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Profession:
Actrice américaine, naturalisée en 1951 d'origine polonaise du cinéma muet.
Date et lieu de naissance:
22-12-1897, à Lipno, en Pologne.
Date et lieu du décès:
01-08-1987, à hôpital de San Antonio dans l'État du Texas aux États-Unis.
Cause du décès:
À la suite d’une pneumonie à l'âge de 89 ans.
Nom de naissance:
Barbara Apollonia Chalupiec.
État civil:
En 1919, elle épouse le comte EUGENE DAMBSKI jusqu’en 1921. Ils n’eurent aucun enfant.
Le 14 mai 1927, elle épouse le prince SERGE MDIVANI jusqu’au 2 avril 1931. Ils n’eurent aucun enfant.
Taille:
(1m52)
Le seul enfant survivant (sur trois) d'une mère polonaise, Eleonora Kielczewska et de Jerzy Chalupec ferblantier de métier. La petite Barbara Apollonia Chalupiec voit le jour le 3 janvier 1897 à Lipno dans l'église de l'Assomption de la Très Sainte Vierge Marie, en Pologne. Les deux familles étaient catholiques romaines. Pola a été baptisée Apolonia en l'honneur de sa grand-mère paternelle.
Selon son autobiographie, son père un officier de l'armée polonaise combattant contre la domination russe, est arrêté et déporté en Sibérie en 1920 par les autorités russes, Pola ne reverra jamais son père.
Acceptée à l'Académie impériale de ballet de Varsovie, sa première performance était dans la danse des petits cygnes dans le « Le lac des cygnes » de Tchaïkovski ; elle gravit les échelons avec un rôle solo dans le ballet de Saint-Léon Coppélia. Puis décide de se tourner vers la danse classique, avant qu’un accès de tuberculose ne mette fin à ses ambitions. Elle passe trois mois dans un sanatorium à Zakopane afin de se rétablir.
Dès son retour au début des années 10, elle entre à l'école d'art dramatique de Varsovie et fait ses débuts en 1913 en tant qu'actrice de théâtre dans une pièce d’Henrik Ibsen. Puis trouve un engagement au Théâtre national polonais, et devient une star en herbe à l'âge de 17 ans.
Sa popularité l’amène au cinéma en 1914 où elle est la vedette de quelques films polonais. En 1917, elle s'installe en Allemagne, et tourne plusieurs films pour le studio berlinois. Elle fut dirigée à six reprises par Ernst Lubitsch, dont certains sont de vrai petits chef-d’œuvre tels ; « Les yeux de la momie » (1918) où Radu (Emil Jannings) un explorateur cherche à sauver Ma (Pola Negri) une jeune danseuse des griffes d’un fanatique égyptien ; « Carmen » (1918), à Séville, le brigadier Don Jose se fait déserteur pour partir rejoindre sa belle Gitane mais Carmen s'éprend du torero Escamillo, ce qui rend Don Jose fou de jalousie ; elle est «Madame DuBarry» (1919) une fille du peuple qui arrive à intégrer la cour de Louis XV et devient la dernière favorite de celui-ci, mais durant la Terreur elle sera guillotinée en 1793 à Paris sur la place de la Révolution ; un drame social «La flamme» (1922) la cocotte Yvette (Pola Negri) se marie avec le jeune compositeur Adolphe (Hermann Thimig) mais il ne sait pas comment Yvette gagne son argent, le louche Gaston (Alfred Abel) qu'Yvette a rejeté plus tôt, lui révèle que sa femme est une prostituée.
En 1920, «Madame DuBarry», rebaptisé «Passion», sort aux Etats-Unis et y remporte un succès considérable.
Vu sa popularité, la Paramount décide d’engager Pola, qui débarque aux U.S.A. en septembre 1922 et s’impose directement au rang de grande étoile hollywoodienne jouant souvent une mystérieuse femme fatale.
Elle est la protagoniste de «Bella Donna» (1923) de George Fitzmaurice, Bella une femme séduisante, piège Nigel Armine (Conrad Nagel) dans un mariage sans amour mais las de cet homme simple Bella se lie avec le brutal Baroudi (Conway Tearle) ; dans le drame historique «La danseuse espagnole» (1923) de Herbert Brenon, Maritana, (Pola Negri) une jeune danseuse bohémienne tombe amoureuse de Don Cézar de Bazan (Antonio Moreno) , un noble ruiné, les deux amants se retrouvent impliqués dans un complot destiné à séparer le roi d'Espagne de sa femme française.
Dans le drame social « Mâles» (1924) de Dimitri Buchowetzki, Cléo (Pola Negri) déteste les hommes depuis qu'elle a été trahit, maintenant elle les utilise que pour l'argent qu'ils lui offrent, qu'elle remet ensuite à une fille sans le sou ; autre drame historique «Paradis défendu» (1924) d' Ernst Lubitsch, un jeune officier (Rod La Rocque) sauve Catherine la tsarine d'un petit royaume de conspirateurs révolutionnaires et conquiert son amour, mais celle-ci se montre infidèle, désespéré, il rejoint les révolutionnaires et complote contre elle, avec Adolphe Menjou son chancelier et l’on peut apercevoir Clark Gable comme soldat dans la garde de la tsarine.
Un mélodrame «La couronne des mensonges» (1926) de Dimitri Buchowetzki, Olga,(Pola Negri) une jeune immigrante travaille comme domestique dans un théâtre, elle est accostée par un serviteur du comte Mirko ( Noah Beery Sr.) qui est persuadée qu'elle est la fille de la reine perdue depuis longtemps, elle accepte de s’installer au palais royal, et utilise ses connaissance théâtrale pour se faire passer pour une noble, cependant, Olga renonce à sa splendeur royale pour une vie moins glamour et épouse de John Knight (Robert Ames).
Mauritz Stiller signe un drame de la Première Guerre mondiale «Hôtel Impérial» (1927), un officier autrichien (James Hall) est sauvé par une femme de chambre d’un hôtel (Pola Negri) devenu le quartier général des forces russes. Suivi du film romantique «Barbed Wire» (1927) l’histoire se déroule pendant la Première Guerre mondiale, et met en vedette Pola Negri en tant que fermière française et Clive Brook en tant que prisonnier de guerre allemand dont elle tombe amoureuse.
A la fin des années vingt, ses derniers films avec la Paramount ne sont pas de grands succès et son accent slave ne l’aide pas. Son contrat terminé, elle se rend en Grande-Bretagne, où Paul Czinner la dirige dans le mélodrame «La rue des âmes perdues» (1929) où une prostituée (Pola Negri) et un gardien de phare (Warwick Ward) tombent amoureux.
Trois ans plus tard, elle retourne à Hollywood pour apparaître dans son premier film parlant avec le rôle titre «Maria Draga» de Paul L. Stein (1932) ordonnée d'épouser le roi serbe Alexandre ( Roland Young ), la noble Maria Draga fait ce qu'on lui dit, bien que son cœur appartient au fringant capitaine de l'armée Pasitch (Basil Rathbone), mais le film fut un échec commercial.
On la retrouve ensuite en France pour «Fanatisme» (1934) de Gaston Rouvel, où des conspirateurs impliquent contre sa volonté une danseuse italienne Rosine Savelli (Pola Negri) dans un complot contre Napoléon III (Lucien Rozenberg) avec Pierre Richard-Willm et Alexandre Rignault.
Puis elle travaille à nouveau en Allemagne de 1935 à 1938 pour six films. C’est avec «La nuit décisive» (1938) que s’achève sa collaboration, avec l’industrie cinématographique du 3ème Reich.
Lorsque la Seconde Guerre mondiale éclate, Pola réside en France. En 1941, elle décide de retourner aux Etats-Unis, où elle se fera naturaliser en 1951 et y restera jusqu’à la fin de sa vie.
Ce n’est qu’une vingtaine d’années plus tard qu’on la revoit une dernière fois au cinéma, dans «La baie aux émeraudes» (1964), de James Neilson où elle joue une collectionneuse de bijoux excentrique.
Pola Negri fut certainement la femme la plus riche de l'industrie cinématographique de son époque, vivant dans un manoir à Los Angeles. Pendant son séjour à Hollywood, elle a lancé plusieurs tendances de la mode féminine, notamment des ongles de pied peints en rouge, des bottes en fourrure et des turbans. Pola Negri était un sujet de photographie fréquent du photographe portraitiste hollywoodien Eugene Robert Richee.
Coté vie privée : son premier mariage fut avec le comte Eugeniusz Dabski dans l'église de l'Assomption Sainte-Marie à Sosnowiec en novembre 1919, devenant ainsi la Comtesse Apolonia Dabska-Chalupec, mais en 1922 le mariage fut dissout, elle s'est remarié avec le Prince Serge Mdivani en 1927 ils ont divorcés en 1931.
Pola Negri est décédée d'une pneumonie le 1er août 1987 à l'âge de 90 ans au Northeast Baptist Hospital de San Antonio, au Texas, elle repose au Calvary Cemetery, dans l'est de Los Angeles, à côté de sa mère Eleonora…
Retrouvez son étoile au Walk of Fame au numéro 6933 sur Hollywood Boulevard.
En 1964 elle reçut le Prix d’honneur aux Prix du cinéma Germanique, en Allemagne.e
74 LONGS MÉTRAGES
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1943 - HI DIDDLE DIDDLE
1938 - PIEUX MENSONGES
1938 - NUIT DÉCISIVE .LA
1937 - TANGO NOTTURNO
1937 - MADAME BOVARY
1936 - MOSCOU SHANGHAI
1935 - MAZURKA
1932 - FANATISME
1932 - A WOMAN COMMANDS
1929 - RUE DES ÂMES PERDUES .LA
1929 - COLLIER DE LA REINE .LE
1928 - TROIS COUPABLES .LES
1928 - DAME DE MOSCOU .LA
1928 - AMOURS D'ACTRICE
1927 - SECRET HOUR .THE
1927 - CONFESSION
1927 - BARBED WIRE
1926 - HÔTEL IMPÉRIAL
1926 - GOOD AND NAUGHTY
1925 - FLOWER OF NIGHT
1925 - COURONNE DES MENSONGES .LA
1925 - COMTESSE VORAMINE .LA
1925 - CHARMEUSE
1925 - À L'OMBRE DES PAGODES
1924 - PARADIS DÉFENDU
1924 - MON HOMME
1924 - MÂLES
1924 - LILY OF THE DUST
1923 - HOLLYWOOD
1923 - FLÉTRISSURE .LA
1923 - DANSEUSE ESPAGNOLE .LA
1922 - BELLA DONNA
1921 - SAPPHO
1921 - FLAMME .LA
1921 - DIE DAME IM GLASHAUS
1921 - CHATTE DES MONTAGNES .LA
1920 - SUMURUN
1920 - MARQUISE D'ARMINIANI .LA
1920 - DIE GESCHLOSSENE KETTE
1920 - DAS MARTYRIUM
1920 - CAMILLE
1919 - VENDETTA
1919 - MADAME DU BARRY
1919 - KREUZIGET SIE
1919 - DAS KARUSSELL DES LEBENS
1919 - COMTESSE DODDY
1918 - YEUX DE LA MOMIE .LES
1918 - ROSEN, DIE DER STURM ENTBLÄTTERT
1918 - MANIA
1918 - DIE TOTEN AUGEN
1918 - DER GELBE SCHEIN
1918 - CARMEN
1917 - ZÜGELLOSES BLUT
1917 - WENN DAS HERZ IN HASS ERGLÜHT
1917 - WANDA BARSKA
1917 - TAJEMNICA ALEI UJAZDOWSKICH
1917 - SUROGATY LYUBVI
1917 - NICHT LANGE TÄUSCHTE MICH DAS GLÜCK
1917 - JEGO OSTATNI CZYN
1917 - BAISER VOLÉ DANS L'OBSCURITÉ
1916 - SA DERNIÈRE ACTION
1916 - ÉTUDIANTS .LES
1916 - BÊTE .LA
1916 - ARABELLA
1915 - ZONA
1915 - PASSEPORT JAUNE .LE
1914 - RABA STRASTEI, RABA POROKA
1914 - AMOUR ET PASSION
1 DOCUMENTAIRE
1965 - DÉESSES DE L'ÉCRAN .LES
_______________________ FIN _____________________