin irrémédiable d'une carrière? Mais Rita, ennemie de tout artifice - une seule concession à la coquetterie : elle continue, depuis 1939 è teindre sa sombre chevelure en roux flamboyant - semble maintenant avoir accepté l'existence pour ce qu'elle vaut, sans trace apparente d'amertume, ni vains regrets. Comme dans la chanson de Piaf, se pourrait-il qu'elle ne regrette rien ? Comment oser prétendre qu'il en est vraiment ainsi ?
Elle séjourne alors souvent à Deauville, dans la villa que possède son mari. Rita se retire peu à peu du cinéma hollywoodien.
Elle est décédée de la maladie d'Alzheimer le 14 mai 1987 à New York.
1952 - Prix pomme acide - Actrice la moins coopérative - Golden Apple Awards, États-Unis.
63 LONGS MÉTRAGES
1972 - COLÈRE DE DIEU .LA
1971 - NAKED ZOO .THE
1971 - ROUTE DE SALINA .LA
1968 - BÂTARD .LE
1967 - PEYROL LE BOUCANIER
1966 - PIÈGE AU GRISBI
1966 - OPÉRATION OPIUM
1964 - PLUS GRAND CIRQUE DU MONDE .LE
1962 - JOYEUX VOLEURS .LES
1960 - DU SANG EN PREMIÈRE PAGE
1959 - CEUX DE CORDURA
1958 - TABLES SÉPARÉES
1957 - ENFER DES TROPIQUES .L'
1957 - BLONDE OU LA ROUSSE .LA
1953 - SALOMÉ
1953 - BELLE DU PACIFIQUE .LA
1952 - AFFAIRE DE TRINIDAD .L'
1948 - AMOURS DE CARMEN .LES
1947 - DAME DE SHANGHAI .LA
1947 - ÉTOILE DES ÉTOILES .L'
1946 - GILDA
1945 - CETTE NUIT ET TOUJOURS
1944 - REINE DE BROADWAY .LA
1942 - SIX DESTINS
1942 - O TOI MA CHARMANTE
1942 - MON AMIE SALLY
1941 - DIMANCHE APRÈS-MIDI .UN
1941 - AMOUR VINT EN DANSANT .L'
1941 - ARÈNES SANGLANTES
1941 - AFFECTIONATELY YOURS
1940 - LADY IN QUESTION .THE
1940 - SUZANNE ET SES IDÉES
1940 - MUSIQUE DANS MON COEUR
1940 - ANGE DE BROADWAY .L'
1940 - BLONDIE PLAYS CUPID
1939 - HOMICIDE BUREAU
1939 - SEULS LES ANGES ONT DES AILES
1939 - EMPREINTE DU LOUP SOLITAIRE .L'
1938 - MISS CATASTROPHE
1938 - RENEGADE RANGER .THE
1938 - SPECIAL INSPECTOR
1938 - JUVENILE COURT
1938 - QUI A TUÉ MISS PRESTON
1938 - CONVICTED
1937 - TROUBLE IN TEXAS
1937 - GAME THAT KILLS .THE
1937 - OLD LOUISIANA
1937 - FANTÔME DU CIRQUE .LE
1937 - LIFE BEGINS WITH LOVE
1937 - PAID TO DANCE
1937 - HIT THE SADLE
1937 - GIRLS CAN PLAY
1937 - CRIMINELS DE L'AIR
1936 - REBELLION
1936 - MEET NERO WOLFE
1936 - HUMAN CARGO
1935 - DANSEUR PIRATE .LE
1935 - PADDY O'DAY
1935 - NUITS DE LA PAMPA .LES
1935 - ENFER .L'
1935 - SOLDAT DE CARRIÈRE
1935 - CHARLIE CHAN EN ÉGYPTE
1934 - CRUZ DIABLO
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17-10-2009 18:05:47
28-10-2009 09:08:20
05-11-2009 22:26:32
14-12-2009 09:13:42
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