Les généraux disent que le dernier coup de feu marquera la fin de la guerre. Mais ce n'est pas vrai, la guerre va continuer, continuer et continuer. " Né le 16 avril 1921 à Londres d'un père journaliste d'origine russe, alors que sa mère, peintre, était d'origine française, Peter Ustinov débute au cabaret à dix-sept ans. Il enchaîne au théâtre avec Crime et châtiment, puis met en scène les pièces qu'il écrit (l'Amour des quatre colonels). En 1942, acteur de cinéma et réalisateur (School For Secrets), il s'engage comme soldat dans l'armée anglaise. Il y restera quatre ans. Il est ensuite scénariste, réalisateur et interprète de plusieurs longs métrages comiques (Romanoff et Juliette) ou d'aventures (Billy Bud).

Acteur polyglotte au registre éclectique, il répond dans les années cinquante aux sirènes d'Hollywood sans pour autant dédaigner les superproductions européennes. Dans les années cinquante, il incarne un Néron pittoresque dans Quo Vadis (Mervyn LeRoy), mais il est autant à son aise dans la Cuisine des anges (Michael Curtiz) qu'au céur de l'arène de Spartacus (Stanley Kubrick). Implacable Monsieur Loyal, il exhibe sous chapiteau Martine Carol dans Lola Montes (Max Ophuls). En 1964, Ustinov, le bandit de Topkapi (Jules Dassin), décroche un oscar. Londres, Rome, Paris réclament l'acteur-réalisateur mais aussi l'auteur de théâtre. En 1977, il est à bord d'Un taxi mauve (Yves Boisset) et se livre à une Enquête à l'italienne (Stefano Vanzina Steno) avant d'enchaîner avec Mort sur le Nil (Jonh Guillemin, 1978, d'après Agatha Christie). Savoureux dans le rôle du détective Hercule Poirot, Ustinov, rappelant qu'il a " joué aussi le roi Lear ", se défend de vouloir "aller jusqu'à la tombe" avec ce seul personnage qui relance sa célébrité.

Il le prouve en investissant totalement celui de Mirabeau dans la Révolution française (Robert Enrico, 1989). Auteur de plusieurs romans (dont Désinformateur), scénariste et récitant d'ouvrages musicaux, Peter Ustinov se révèle, dans Lorenzo's Oil (George Miller, 1993) un bouleversant neurologue. Doté d'une moisson de décorations, Peter Ustinov occupait depuis 1989 le fauteuil d'Orson Welles à l'Académie des beaux-arts de Paris. En soixante ans de carrière, Peter Ustinov aura joué dans plus de 70 films. Son talent, son élégance et son humour l'ont rendu célèbre dans le monde entier.

1995 - Prix de la Défense de l'Enfance lui est remis par l'ex-président des États-Unis Jimmy Carter au nom de l'UNICEF. Il est à nouveau Docteur honoris causa de l'Institut Pontifical d'Études Médiévales, à l'Université de Toronto, au Canada. La Belgique n'est pas en reste quand elle lui décerne, à Bruxelles, le degré de Docteur honoris causa de l'Université Libre de Bruxelles.

1994 - Décoré de l'Ordre National de la Croix du Sud au Brésil.

1994 - Grand Prix de la Culture, en Allemagne lui est officiellement remis ainsi que le Grand prix de la télévision Allemande.

1992 - Chancelier de l'université de Durham, Angleterre, jusqu'à sa mort.

1991 - Titre de Docteur honoris causa, à la Faculté de Droit d'Ottawa, au Canada.

1990 - Médaille de Knight Bachelor en Grande Bretagne qui le fait se déplacer vers les honneurs. Il est ensuite promu Chevalier du Royaume par la Reine Élizabeth II d'Angleterre. Enfin, il reçoit à Athènes, la Médaille d'or de la Ville.

Il est ensuite promu Chevalier du Royaume par la Reine Élizabeth II d'Angleterre. Enfin, il reçoit à Athènes, la Médaille d'or de la Ville.

1988 - Titre honorifique de Docteur honoris causa, lui est offert par l'Université de Georgetown, à Washington aux États-Unis.

1984 - Il est de nouveau Docteur honoris causa, cette fois à l'Université de Toronto, au Canada.

1978 - Grand Prix Unicef lui est attribué pour l'ensemble de son action humanitaire. Cette même année le Prix de la Butte, à Paris, lui est remis pour son autobiographie, Chez Moi.

1974 - Ses titres de docteurs s'agrémentent du titre de Docteur honoris causa des Beaux-arts, décerné par Université de Letherbridge, au Canada.

1972 - Également Docteur en Lettres honoris causa, à Université de Lancaster, Angleterre.

1971 : Devient ambassadeur de bonne volonté pour l'Unicef.

1971 - Titre honorable de Docteur en droit Honoris Causa, à La Salle au College of Philadelphia, aux États-Unis.

1968 à 1973 il est recteur de l'Université de Dundee, en Écosse.

1967 - Il est fait Docteur honoris causa en musique, par le Conservatoire de Cleveland de Grande-Bretagne.

1964 - Premier prix du Syndicat des journalistes et écrivains pour son rôle dans la pièce de théâtre intitulée Photo Finish.

1957 - La Médaille Benjamin Franklin lui est décernée par la Royal Society of Arts.

2004 - Prix spécial aux Prix du cinéma Bavarois, Allemagne.

2001 - Caméra d'Or d'honneur de Berlin, Allemagne.

1998 - Prix d'honneur du Président-Ministre Bavarois, Prix de la télévision Bavaroise, Allemagne.

1998 - Prix d'Excellence, Festival de télévision de Banff, Canada.

1998 - Prix Joseph Plateau pour l'ensemble de sa carrière, Festival du cinéma international des Flandres, Belgique.

1993 - Prix Britannia, British Academy Awards, Royaume-Uni.

1984 - Noisette d'Or, Festival du cinéma de Giffoni, Italie.

1972 - L'Ours d'Argent Spécial, Festival international du cinéma de Berlin, Allemagne.

1992 - Grand Prix de l'Académie britannique pour l'ensemble de son œuvre cinématographique.

1978 - Pour : MORT SUR LE NIL - Prix du meilleur acteur, Evening Standard British Film Awards, Royaume-Uni.

1965 - Pour : TOPKAPI - Laurel d'Or - Meilleur second rôle masculin, États-Unis.

1965 - Pour : TOPKAPI - Oscar - Meilleur second rôle masculin, États-Unis.

1961 - Pour : SPARTACUS - Oscar - Meilleur second rôle masculin, États-Unis.

1950 - Pour : QUO VADIS - Golden Globe - Meilleur second rôle masculin de cinéma, États-Unis.