NADIA BARENTIN

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Profession:
Actrice française.

Date et lieu de naissance:
17-10-1936, à Paris 14e arrondissement, France.

Date et lieu du décès:
22-03-2011, à Paris 15e arrondissement, France.

Cause du décès:
Des suites d'une longue maladie, à l'âge de 74 ans.

Nom de naissance:
Marthe Jeanne Barentin.

État civil:

Taille:
?

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Anecdotes

Au cinéma, elle a souvent tourné avec des membres de l'équipe du Splendid (Josiane Balasko, Christian Clavier, Michel Blanc, Gérard Jugnot). Elle a également participé à de nombreux téléfilms et séries pour la télévision. Le grand public la connaît sous les traits de la Mère Supérieure dans la série Louis la Brocante. Elle meurt en mars 2011, peu après le tournage du film Parlez-moi de vous.

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Biographie

Hommage à NADIA BARENTIN

Ajout de la vidéo le 24 novembre 2016 par Philippe de CinéMémorial

 

Née le 17 octobre 1936 à Paris, Nadia Barentin débute sur les planches adolescente lors de la création de « Ardèle ou la Marguerite » de Jean Anouilh à la Comédie des Champs-Elysées en 1948 avec Marcel Pérès et Jacques Castelot.

Lorsque Michel Saint-Denis prend la direction du Centre Dramatique de l'Est en 1953, Nadia Barentin joue dans plusieurs pièces à Colmar « Le songe d'une nuit d'été » de Shakespeare, « On ne badine pas avec l'amour » de Musset ou « L'épreuve » de Marivaux. De retour à Paris, elle est intègre la Compagnie de Jacques Fabbri à la fin des années cinquante. Elle va connaître un succès considérable avec la création de « Huit femmes » de Robert Thomas mis en scène par Jean Le Poulain avec Denise Grey où elle incarne la femme de chambre. Créée en 1961 au Théâtre Edouard VII puis jouée au Théâtre des Bouffes-Parisiens, cette pièce est reprise en 1972 où Mony Dalmès reprend le rôle de Denise Grey. Au-delà de ce théâtre de boulevard, elle côtoie tout au long de sa carrière des partenaires prestigieux comme Pierre Brasseur dans « Tim » (1964), Jean-Claude Brialy pour « Madame est sortie » (1980), Jean Marais dans « Du vent dans les branches de Saffaras » (1981) ou Jean-Pierre Marielle dans « Clérambard » (1986). Elle est aussi dirigée par Raymond Rouleau, Jean Mercure, Jean-Luc Tardieu et à plusieurs reprises par Jacques Seiler. Carrière discrète néanmoins récompensée par le Prix de la meilleure comédienne pour « La maison des coeurs brisés » et « Autour de Mortin » en 1979 ainsi que par deux nominations au Molière de la meilleure comédienne dans un second rôle pour « Monsieur Krebs et Rosalie » (1993) et « La griffe » (2002) avec Muriel Robin.

Comparée à cette carrière théâtrale, les débuts cinématographiques de Nadia Barentin paraissent bien ternes. Certes, elle apparaît pour la première fois à l'écran dans « Merveilleuse Angélique » (1965) de Bernard Borderie avec Michèle Mercier mais ces débuts s'avèrent sans lendemain. A partir des années soixante-dix, elle tourne épisodiquement dans des comédies à succès « On a retrouvé la 7ème Compagnie » (1976) de Robert Lamoureux, « Viens chez moi, j'habite chez une copine » (1980) de Patrice Leconte ou « Tatie Danielle » (1989) de Etienne Chatiliez. Mais sa carrière va être lancée avec des seconds rôles au cours de l'année 1994 dans la comédie « Le sourire » de Claude Miller avec Jean-Pierre Marielle et le drame psychologique « Petits arrangements avec la mort » de Pascale Ferran récompensé de la Caméra d'or au Festival de Cannes. Dès lors, elle complète régulièrement le casting de films remarqués « Un héros très discret » (1995) de Jacques Audiard, « Les blessures assassines » (1999) de Jean-Pierre Denis, « Se souvenir des belles choses » (2000) de Zabou Breitman ou « L'équipier » (2003) de Philippe Lioret.

Mais pour une génération de téléspectateurs, le visage de Nadia Barentin va être associé au rôle de la Mère supérieure dans « Louis la Brocante » (1998) avec Victor Lanoux où elle apparaît épisodiquement dès la première saison avant d'en devenir un personnage récurrent dans une trentaine d'épisodes. Très sollicité par la télévision, elle joue également dans des épisodes de « Julie Lescaut » avec Véronique Genest ou de « Maigret » avec Bruno Cremer ainsi que dans la série « Petits meurtres en famille » (2006) avec Robert Hossein. Alors qu'elle venait d'achever le tournage de « La nuit, je mens » (2010) de Pierre Pinaud avec Karin Viard, elle décède à l'âge de 74 ans des suites d'une longue maladie le 22 mars 2011 à Paris.


Source : filmographie.skyrock.com- Fait le 24 novembre 2016 par Philippe de CinéMémorial.