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Profession:
Acteur, humoriste et homme de théâtre français.
Date et lieu de naissance:
29-10-1919, à Paris en France.
Date et lieu du décès:
27-10-2009, à Paris en France.
Cause du décès:
Cancer du foie à l'âge de 89 ans.
Nom de naissance:
Pierre Léon Tugot.
État civil:
Marié.
Taille:
?
Comédien et humoriste, l'homme a tourné dans près d'une vingtaine de films entre 1957 et 1989, devenant un spécialiste de l'humour grinçant, noir diront certains. "On me surnommait le Frankenstein du rire, le Dracula de la facétie, voire le pape de l'humour noir. C'était bien beau, mais le public m'assimilait à mes blagues. Il me considérait comme un franc salaud, un bourreau d'enfants, un monstre. Et moi je suis un tendre", confiait-il à L'Aurore en 1978.
Au théâtre, il a interprété aussi bien des comédies de boulevard, dont "Oscar" de Claude Magnier en 1977 que des classiques du répertoire comme "Le Bourgeois Gentilhomme" de Molière en 1981 et 1988. Pierre Doris a aussi tourné plusieurs téléfilms.
Il a notamment été le père spirituel de grands humoristes comme Pierre Desproges ou Jean Yanne, et de toute cette génération de comiques "poil à gratter".
Dans la lucarne encore, Pierre Doris a longtemps été invité sur les plateaux de jeux, tels que l'Académie des 9, les Jeux de 20 heures ou la Trappe (notre photo). Dans les Saintes Chéries, il campait le personnage du satyre vacancier, avant de jouer dans de nombreuses fictions, telle que la Maison de bois (1971) de Maurice Pialat, Maguy ou Marc et Sophie. Son dernier rôle était celui du vieux Kolb, dans Des croix sur la mer de Luc Béraud, sur France 3 en 2001.
"Nuance : quand l'homme est mort, on l'enterre ; quand l'arbre est mort, on le déterre"
"Ma femme est tellement paresseuse qu'elle ne fait même pas son âge".
"J'ai fait hier un gala dans une maison de retraite, j'ai eu un mal fou à les dérider".
"Les morts ont de la chance : ils ne voient leur famille qu'une fois par an, à la Toussaint."
"L'homme propose, Dieu dispose, la femme s'interpose.
"Allez comprendre : le travail anoblit l'homme, mais le rend esclave ! "
"Entre le premier cri et le dernier râle, il n'y a qu'une suite de mots sans importance"
"C'est très beau un arbre dans un cimetière. On dirait un cercueil qui pousse. "
"Paris sera bientôt la seule ville au monde où, au réveil, on pourra entendre les petits oiseaux tousser. "
"Les lions ont une grosse tête afin qu'ils ne puissent pas passer entre les barreaux de leur cage. "
"J'ai fait hier un gala dans une maison de retraite, j'ai eu un mal fou à les dérider. "
"Ma femme m'a quitté car je lui ai dit que ses bas faisaient des plis. Justement ce jour-là elle portait pas de bas"
"Beaucoup de femmes se débattent pour avoir un vison. Erreur, car pour avoir un vison justement faut pas se débattre."
Ah! ma femme, si vous saviez, c'est un ange! - - Félicitations! La mienne est encore en vie.
"Aux dernières étrennes, j'ai offert une chaise à ma belle-mère. Aux prochaines, je la ferai électrifier."
Dernière parole d'un artiste sur son lit de mort: "A quelle heure je passe ?"
La seule différence entre un fou rire et un rire fou, c'est la camisole !
Entre le premier cri et le dernier râle, il n'y a qu'une suite de mots sans importance !
Ma femme est sans défense: heureusement pour elle, on la confondrait avec un éléphant.
On dit que la jeunesse ne croit plus à rien. Quelle tristesse...
Et si un jour le Père Noël ne croyait plus aux enfants!
Source : Ina.fr - Ajout de la vidéo le 01 novembre 2009 par Philippe de CinéMémorial
L'humoriste et comédien Pierre Doris est mort le 27 octobre, à Paris, d'un cancer du foie, à deux jours de ses 90 ans. Né Pierre Turgot, le 29 octobre 1919, il s'était inventé son pseudonyme en jouant avec les syllabes de sa ville natale, Ris-Orangis (Essonne). Symptôme d'un goût de l'autodérision dont il faisait ses choux gras, sans épargner son physique de Bibendum jovial. Sa carrière avait débuté à la fin des années 1950. Pierre Doris écume alors galas, cabarets pour des one-man-show où il donne libre cours à des plaisanteries acides, un humour vache qui inspirera Pierre Desproges, Patrick Timsit.
"On me surnommait le Frankenstein du rire, le Dracula de la facétie, voire le pape de l'humour noir. C'était bien beau, mais le public m'assimilait à mes blagues. Il me considérait comme un franc salaud, un bourreau d'enfants, un monstre. Et moi, je suis un tendre", confiait-il en 1978. "J'ai fait hier un gala dans une maison de retraite, j'ai eu un mal fou à les dérider", lançait-il, hilare. Deux thèmes revenaient dans ses plaisanteries ou calembours : la mort ("Entre le premier cri et le dernier râle, il n'y a qu'une suite de mots sans importance !" ; "C'est très beau un arbre dans un cimetière. On dirait un cercueil qui pousse" ; "Nuance : quand l'homme est mort, on l'enterre ; quand l'arbre est mort, on le déterre !"). Ou les femmes ("L'homme propose, Dieu dispose, la femme s'interpose" ; "Ma femme m'a quitté car je lui ai dit que ses bas faisaient des plis. Justement, ce jour-là, elle ne portait pas de bas !").
Au théâtre, il interpréta des comédies de boulevard signées Barillet et Grédy, Robert Thomas, des opérettes, et parfois des classiques (Ubu roi, d'Alfred Jarry, Le Barbier de Séville, de Beaumarchais, Pygmalion, de George Bernard Shaw (en 1977 et 1993). Il adorait interpréter Molière.
Cachets de chansonnier.
Au cinéma, voué aux seconds rôles, aux silhouettes extravagantes, aux affreux, on le vit notamment dans Le Triporteur, de Jack Pinoteau (1956), Cigarettes, whisky et p'tites pépées, de Maurice Regamey (1958), Messieurs les ronds-de-cuir, d'Henri Diamant-Berger (1958), Fortunat, d'Alex Joffé (1960), Clémentine chérie, de Pierre Chevalier (1962), La Porteuse de pain, de Maurice Cloche (1963), Déclics et des claques, de Philippe Clair, Allez France !, de Robert Dhéry (1964), Les Rois du gag, de Claude Zidi (1984), Outremer, de Brigitte Rouan (1989)... et San Antonio ne pense qu'à ça, de Joël Seria (1980) où il prêtait son enveloppe rondouillarde au héros de Frédéric Dard.
Mais son titre de gloire est d'avoir incarné Albert, le garde-chasse au grand coeur recueillant des enfants sans père durant la première guerre mondiale dans La Maison des bois, de Maurice Pialat, en 1970. Film produit par et pour la télévision, et durant le tournage duquel l'acteur irritera son metteur en scène en reprenant chaque soir sa Mercedes pour ne pas perdre ses cachets de chansonnier.
Adieu l'artiste...
Mise en page par Philippe de CinéMémorial, le 01 novembre 2009.
53 LONGS MÉTRAGES DÉTAILLÉS
1987 - DIABLE ROSE .LE
1985 - DRESSAGE
1985 - ROIS DU GAG .LES
1983 - PLANQUÉS DU RÉGIMENT .LES
1983 - ON L'APPELLE CATASTROPHE
1982 - ON N'EST PAS SORTI DE L'AUBERGE
1982 - ÇA VA FAIRE MAL !
1981 - ÉMIR PRÉFÈRE LES BLONDES .L'
1980 - SAN ANTONIO NE PENSE QU'ÇA
1979 - VILLE DES SILENCES .LA
1978 - FREDDY
1977 - SI VOUS N'AIMEZ PAS ÇA, N'EN DÉGOÛTEZ PAS LES AUTRES !
1976 - JOUR DE GLOIRE
1975 - MAIS OÙ SONT PASSÉES LES JEUNES FILLES EN FLEUR ?
1975 - PETITS DESSOUS DES GRANDS ENSEMBLES .LES
1974 - FÜHRER EN FOLIE .LE
1972 - GUERRE DES ESPIONS .LA
1969 - AUX FRAIS DE LA PRINCESSE
1968 - SLOGAN
1968 - BRUNO, L'ENFANT DU DIMANCHE
1968 - PERMISSION .LA
1966 - TROIS ENFANTS DANS LE DÉSORDRE
1965 - PETIT MONSTRE .LE
1965 - WHISKY Y VODKA
1964 - REQUIEM POUR UN CAÏD
1964 - MORDUS DE PARIS .LES
1964 - GORILLES .LES
1964 - DÉCLIC ET DES CLAQUES
1964 - BONNE OCCASE .LA
1964 - ALLEZ FRANCE
1963 - MOTORISÉES .LES
1963 - PORTEUSE DE PAIN .LA
1963 - CHERCHEZ L'IDOLE
1963 - BON ROI DAGOBERT .LE
1963 - ASSASSIN VIENDRA CE SOIR .L'
1962 - VEINARDS .LES
1962 - EMPIRE DE LA NUIT .L'
1962 - CLÉMENTINE CHÉRIE
1961 - DANS LA GUEULE DU LOUP
1960 - SAHARA BRÛLE .LE
1960 - FORTUNAT
1960 - DANS L'EAU QUI FAIT DES BULLES
1959 - BUSINESS
1959 - MESSIEURS LES RONDS DE CUIR
1958 - JULIE LA ROUSSE
1958 - EN LÉGITIME DÉFENSE
1958 - CIGARETTES, WHISKY ET PETITES PÉPÉES
1958 - MIMI PINSON
1957 - TRIPORTEUR .LE
1957 - PARIS MUSIC-HALL
1957 - AMOUR EST EN JEU .L'
1957 - COMME UN CHEVEU SUR LA SOUPE
_______________________FIN_____________________