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Profession:
Chanteur, compositeur, musicien et acteur américain.
Date et lieu de naissance:
23-09-1930, à Albany, Georgie, États-Unis.
Date et lieu du décès:
10-06-2004, à Beverly Hills, Californie, États-Unis.
Cause du décès:
D'une maladie hépatique à l'age de 73 ans.
Nom de naissance:
Raymond Charles Robinson.
État civil:
Marié le 31 juillet 1951 avec : ELIEEN WILLIAMS, divorcé en 1952)
Ils eurent un enfant.
Marié le 05 avril 1955 avec : DELLA BEATRICE HOWARD, divorcé en 1977)
Taille:
(175 cm)
Il meurt à l'âge de 73 ans d'une maladie du foie dans sa maison de Beverly Hills. Il est enterré au cimetière d'Inglewood (Inglewood Park Cemetery), en Californie.
Marié deux fois, il a eu douze enfants.
Mais son premier véritable modèle est Nat "King" Cole, dont il s'efforce de copier le trio en fondant, en 1968 à Seattle, le Maxim Trio. "Aucun autre musicien ou chanteur ne m'a autant marqué que Nat Cole, continuera-t-il à affirmer, même au sommet de sa popularité. J'adorais sa façon de chanter, de phraser, de jouer du piano. C'était mon idole."
Blues et gospel. C'est pourtant un vocaliste très différent, le bluesman Lowell Fulson, rencontré à Los Angeles au début des années 1950, qui va lui mettre le pied à l'étrier. A 18 ans, Charles part en tournée avec lui et croise le chemin d'autres blueseux prestigieux, tels Joe Turner ou T-Bone Walker.
Ainsi se retrouve-t-il au Texas en 1953. A Houston, précisément, où il anime un petit orchestre dont le saxophoniste se nomme David "Fathead" Newman, rencontré chez Fulson et appelé à jouer un rôle considérable dans le son de son futur big band. Cet orchestre fait rapidement parler de lui, grâce à cette manière unique qu'a Ray Charles de mêler blues et gospel dans son chant. Réconciliant ainsi musique religieuse et "musique du diable". L'une de ses compositions en est un excellent exemple : I Got a Woman, qui devient instantanément un hit, à sa sortie en 1954. Un an plus tard, Ray Charles enregistre Hallelujah I Love Her So. Cette interprétation définit le son qui va désormais être le sien, reconnaissable entre mille : piano électrique, petite formation cuivrée, choeur féminin (The Raelets) et voix tragique, écorchée, déchirante, qui prend aux tripes.
"Race records". D'abord étiqueté rhythm'n'blues, appellation un peu restrictive qui a succédé aux "race records", Ray Charles ne tarde guère à intégrer la grande famille jazzy, participant à de fameuses séances d'enregistrement aux côtés d'Oscar Pettiford, Kenny Burrell ou Milt Jackson. En 1958, il triomphe au festival de Newport, où il joue aussi du saxophone alto.
Mais c'est en Europe, comme beaucoup de musiciens afro-américains à l'époque, qu'il va se tailler une énorme réputation. Devenant même, grâce au prosélytisme radiophonique de Franck Ténot et Daniel Filipacchi, animateur de l'émission Salut les copains !, le premier (et seul) jazzman authentique accepté dans l'univers yéyé. Son célébrissime What'd I Say bénéficiant ainsi d'une traduction yaourt signée Dick Rivers et les Chats Sauvages (Est-ce que tu le sais ?).
Coquetterie. Ce succès européen va s'étendre à l'Amérique, grâce, en particulier, à sa faculté d'adaptation à n'importe quel répertoire. Un peu à la Frank Sinatra. Fabuleux chanteur de jazz, le plus grand sans doute depuis Louis Armstrong, Ray Charles faisait également partie de ces rares vocalistes dont on prétend qu'ils sont capables de chanter le bottin. A preuve, sa version bouleversante de la Mamma d'Aznavour ou son interprétation du titre générique du film de Norman Jewison In the Heat of the Night.
Habitué des grands festivals jazzy (Montreux, Nice, Marciac, Montréal...), Ray Charles semblait, depuis quelques années, avoir perdu la foi qui, jadis, l'animait. On le disait usé, malade, pour excuser parfois quelques prestations indignes. Ce qu'il tenait absolument à démentir. Ultime coquetterie de sa part. Hier, alors que l'on s'apprêtait à inaugurer la nouvelle saison estivale, Ray Charles, The Genius comme ses fans et ses pairs l'avaient surnommé, s'est éteint à son domicile de Beverley Hills des suites d'une maladie hépatique. Il avait 73 ans. D'ores et déjà, on sait que les festivals de l'été seront endeuillés.
Source : Serge Loupien de la Libération.
30 LONGS MÉTRAGES
2003 - MA MAISON EN OMBRIE
2002 - SHOWTIME
2001- DIVINS SECRETS .LES
2000 - EXTREME ADVENTURES OF SUPER DAVE .THE DVD - VIDÉO
2000 - METROPOLIS
1998 - HURRICANE CARTER
1996 - BOUND
1996 - SECRET DU BAYOU .LE
1995 - COURAGE D'UN CON .LE
1996 - AGENT ZÉRO ZÉRO
1994 - MIRACLE SUR LA 34ÈME RUE
1994 - AU REVOIR MON AMOUR
1993 - RENDEZ-VOUS AVEC LE DESTIN
1993 - JOUR SANS FIN .UN
1993 - DRÔLES DE FANTÔMES
1992 - NUITS BLANCHES À SEATTLE
1992 - MALCOLM X
1992 - BLANCS NE SAVENT PAS SAUTER .LES
1991 - TRIBUNAL FANTÔME
1988 - HORS LIMITES
1987 - TICKET POUR DEUX .UN
1981 - FOUR FRIENDS
1980 - BLUES BROTHERS .LES
1975 - FUNNY LADY
1968 - HISTOIRES EXTRAORDINAIRES
1967 - DANS LA CHALEUR DE LA NUIT
1965 - KID DE CINCINNATI .LE
1965 - BALLADE EN BLEU .LA
1961 - SWINGIN' ALONG
SA PARTICIPATION POUR LA TÉLÉVISION
1995 - UNHAPPILY EVER AFTER TV
1994 - RAY ALEXANDER : A TASTE FOR JUSTICE
1991 - KENNEDY CENTER HONORS .THE : A CELEBRATION OF THE PERFORMING ARTS
1980 - JOHN SCHNEIDER : BACK HOME
3 DOCUMENTAIRES
2003 - TOM DOWD & THE LANGUAGE OF MUSIC
Documentaire de 82 Mn. - Dans son propre rôle - De Mark Moormann
1990 - LISTEN UP : THE LIVES OF QUINCY JONES
1966 - BIG T.N.T. SHOW .THE
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