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Profession:
Acteur, réalisateur, scénariste et producteur américain.
Date et lieu de naissance:
06-05-1915, à Kenosha dans le Wisconsin aux États-Unis.
Date et lieu du décès:
10-10-1985, à Los Angeles en Californie aux États-Unis.
Cause du décès:
Crise cardiaque à l'âge de 70 ans.
Nom de naissance:
George Orson Welles - Il a été parfois crédité sous les noms de O.W. Jeeves ou G.O. Spelvin.
État civil:
Marié le 14 novembre 1934 avec l'actrice : VIRGINIA NICHOLSON - Divorcé le 01 février 1940)
Ils eurent un fils : Christopher, né en 1937.
Marié le 07 septembre 1943 avec l'actrice : RITA HAYWORTH - Divorcé le 01 décembre 1948)
Ils eurent une 1 fille : Rebecca Welles, née en 1944.
Marié le 08 mai 1955 avec l'actrice : PAOLA MORI - Jusqu'au décès d'Orson en 1985.
Ils eurent une fille : Beatrice, née en 1955.
Liaisons probable avec : Lucille Ball, Dolores Del Rio, Marlene Dietrich, Judy Garland, Billie Holiday, Eartha Kitt, Marilyn Monroe, Gloria Vanderbilt
Taille:
(187 cm)
Rita Hayworth sa deuxième épouse décédée en 1987 de la maladie de d'Alzheimer
Paola Mori sa troisième épouse décédée le 12-08-1986 est décédée dans un
accident de la route.
Après avoir perdu sa mère (qui était pianiste) à l'âge de 7 ans, puis son père (industriel et grand voyageur) à celui de 13 ans, le docteur Bernstein, ami de sa mère devient le tuteur de George Orson Welles.
À partir de 1938, Welles anime des émissions de radio et réalise de nombreuses fictions policières. S'il ne fallait en retenir qu'une seule, il faudrait se replonger dans l'incroyable mystification qu'il réussit en adaptant La guerre des mondes d'H.G. Welles. La nuit du 30 octobre 1938, il déclenche une véritable panique à travers tout le pays, faisant croire à l'invasion réelle des Martiens.
Son premier long métrage, Citizen Kane (1941), pour une large part autobiographique, révolutionne l'écriture cinématographique et le révèle d'emblée il n'a que 26 ans, comme un génie du septième art. La structure temporelle éclatée, les innovations techniques liées au traitement des couleurs, aux mouvements de caméra et aux cadrages audacieux en font l'une des œuvres les plus admirées de l'histoire du cinéma. Toutefois son film suivant.
Dernière mise à jour : 25 février 2007.
Ajout de la vidéo le 04 janvier 2010 par Philippe de CinéMémorial.
Sa mère était pianiste, son père industriel dilettante et grand voyageur. La légende, difficile à démêler de la réalité (en 1975, son film Vérités et Mensonges s'évertue à établir la vérité du mensonge, au moins chez les créateurs), veut qu'il ait été dès l'enfance un exceptionnel prodige.
Ainsi, âgé de sept ans, il joue le Roi Lear à lui seul! C'est à cet âge qu'il perd sa mère, puis, à treize ans, son père. Le docteur Bernstein, vieil ami de sa mère (dont il était épris), devient son tuteur. Quelque chose de cette enfance a nourri Citizen Kane. Orson voyage en Europe. À Paris, Houdini l'initie à la magie et à la prestidigitation. À Dublin, bluffant sur son expérience, il se fait engager par le Gate Theatre de renommée internationale. Il a seize ans. De retour aux États-Unis, après un crochet par l'Espagne, où il tâte de la tauromachie, il entre dans la troupe de Katherine Cornell, publie des nouvelles, édite un Shakespeare pour tous qui a du succès, et connaît un triomphe, d'acteur et de metteur en scène, lors du festival d'art dramatique qu'il organise pour son ancienne école, la Todd School (1934). Alors le " wonder boy" devient homme-orchestre.
Sous l'égide du rooseveltien Federal Theatre, il crée, en association avec John Houseman, sa propre troupe, le Mercury Theatre, démarre avec un Jules César en costumes de "chemises noires" fascistes, monte un Macbeth situé en Haïti, entièrement joué par des Noirs, les sorcières remplacées par des sorciers vaudous. Il tourne un petit film muet de cinq minutes, The Hearts of Age; par lui-même plus tard qualifié de "canular surréaliste" . Toujours en 1934, il débute à la radio (New York). Il y travaillera, avec quelques interruptions, jusqu'en 1947. L'une de ses séries d'adaptations littéraires s'intitule : La première personne du singulier; le "je" du narrateur devant provoquer l'identification. 30 octobre 1938 (les accords de Munich viennent d'avoir un mois) : Welles déclenche une incroyable panique en adaptant la Guerre des mondes; de H. G. Wells, que les auditeurs prennent pour argent comptant. Cet exploit insolite lui vaut, en 1939, un contrat sans équivalent dans l'histoire d'Hollywood. Humaniste, libéral et démocrate, Welles s'est rallié à la politique de Franklin D. Roosevelt à l'heure du New, puis de la lutte antifasciste. Il se fait journaliste, éditorialiste, conférencier, agitateur. Pour son premier film, il choisit d'adapter Au cœur des ténèbres; de Joseph Conrad. Il veut y expérimenter la "caméra subjective", la caméra se substituant au héros, toujours présent et toujours invisible. Le film trop coûteux ne se fait pas. (En 1947, mais avec la Dame du lac; Robert Montgomery tentera la même expérience et la ratera.) Welles tourne alors Citizen Kane (1941), un nouvel âge du cinéma commence. Film-enquête; Citizen Kane récupère le projet de caméra subjective, l'enquêteur et ses témoins apportant leur point de vue propre sur le héros. L'œuvre s'inspire assez étroitement de la carrière du magnat de la presse W. R. Hearst, lequel fait barrage au film sans pourtant obtenir son interdiction. Le succès de critique est énorme, le succès commercial médiocre.
La Splendeur des Amberson (1942) obtient des résultats analogues bien que sa narration respecte la chronologie. La nouveauté révolutionnaire du cinéma Wellesien déborde les habitudes du public. Tandis que le cinéaste enregistre au Mexique, au Brésil, en Argentine, les matériaux de It's All True (1942), semi documentaire en quatre épisodes qui restera inachevé, la RKO, réorganisée, fait modifier le montage des Amberson et enlève à Welles le tournage de Voyage au pays de la peur; confié à Norman Foster. C'est la rupture. Durant quatre ans, Welles ne sera plus qu'acteur. Pour "montrer qu'il peut être un aussi bon réalisateur que n'importe qui", il tourne le Criminel (1946), qu'il désavoue. Grâce à Rita Hayworth, sa deuxième épouse, dont il est en train de divorcer, il peut réaliser pour la Columbia la Dame de Shanghai (1948), dont chaque épisode est un morceau de bravoure. Il s'y investit tout autant que dans Citizen Kane et démontre cette fois encore son prodigieux talent à bâtir une œuvre forte sur le canevas le plus mince ou le plus rabâché.
Le style chez lui crée le sujet. Nouvel insuccès : producteur et public acceptent mal la mort symbolique que le cinéaste inflige à une star alors de première grandeur. Welles, par ailleurs, s'est couvert de dettes pour monter à la scène Autour du monde en 80 jours. L'été 1948, avec le Mercury Theatre, il filme Macbeth. Macbeth définit et porte à son sommet un genre, le "théâtre cinématographique", qui n'avait connu qu'ne unique approche : Henry V (1944), de Laurence Olivier. Là, le cinéma n'enregistre pas, n'orchestre pas, n'illustre pas la tragédie de Shakespeare : il la met en scène. Après Macbeth; Welles décide de s'établir en Europe. Il se veut libre et indépendant. Il produira lui-même ou coproduira ses films. Les financera avec ses gains d'acteur. Indépendance difficile, plusieurs des entreprises les plus chères à son cœur avorteront. Othello (1952), Falstaff (1966) poursuivent l'aventure esthétique inaugurée par Macbeth. Dossier secret (1955) renoue avec l'univers et la problématique de Citizen Kane; mais à travers l'écriture flamboyante de la Dame de Shanghai. Exceptionnellement tourné aux États-Unis, la Soif du mal (1958) - banal récit policier devenu vision shakespearienne du monde actuel - reste son chef-d'œuvre après Kane; sans doute, et avec Une histoire immortelle (1968), testament spirituel et artistique d'un Welles vieilli et apaisé. Réalisé entre-temps, le Procès (1962), sans trahir Kafka, rejette le désespoir total et la passivité de son héros. Le réalisme "excessif" (voire expressionniste) de Kane et de la Soif du mal y cède la place à un onirisme de cauchemar. Dès la fin des années 50, Orson Welles a dirigé ou participé à des émissions de télévision, aux Etats-Unis, en Grande-Bretagne, en France.
Ses dernières œuvres commercialement distribuées sont des "Films-essais" : Vérités et Mensonges; Filming Othello. Réhabilitant les valeurs, les techniques du muet (profondeur de champ, dynamique du cadre et de l'angle, plongées et contre plongées, longs plans fixes pour servir le jeu de l'acteur) et plaçant avant toute chose le montage parce qu'il est rythme et musique, Welles s'est fait simultanément le héraut d'un cinéma de la parole. " Dans l'écrivain/ metteur en scène, le premier a la prépondérance sur le second"; "le secret de mon travail c'est que tout est fondé sur la parole." Il se reconnaît un maître en Sacha Guitry. Avec Welles le parlant est réellement devenu parlant. Homme de spectacle, homme des médias, Welles a créé un art profondément accordé à la réalité de notre temps, à notre civilisation de la communication et du spectacle. Son œuvre emprunte au journal imprimé ou télévisé, à la radio, à la presse à sensation, à la publicité (Mes films sont rapides comme des films publicitaires"), au thriller, au mélodrame hollywoodien, qui tous lui fournissent des formes spontanément appropriées à l'expression du tragique contemporain. (Il a eu un précurseur en la personne de Fritz Lang.) Chez Welles, toute biographie - et chacun de ses films est le bilan d'une existence - devient théâtre, reportage, investigation labyrinthique, dossier d'enquête, rapports de témoins. Le réalisateur utilise l'objectif grand-angulaire pour la "fraîcheur de son regard" et parce qu'il donne un champ de vision voisin de celui de l'œil humain. Il pratique à sa convenance le découpage en plans-séquences aussi bien que le montage court (Citizen Kane comporte 562 plans, Othello en compte plus de 2 000).
Génie multiple, exubérant, désordonné, dont l'abondance de dons et la démesure ont fait tôt dire qu'il était un géant de la Renaissance, Welles s'est mis dans tous ses films, mais pour exorciser ses démons : "Vous êtes-vous demandé ce que je serais devenu si j'avais obéi à ma personnalité ?" Il y juge ses héros, presque toujours négatifs; il s'abstient de les condamner. Il dit : "Je suis de ceux qui sont nés pour jouer les rois." Les aventuriers de ses films sont autant de rois shakespeariens. Son œuvre entière conduit le rêve d'une grande royauté condamnée à mal finir, le plus étrange et le plus pathétique étant que Welles a fait ce rêve lucide dès son premier film, à 25 ans, et que finalement celui-ci s'est avéré exact. L'artiste ne capitule pas pour autant : "Je suis un pessimiste complet mais je suis allergique au désespoir". La place que l'acteur occupe - même dans le rôle d'un personnage déchu, d'un truqueur dont la magie achoppe - et que sa puissance physique, son omniprésence démiurgique, ou démoniaque, ne laissent pas oublier un moment, cette place devient, quel qu'en soit le scénario, le pôle magnétique de ses films. Il s'ensuit que l'œuvre de l'auteur Welles a reçu, ineffaçablement, l'empreinte de l'homme, lourd, inquiétant, idole devenue presque immobile dans un univers de masques et de désastres, et que cette même empreinte tend à s'imprimer dans la pâte, bien souvent médiocre, hélas!, des films des autres lorsqu'il y est convié, au premier rang ou, de plus en plus, à celui d'utilité.
SES RÉCOMPENSES :
1985 - Prix pour l'ensemble de sa carrière - National Board of Review, États-Unis.
1984 - Prix pour l'ensemble de sa carrière - Guilde des réalisateurs américains, États-Unis.
1983 - Prix Luchino Visconti - Prix David di Donatello, Italie.
1978 - Prix pour l'ensemble de sa carrière - Association des critiques de cinéma de Los Angeles, États-Unis.
1975 - Prix pour l'ensemble de sa carrière - American Film Institut, États-Unis.
1971 - Oscar d'Honneur - Academy Awards, États-Unis.
1970 - Lion d'Or - Pour sa carrière - Festival du cinéma de Venise, Italie.
1966 - Pour : FALSTAFF - Grand Prix Technique du Festival - Festival du cinéma de Cannes, France.
1966 - Pour : FALSTAFF - Prix du 20ème anniversaire - Festival du cinéma de Cannes, France.
1964 - Pour : LE PROCÈS - Prix du meilleur film - Syndicat français de la critique du cinéma, France.
1962 - Prix Méliès, France.
1959 - Pour : THE FOUNTAIN OF YOUTH - (Court métrage pour la télévision) - Prix Peabody - Peabody Awards, États-Unis.
1959 - Pour : LE GÉNIE DU MAL - Prix d'interprétation masculine - Festival du cinéma de Cannes, France.
1952 - Pour : OTHELLO - Grand Prix du Festival - Festival du cinéma de Cannes, France.
1942 - Pour : CITIZEN KANE - Oscar - Meilleur scénario original, États-Unis.
87 LONGS MÉTRAGES DÉTAILLÉS
2018 - DE L'AUTRE CÔTÉ DU VENT
1985 - SOMEONE TO LOVE
1983 - HOT MONEY
1983 - OÙ EST PARSIFAL
1982 - SLAPSTICK OF ANOTHER KIND
1981 - FOLLE HISTOIRE DU MONDE .LA
1981 - BUTTERFLY
1980 - TAJNA NIKOLE TESLE
1979 - DOUBLE MAC GUFFIN .THE
1979 - MUPPETS ÇA C'EST DU CINÉMA .LES
1977 - GRANDE BATAILLE .LA
1976 - VOYAGE DES DAMNÉS .LE
1974 - DIX PETITS NÈGRES
1973 - CINQUIÈME OFFENSIVE .LA
1972 - NECROMANCY
1972 - ATTENTION AU LAPIN
1972 - MALPERTUIS
1972 - ÎLE AU TRÉSOR .L'
1972 - OTHER SIDE OF THE WIND .THE
1971 - DÉCADE PRODIGIEUSE .LA
1971 - COIN TRANQUILLE .UN
1969 - WATERLOO
1970 - CATCH 22
1969 - POUR LA CONQUÊTE DE ROME (SECONDE PARTIE)
1969 - LETTRE DU KREMLIN .LA
1969 - DOUZE ET UN
1969 - COMMENCEZ LA RÉVOLUTION SANS NOUS
1969 - BATAILLE DE LA NERETVA .LA
1968 - TROIS POUR UN MASSACRE
1968 - POUR LA CONQUÊTE DE ROME (1ÈRE PARTIE)
1968 - HISTOIRE IMMORTELLE .UNE
1968 - ÉTOILE DU SUD .L'
1967 - CRI DANS L'OMBRE .UN
1967 - DEEP .THE
1967 - QU'ARRIVERA-T-IL APRÈS
1967 - OEDIPE ROI
1967 - CASINO ROYALE
1966 - HOMME POUR L'ÉTERNITÉ .UN
1966 - BIBLE .LA
1966 - MARIN DE GIBRALTAR .LE
1965 - PARIS BRÛLE-T-IL
1965 - FALSTAFF
1964 - FABULEUSE AVENTURE DE MARCO POLO .LA
1963 - ROGOPAG
1963 - HÔTEL INTERNATIONAL
1962 - PROCÈS .LE
1962 - HUIS CLOS
1961 - ROI DES ROIS .LE
1961 - LA FAYETTE
1960 - TARTARES .LES
1960 - DRAME DANS UN MIROIR
1959 - DAVID ET GOLIATH
1959 - VISA POUR HONG KONG
1959 - AUSTERLITZ
1958 - VIKINGS .LES
1958 - SOIF DU MAL .LA
1958 - RACINES DU CIEL .LES
1958 - GÉNIE DU MAL .LE
1958 - FEUX DE L'ÉTÉ .LES
1957 - SALAIRE DU DIABLE .LE
1956 - MOBY DICK
1955 - DOSSIER SECRET
1954 - TROIS MEURTRES
1954 - NAPOLÉON
1953 - SI VERSAILLES M'ÉTAIT CONTÉ
1953 - RÉVOLTE DANS LA VALLÉE
1953 - HOMME LA BÊTE ET LA VERTU .L'
1952 - AFFAIRE MANDERSON .L'
1951 - OTHELLO
1950 - ROSE NOIRE .LA
1949 - TROISIÈME HOMME .LE
1949 - PORTRAIT D'UN ASSASSIN
1949 - ÉCHEC À BORGIA
1949 - CAGLIOSTRO
1947 - MONSIEUR VERDOUX
1947 - MACBETH
1947 - DAME DE SHANGHAI .LA
1946 - DUEL AU SOLEIL
1946 - CRIMINEL .LE
1945 - DEMAIN VIENDRA TOUJOURS
1944 - HOLLYWOOD PARADE
1943 - JANE EYRE
1942 - VOYAGE AU PAYS DE LA PEUR
1942 - SPLENDEUR DES AMBERSON .LA
1941 - CITIZEN KANE
1940 - ROBINSON DES MERS DU SUD .LES
8 PARTICIPATIONS POUR LA TÉLÉVISION
1980 - SHOGUN
1978 - A WOMAN CALLED MOSES
1977 - IT HAPPENED ONE CHRISTMAS
1973 - MAN WHO CAME TO DINNER .THE
1970 - UPON THIS ROCK
1969 - MARCHAND DE VENISE .LE
Téléfilm - Réal+Scén+interprétation : Orson Welles
1964 - IN THE LAND OF DON QUIXOTE
1955 - Orson Welles SKETCHBOOK .THE
SES COURTS MÉTRAGES ET DOCUMENTAIRES
1985 - MAGIC SHOW
Court métrage - Réal+Scén+Prod : Orson Welles
1984 - IN OUR HANDS
1984 - SPIRIT OF CHARLES LINDBERGH .THE
1984 - CHEMIN VERS BRESSON .LE
1981 - FILMING : THE TRIAL
1981 - GÉNOCIDE
1981 - MAN WHO SAW TOMORROW .THE
1980 - GREENSTONE .THE
1979 - LATE GREAT PLANET EARTH .THE
1978 - FILMING OTHELLO
1976 - NBC : THE FIRST FIFTY YEARS
1974 - LÉGENDE UNE VIE .UNE : CITIZEN WELLES
1973 - VÉRITÉS ET MENSONGES
1971 - SALVADOR DALI
1971 - LONDON
1971 - DIRECTED BY JOHN FORD
1968 - PORTRAIT : ORSON WELLES
1967 - VIENNA
1967 - DÉSORDRE À VINGT ANS .LE
1965 - FINEST HOURS .THE
1964 - VIE EXTRAORDINAIRE DE WINSTON CHURCHILL .LA
1959 - SEIGNEURS DE LA FORÊT .LES
1958 - SOUTH SEAS ADVENTURE
1958 - ORSON WELLES AT LARGE : PORTRAIT OF GINA
1957 - FOUNTAIN OF YOUTH .THE
1956 - ORSON WELLES AND PEOPLE
1955 - AROUND THE WORLD WITH ORSON WELLES
1952 - RETOUR À GLENNASCAUL
1949 - DÉSORDRE .LE
1943 - SHOW BUSINESS AT WAR
1941 - MEET THE STARS 2 : BABY STARS
1938 - TOO MUCH JOHNSON
1937 - TERRE D'ESPAGNE
1934 - HEARTS OF AGE .THE
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04-01-2010 21:58:14