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Profession:
Actrice et productrice américaine.
Date et lieu de naissance:
08-04-1892, à Toronto, Ontario, Canada.
Date et lieu du décès:
29-05-1979, à Santa Monica, Californie, États-Unis.
Cause du décès:
Hémorragie cérébrale à l'âge de 86 ans.
Nom de naissance:
Gladys Louise Smith. - Surnom : Baby Gladys - La petite fiancée de l'Amérique.
État civil:
Mariée le 07 janvier 1911 avec l'acteur : OWEN MOORE - Divorcée 02 mars 1920.
Mariée le 28 mars 1920 avec : l'acteur DOUGLAS FAIRBANKS - Divorcée le 10 janvier 1936.
Mariée le 26 juin 1937 avec : CHARLES ROGERS DIT BUDDY - Jusqu'à son décès le 29 mai 1979.
Ils eurent deux enfants.
Taille:
(1m54)
La mère de Mary Pickford (Charlotte Smith) était actrice. Née à Toronto, Ontario, Canada en 1873 est décédée d'un cancer le 22 mars 1928 à Beverly Hills, Californie.
Également une soeur Lottie qui elle aussi était actrice, elle était née également en Ontario le 09 juin 1895, et décéda d'une crise cardiaque le 09 décembre 1936 à Los Angeles, Californie.
David W. Griffith découvre Mary Pickford sur une scène new-yorkaise, l'engage et la dirige dans Son premier biscuit (1909), point de départ d'une carrière prolifique.
De 1909 à 1912, Mary sera la vedette de près de cent cinquante films où elle incarne une fragile jeune fille en butte à la méchanceté humaine. Hors écran, la tendre héroïne est une femme d'affaires qui, en cinq ans, fait passer son salaire hebdomadaire de 40 à 10 000 dollars. " Elle possédait un tiroir-caisse dans sa tête ", écrira Adolphe Zukor, patron de la Paramount où elle tournera quelques-uns de ses plus grands succès comme Madame Butterfly (1915), Pauvre Petite Fille riche (1917) et L'Enfant de la forêt (1918).
Mary Pickford fonde en 1919, avec Charlie Chaplin et Douglas Fairbanks, la compagnie United Artists sous l'égide de laquelle elle va interpréter Polyanna (1920) et Tess au pays des tempêtes (1922), ses derniers triomphes. Mary, en effet, n'a plus le physique juvénile qui fit sa gloire. Elle tente alors de jouer les héroïnes plus âgées (Rosita, d'Ernst Lubitsch, 1923) et, face aux réticences du public, revient à des rôles d'adolescente (La Petite Annie, 1925) où elle n'est plus crédible. Dès lors, elle va espacer ses apparitions à l'écran (six films de 1926 à 1933), puis se consacrer à la gestion de sa fortune.
Son frère Jack Pickford était acteur, réalisateur, né le 18 août 1896, Toronto, Ontario, Canada, décédé le 03 janvier 1933.photos
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Fait le 27 octobre 2013 par Philippe de CinéMémorial
Biographie écrite un peu avant sa mort.
De tous les extraordinaires personnages de l'écran américain, elle bat incontestablement le record. C'est une légende vivante, d'autres rectifient : une morte-vivante. On parle d'elle ainsi à Hollywood, où elle vit toujours mais où personne ne l'a plus vue depuis des années. On sait qu'elle est vivante, c'est tout, mais personne n'est plus admis à Pickfair, princière demeure où défilèrent des années durant tous les grands, toutes les célébrités de passage en Californie. Pickfair contraction de Pickford et Fairbanks, c'est le cadeau de mariage que son deuxième mari, Douglas Fairbanks Senior lui offrit quand ils purent enfin s'unir officiellement après avoir dû soigneusement cacher leur liaison, l'un et l'autre étant encore unis à d'autres partenaires. C'est une spacieuse et jolie maison, certes, mais pas la plus grandiose d'Hollywood. Actuellement, elle est une sorte de musée du souvenir, où la vie s'est pratiquement arrêtée et qui deviendra le reliquaire Pickford une fois disparue la diaphane Mary, aujourd'hui octogénaire. Elle est née le 9 avril 1893 à Toronto, au Canada.
C'est déjà le royaume des ombres feutrées, ce Pickfair, et ce depuis que Mary, sur invitation de la Cinémathèque Française, vint à Paris en 1965 afin d'assister à une rétrospective de ses films. Une fois rentrée chez elle, elle se cloîtra dans sa grande chambre à coucher du second étage et n'en est pratiquement plus sortie. Elle a dit : « Les gens m'ont connue et aimée sous les traits de la petite fiancée du monde. Je ne veux absolument pas qu'ils me voient maintenant sous les traits d'une petite vieille... ». Et elle a tenu parole, refusant même de voir Lillian Gish, sa plus vieille amie, et le centenaire Adolphe Zukor. Seuls ont accès à ce sanctuaire, hormis son troisième mari, Charles Rogers, qui dort dans un modeste lit de la grande chambre, son beau-fils Douglas Fairbanks Jr., qui y garde ses grandes et petites entrées et qu'elle adore, et sa nièce Gwynne, domiciliée en Espagne mais qui arrive dare-dare sitôt que Mary l'appelle. Elle a aussi un valet d'origine belge et cinq servantes. Seul le premier a le droit de pénétrer dans la chambre interdite. Ainsi, en dépit de tout, Mary réussit à maintenir intacte son étonnante légende. Pendant plus de vingt ans, elle règna sur le cinéma américain, formant avec Douglas Fairbanks un couple royal à aucun autre comparable. Une popularité extraordinaire ! Une association aussi qui semblait à l'épreuve de toutes les tempêtes, des ouragans les plus furieux, laquelle se défit néanmoins en 1936. C'était la deuxième fois que Mary se sentit soudain seule, abandonnée. Un divorce l'avait précédemment séparée de son premier époux, l'acteur Owen Moore, à plusieurs reprises son partenaire à l'écran mais qui avait sombré dans l'alcoolisme.
En 1937, après qu'elle eût laissé se cicatriser un coeur durement malemené lors de mue ce second divorce, elle épousa Charles Rogers qui, de son propre aveu, l'adorait en silence depuis 1927, lorsqu'il lui donna la réplique dans « La Petite Vendeuse », une de ces sentimentales bluettes qui avaient cours à l'époque et où excellait Mary, murée dans sa légende de jeune fille à peine nubile alors qu'elle avait à l'époque 34 ans. Charles, Buddy pour Mary et quelques rares intimes, est toujours là, veillant en permanence, tel un fidèle Saint Bernard, sur sa récluse. Un extraordinaire et touchant exemple de dévotion : une autre légende en quelque sorte. En homme d'affaires avisé, il gère celles de sa femme, riche d'une fortune estimée à plus de cinquante millions de dollars. Jadis jeune premier en vogue. Buddy a maintenant des cheveux blancs, gardant cependant toute sa séduction. Il reste pour Mary le compagnon des bons et moins bons jours. Pourtant, la légende veut qu'elle n'a pas oublié, loin de là même, le cher « Doug » dont elle affirme, elle qui croit fermement aux fantômes et pratique l'occultisme, qu'il lui rend régulièrement visite...
Une vie surprenante et, en même temps, une carrière qui ne le fut pas moins. Mary, encore Gladys à l'époque, commença à travailler à cinq ans, d'où une éducation plus que négligée. Sa mère le père était décédé avait trois enfants en bas âge à élever et le spectre de la misère guettait. C'était l'époque où le mélo triomphait au théâtre et il n'avait « accessoire » plus touchant dans ces larmoyantes histoires qu'un frêle enfant. Gladys Smith, de ce fait, fut lancée dans le monde du théâtre comme devait l'être bien plus tard Shirley Temple. Qualité la plus marquante de cette future étoile en herbe : l'ambition, cette ambition qu'elle devait cultiver toute sa vie durant, ce qui lui permit, car elle disposait aussi un sens des réalités très averti, d'amasser des sacs d'or.
La course au rôle resta le grand souci de la tribu Smith des années durant. Il y eut celles des vaches maigres comme des vaches grasses plus tard. Lorsque Broadway, la Mecque du théâtre américain, ou les entrepreneurs de tournées disaient « rien pour aujourd'hui », il restait comme dernière ressource le cinéma, encore à l'état tout à fait primitif à l'époque. Gladys en fit, à son corps défendant bien sûr, à raison de deux ou trois courts métrages par semaine. Mais elle ne cachait pas son mépris pour cette façon de gagner le pain quotidien, pareille en cela aux autres comédiens de théâtre, préjugé qui allait foudre au fil des années. C'est ainsi que Gladys Smith se prit progressivement d'enthousiasme pour un mode d'expression dont elle sut réaliser l'essor. Elle allait d'ailleurs contribuer à conférer ses titres de gloire, en le sortant de l'ornière des « nickleodeons », ces appareils à sous où l'on pouvait voir pour une très modeste obole des scènes comiques ou mélodramatiques résumant le cinéma de ces années-là.
C'est ainsi qu'elle réussit à devenir l'incontestable numéro 1 de l'écran américain, bientôt baptisée « la petite fiancée de l'Amérique », bien meilleure actrice que ce surnom sacré impliquait. Quand on revoit aujourd'hui certaines de ces vieilles bandes la Fondation Mary Pickford a contribué à les sauver de la destruction comme de l'oubli, on s'aperçoit que Mary Pickford,ex-Gladys Smith, en dépit de l'artifice de ses boucles dorées et d'histoires aux situations stéréotypées, fut une authentique comédienne, au talent bien souvent sous-estimé. Elle entama cette carrière en 1905 à raison de cinq dollars par jour comme cachet. Elle put de ce fait contribuer à faire vivre sa famille. Telle était son ambition démésurée que, quelques années après, son compte en banque se montait à un million et qu'elle eut son propre studio. Elle n'avait que 26 ans quand, avec Douglas Fairbanks, Charles Chaplin et D.W. Griffith, elle fonda les Artistes Associés : le sommet d'une étonnante ascension.
Aujourd'hui, elle n'est plus qu'une ombre fragile, qui vit de souvenirs, avec qui on correspond par téléphone lorsqu'elle consent à parler, mais la plupart de ses contemporains sont morts et elle n'a pas consenti à se faire de nouveaux amis, dont les jambes, atrophiées par un trop long séjour au lit, ne répondent plus à l'effort exigé. Cependant, son esprit demeure vivace et elle se tient au courant de l'actualité cinématographique. Elle continue aussi à imposer ses volontés. Elle déteste les films contemporains : « Un cloaque », a-t-elle déclaré. Il est vrai que chacun de ceux qu'elle tourna visait le grand public auquel elle appartint corps et âme, avec un total don de soi. A ce titre, elle est depuis longtemps entrée dans une prestigieuse légende.
Son empreinte d'immortalité repose au Walk of Fame, au 6282 Hollywood
Boulevard.
1976 - Oscar d’Honneur aux Academy Awards, États-Unis.
1929 - Pour : Coquette Oscar - Meilleure actrice, États-Unis.
66 LONGS MÉTRAGES
1949 - PÊCHE AU TRÉSOR .LA
1948 - HOMME AUX LUNETTES D'ÉCAILLE .L'
1947 - ADVENTURES OF DON COYOTE
1947 - STORK BITES MAN
1946 - LITTLE LODINE
1946 - SUSIE STEPS OUT
1946 - ORPHELIN .L'
1936 - JOYEUX BANDIT .LE
1936 - ONE RAINY AFTERNOON
1933 - SECRETS
1931 - KIKI
1930 - FOREVER YOURS
1929 - MÉGÈRE APPRIVOISÉE .LA
1929 - COQUETTE
1928 - GAUCHO .LE
1927 - POTSELUJ MERI PICKFORD
1927 - PETITE VENDEUSE .LA
1926 - PIRATE NOIR .LE
1926 - MOINEAUX .LES
1925 - BEN HUR
1925 - PETITE ANNIE .LA
1924 - DOROTHY VERNON DE HADDON HALL
1923 - HOLLYWOOD
1923 - ROSITA, CHANTEUSE DES RUES
1922 - TESS AU PAYS DES TEMPÊTES
1921 - PETIT LORD FAUNTLEROY .LE
1921 - PAR L'ENTRÉE DE SERVICE
1921 - NUT .THE
1921 - SIGNAL DE L'AMOUR .LE
1920 - POLLYANNA
1920 - RÊVE ET RÉALITÉ
1919 - FILLE DES MONTS .LA
1919 - PAPA LONGUES JAMBES
1919 - TRÉSOR .LE
1919 - DANS LES BAS-FONDS
1918 - ONE HUNDRED PERCENT AMERICAN
1918 - PETITE VIVANDIÈRE .LA
1918 - ÉCOLE DU BONHEUR .L'
1918 - À CHACUN SA VIE
1918 - ENFANT DE LA FORÊT .L'
1918 - ROMAN DE MARY .LE
1917 - WAR RELIEF
1917 - PETITE PRINCESSE .LA
1917 - PETIT DÉMON .LE
1917 - PETITE AMÉRICAINE .LA
1917 - BÊTE ENCHAÎNÉE .LA
1917 - PAUVRE PETITE FILLE RICHE .UNE
1917 - FILLE D'ÉCOSSE
1916 - MISS BENGALI
1916 - BOUT DE MAMAN
1916 - ANGE GARDIEN .L'
1916 - POOR LITTLE PEPPINA
1915 - ENFANT TROUVÉ .L'
1915 - LITTLE PAL
1915 - FANCHON, THE CRICKET
1915 - BROKEN HEARTS
1915 - MOLLY
1915 - MADAME BUTTERFLY
1915 - ROMANCE D'AUTREFOIS
1915 - AUBE DU LENDEMAIN .L'
1915 - RAGS
1915 - MISTRESS NELL
1914 - CENDRILLON
1914 - BEHIND THE SCENES
1914 - SUCH A LITTLE QUEEN
1914 - CLAN DES AIGLES .LE
1914 - TESS AU PAYS DES TEMPÊTES
1914 - BON PETIT DIABLE .UN
221 COURTS MÉTRAGES et 4 DOCUMENTAIRES :
1997 - MARY PICKFORD : A LIFE ON FILM
1995 - FIRST 100 YEARS .THE : A CELEBRATION OF AMERICAN MOVIES
1967 - HOLLYWOOD USA
1942 - HEDDA HOPPER’S HOLLYWOOD n°6
1941 - PICTURE PEOPLE No. 3 : HOBBIES OF THE STARS
1940 - MEET THE STARS #1: CHINESE GARDEN FESTIVAL
1939 - HOLLYWOOD HOBBIES
1937 - SCREEN SNAPSHOTS SERIES 17 No. 2
1935 - STAR NIGHT AT THE COCOANUT GROVE
1934 - HOLLYWOOD HOBBIES
1933 - HOLLYWOOD ON PARADE NO.9
1932 - TALKING SCREEN SNAPSHOTS
1932 - SCREEN SNAPSHOTS
1930 - VOICE OF HOLLYWOOD No. 7 .THE
1930 - VOICE OF HOLLYWOOD No. 15
1930 - SCREEN SNAPSHOTS SERIES 9, NO. 24
1930 - SCREEN SNAPSHOTS SERIES 9, No. 23
1930 - SCREEN SNAPSHOTS SERIES 9, No. 22
1930 - SCREEN SNAPSHOTS SERIEs 9, No. 21
1930 - SCREEN SNAPSHOTS SERIES 9, No. 14
1930 - SCREEN SNAPSHOTS SERIES 10, No. 6
1930 - SCREEN SNAPSHOTS SERIES 10, No. 5
1925 - SCREEN SNAPSHOTS, SERIES 5, No. 14
1925 - SCREEN SNAPSHOTS No. 2
1923 - SCREEN SNAPSHOTS, SERIES 4, No. 8
1923 - SCREEN SNAPSHOTS, SERIES 4, No. 5
1923 - SCREEN SNAPSHOTS, SERIES 4, No. 2
1922 - SCREEN SNAPSHOTS, SERIES 2, No. 22-F
1921 - SCREEN SNAPSHOTS, SERIES 2, No. 14-F
1921 - SCREEN SNAPSHOTS, SERIES 2, No. 1-F
1918 - UNITED STATES FOURTH LIBERTY LOAN DRIVE
1917 - ALL-STAR PRODUCTION OF PATRIOTIC EPISODES FOR THE SECOND LIBERTY LOAN
1914 - COEURS À LA DÉRIVE
1913 - WHEN FATE DECREES
1913 - IN THE BISHOP’S CARRIAGE
1913 - FATE
1913 - CAPRICE
1912 - WON BY A FISH
1912 - WITH THE ENEMY’S HELP
1912 - UNWELCOME GUEST .THE
1912 - SO NEAR, YET SO FAR
1912 - SCHOOLTEACHER AND THE WAIF .THE
1912 - ONE SHE LOVED .THE
1912 - OLD ACTOR .THE
1912 - NARROW ROAD .THE
1912 - MY BABY
1912 - MENDER OF NETS .THE
1912 - LENA AND THE GEESE
1912 - JUST LIKE A WOMAN
1912 - IOLA’S PROMISE
1912 - INNER CIRCLE .THE
1912 - INFORMER .THE
1912 - HONOR THY FATHER
1912 - HOME FOLKS
1912 - GRANNIE
1912 - FRIENDS
1912 - FEMALE OF THE SPECIES .THE
1912 - FATE’S INTERCEPTION
1912 - CHAPEAU DE NEW YORK .LE
1912 - BÊTE AUX ABOIS .UNE
1912 - AN INDIAN SUMMER
1912 - A SIREN OF IMPULSE
1912 - A PUEBLO ROMANCE
1912 - A PUEBLO LEGEND
1912 - A LODGING FOR A NIGHT
1912 - A FEUD IN THE KENTUCKY HILLS
1912 - A CHILD’S REMORSE
1911 - WHEN THE CAT’S AWAY
1911 - WHEN A MAN LOVES
1911 - TWEEN TWO LOVES
1911 - TROIS SOEURS .LES
1911 - TOSS OF A COIN .THE
1911 - THEIR FIRST MISUNDERSTANDING
1911 - TEMPTRESS .THE
1911 - SWEET MEMORIES
1911 - STAMPEDE .THE
1911 - SENTINEL ASLEEP .THE
1911 - SECOND SIGHT
1911 - SECOND SIGHT
1911 - SCIENCE
1911 - RÊVE .LE
1911 - PORTRAIT .THE
1911 - PICTURELAND
1911 - PETIT CHAPERON ROUGE .LE
1911 - MIRROR .THE
1911 - MESSAGE IN THE BOTTLE .THE
1911 - MENDER OF NETS .THE
1911 - MASTER AND THE MAN .THE
1911 - MAID OR MAN
1911 - MADAME REX
1911 - LOVE HEEDS NOT THE SHOWERS
1911 - LIGHTHOUSE KEEPER .THE
1911 - ITALIAN BARBER .THE
1911 - IN THE SULTAN’S GARDEN
1911 - IN OLD MADRID
1911 - HIS DRESS SHIRT
1911 - HER DARKEST HOUR
1911 - FROM THE BOTTOM OF THE SEA
1911 - FOR THE QUEEN’S HONOR
1911 - FOR HER BROTHER’S SAKE
1911 - FISHER-MAID .THE
1911 - FAIR DENTIST .THE
1911 - COURTING OF MARY .THE
1911 - CONVERT .THE
1911 - CONSCIENCE
1911 - CALL OF THE SONG .THE
1911 - CADDY’S DREAM .THE
1911 - BY THE HOUSE THAT JACK BUILT
1911 - BETTER WAY .THE
1911 - BEHIND THE STOCKADE
1911 - BACK TO THE SOIL
1911 - AT THE DUKE’S COMMAND
1911 - AT A QUARTER OF TWO
1911 - ARTFUL KATE
1911 - AGGRESSOR .THE
1911 - A SKATING BUG
1911 - A MANLY MAN
1911 - A GASOLINE ENGAGEMENT
1911 - A DOG’S TALE
1911 - A DECREE OF DESTINY
1910 - WOMAN FROM MELLON’S .THE
1910 - WILFUL PEGGY
1910 - WHEN WE WERE IN OUR TEENS
1910 - WHAT THE DAISY SAID
1910 - WAITER N° 5
1910 - USURIER .L'
1910 - UNCHANGING SEA .THE
1910 - TWO BROTHERS .THE
1910 - TWISTED TRAIL .THE
1910 - THREAD OF DESTINY .THE
1910 - THAT CHINK AT GOLDEN GULCH
1910 - SUNSHINE SUE
1910 - SORROWS OF THE UNFAITHFUL .THE
1910 - SONG OF WILDWOOD FLUTE .THE
1910 - SMOKER .THE
1910 - SIMPLE CHARITY
1910 - SERIOUS SIXTEEN
1910 - ROSES BLANCHES
1910 - RÉVOLTÉ .LE
1910 - RAMONA
1910 - OH ! CE MAL DE DENT !
1910 - NEWLYWEDS .THE
1910 - NEVER AGAIN !
1910 - MUGGY’S FIRST SWEETHEART
1910 - MUGGSY BECOMES A HERO
1910 - MAY AND DECEMBER
1910 - MASHER .THE
1910 - LOVE AMONG THE ROSES
1910 - LITTLE NELL’S TOBACCO
1910 - KID .THE
1910 - IN THE SEASONS OF BUDS
1910 - IN THE BORDER STATES
1910 - HIS LAST DOLLAR
1910 - FACE AT THE WINDOW
1910 - EXAMINATION DAY AT SCHOOL
1910 - ENGLISHMAN AND THE GIRL .THE
1910 - COEUR DE SOLDAT
1910 - CALL .THE
1910 - ANGE DU BONHEUR .L'
1910 - AN ARCADIAN MAID
1910 - AN AFFAIR OF HEARTS
1910 - ALL ON ACCOUNT OF THE MILK
1910 - AINSI VA LA VIE
1910 - A VICTIM OF JEALOUSY
1910 - A SUMMER TRAGEDY
1910 - A ROMANCE OF THE WESTERN HILLS
1910 - A RICH REVENGE
1910 - A PLAIN SONG
1910 - A LUCKY TOOTHACHE
1910 - A GOLD NECKLACE
1910 - A FLASH OF LIGHT
1910 - A CHILD’S STRATAGEM
1910 - A CHILD’S IMPULSE
1909 - WHAT’S YOUR HURRY ?
1909 - WAY OF MAN .THE
1909 - WANTED, A CHILD
1909 - VILLA SOLITAIRE .LA
1909 - TWO MEMORIES
1909 - TRICK THAT FAILED .THE
1909 - TO SAVE HER SOUL
1909 - THEY WOULD ELOPE
1909 - TENDER HEARTS
1909 - SWEET AND TWENTY
1909 - SON’S RETURN .THE
1909 - SON PREMIER BISCUIT
1909 - SLAVE .THE
1909 - SEPTIÈME JOUR .LE
1909 - RÉVEIL .LE
1909 - RESTORATION .THE
1909 - RENUNCIATION .THE
1909 - RENUNCIATION .THE
1909 - RENÉGATS DE 1776 .LES
1909 - PEACHBASKET HAT .THE
1909 - OH, UNCLE !
1909 - MOUNTAINEER’S HONOR
1909 - MEXICAN SWEETHEARTS .THE
1909 - LUTHIER DE CRÉMONE .LE
1909 - LITTLE TEACHER .THE
1909 - LITTLE DARLING .THE
1909 - LINES OF WHITE ON A SULLEN SEA
1909 - LIGHT THAT CAME .THE
1909 - INDIAN RUNNER’S ROMANCE .THE
1909 - IN THE WATCHES OF THE NIGHT
1909 - IN OLD KENTUCKY
1909 - HIS WIFE VISITOR
1909 - HIS LOST LOVE .THE
1909 - HIS DUTY
1909 - HEART OF AN OUTLAW .THE
1909 - GIBSON GODDESS .THE
1909 - GETTING EVEN
1909 - FASCINATING MRS. FRANCIS .THE
1909 - FADED LILIES .THE
1909 - ÉPREUVE .L'
1909 - DRIVE FOR LIFE .THE
1909 - DECEPTION .THE
1909 - COUNTRY DOCTOR .THE
1909 - COLLIER .LE
1909 - CHILDREN’S FRIEND .THE
1909 - CHAMBRE CELÉE .LA
1909 - CARDINAL’S CONSPIRACY .THE
1909 - BROKEN LOCKET .THE
1909 - AVENTURE DE MINUIT .L'
1909 - A SWEET REVENGE
1909 - A STRANGE MEETING
1908 - MRS. JONES ENTERTAINS
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