Vue 27526 fois
Profession:
Actrice mexicaine.
Date et lieu de naissance:
08-04-1914, à Alamos à Sonora au Mexique.
Date et lieu du décès:
08-04-2002, à Mexico au Mexique - Inhumée à El Panteon Frances, Mexico, Mexique.
Cause du décès:
D'une crise cardiaque à l'âge de 88 ans.
Nom de naissance:
María de los Ángeles Félix Güereña - Surnom : La panthère mexicaine.
Vers la fin de sa vie : La Doña.
État civil:
Au cours de sa vie, elle se maria à 4 reprises et eut 1 enfant :
Mariée en 1931 avec : ENRIQUE ALVAREZ - Divorcée en 1938.
Ils eurent un 1 fils : Enrique Alvarez Felix, né en 1934 - décédé d'une crise cardiaque en 1996.
Mariée en 1943 avec le compositeur : AGUSTIN LARA - Divorcée en 1947.
Mariée le 17 octobre 1952 avec l'acteur : JORGE NEGRETE - Divorcée le 05 décembre 1952.
Mariée en 1956 avec le banquier : ALEX BERGER - Divorcée en 1974.
Taille:
(1m75)
Maria de los Angeles Félix Guereña voit le jour le 8 avril 1914, dans la ville mexicaine de Álamos proche du golfe de Californie, dans l’état du Sonora. Son père, Bernardo Félix était un militaire descendant des indiens Yaqui et sa mère Josefina (née Güereña) d'origine espagnole. Maria a été instruite dans un couvent à Pico Heights, en Californie.
Mariée en 1931, avec un certain Enrique Alvarez, père de son fils unique, elle le quitte un an plus tard pour s’installer à Mexico. A 27 ans, elle n’est encore qu’une simple réceptionniste dans un cabinet médical au Mexique quand elle rencontre par hasard le producteur Fernando Palacios qui lui propose de faire du cinéma.
La superbe María Félix s'impose rapidement comme une icône dans son pays dès ses premiers films. Chacune de ses compositions entre au panthéon mexicain. Elle tourne particulièrement avec Emilio Fernandez et a pour partenaires des stars internationales comme Pedro Armendariz, Fernando Rey et Antonio Vilar.
Doté d'une beauté énigmatique latine, dans sa vaste filmographie, elle dépeint bien souvent une créature hautaine et dédaigneuse qui se rebelle contre la soumission des hommes arrogants, à mi-chemin entre l'ogresse inaccessible et l'archétype de la femme fatale comme dans « La femme sans cœur » (1943) de Fernando de Fuentes, où pour accéder au monde de la luxure, elle se servira des hommes qui l'entourent pour sa beauté quelqu'en soit le prix, La même année dans « Dona Barbara » aussi de Fernando de Fuentes où après avoir été violée dans son adolescence par un groupe de marins elle se venge en jouant la femme dominante, cruelle et mangeuse d'hommes. Ces deux films la propulsent au premier rang des stars mexicaines.
En 1943, elle épouse en secondes noces le compositeur Agustín Lara.
Dans « La devoradora » (1945) de Fernando de Fuentes, elle abandonne son petit ami sans argent pour épouser un vieil homme riche, de désespoir son petit ami se suicide.
Belle et talentueuse elle enchaîne triomphe sur triomphe. Elle est récompensée de trois Ariel d’argent de la meilleure actrice pour « Enamorada » (1946) de Emilio Fernández ; « Rio Escondido » (1947) toujours de Fernández et « La diablesse » (1949) de Tito Davison. où elle provoque les hommes obsédés par sa beauté, jusqu'à des fins tragiques.
Dès lors sa réputation dépasse les frontières mexicaines et telle une déesse, Maria est adulée même idolâtrée par des millions de sud-américains et ce, durant toute sa carrière.
Dans les années 50, Hollywood ne reste pas insensible à la belle diva, mais Maria Felix préfère l'aventure du cinéma européen, elle tourne en Espagne, en Italie et en France dans de superbes classiques. Elle triomphe avec un rôle diabolique dans le péplum franco-hispano-italien « Messaline » (1951) de Carmine Gallone où affamée de pouvoir et de plaisir, Messaline change d'amants aussi vite qu'elle élimine ses ennemis jusqu'à sa fin tragique avec Georges Marchal.
En France pour Jean Renoir dans «French Cancan» (1954) elle incarne la splendide vedette Lola de Castro, la maîtresse de Jean Gabin, directeur du Paravent Chinois, une salle de spectacle, avec Françoise Arnoul ; pour Yves Ciampi elle est Manuella, la maîtresse d’Yves Montant dans « Les héros sont fatigués » (1955), Yves Montant et Jean Servais, deux anciens héros de guerre s'entretuent pour 200 millions de diamants.
En 1954, elle incarne Caroline Otero, plus connue sous le nom de « La belle Otero », dans un film qui retrace la vie cette célèbre courtisane du début du XXème siècle.
En 1956, suite à son mariage avec un richissime homme d'affaire Suisse, Maria Felix prend progressivement ses distances avec le cinéma, sa dernière grande interprétation elle la signe en France dans l’éprouvant film de Luis Buñuel, « La fièvre monte à El Pao » (1959) elle est la maîtresse de Gérard Philippe qui assume le rôle de gouverneur par intérim dans un pays en Amérique centrale où règne la dictature avec (Jean Servais) ce dernier se fait assassiné.
Au début des années soixante-dix, arrivée au sommet de la gloire et de la célébrité, elle apparaît dans les séries télévisées « La constitución » (1970) et « Cristina » (1970), puis, l’année suivante, après avoir joué une révolutionnaire nommé « La generala » (1969) de Juan Ibáñez, La Dona (comme on la surnommée) met un terme définitif à sa carrière. Elle fera désormais parler d’elle par ses frasques de milliardaire et ses extravagances...
Au cours des dernières années de sa vie, Maria Félix se partagera entre son appartement parisien et son hacienda de Mexico. En 1996, la mort de son fils Enrique la laisse inconsolable. Pour honorer sa mémoire, elle publie alors «Une ligne sur l’eau», un livre de photos et de souvenirs, incluant une émouvante lettre d’amour dédiée à Enrique, le jour de sa disparition.
Celle qui fut considérée comme l’une des plus grandes personnalités mexicaines de tous les temps, décède d’un arrêt cardiaque le 8 avril 2002, à Mexico. C’était dans la nuit de son quatre-vingt-huitième anniversaire.
1986 - Ariel d’Or, Mexique.
1951 - Pour : LA DIABLESSE - Ariel d’Argent - Meilleure actrice, Mexique.
1949 - Pour : RIO ESCONDIDOR - Ariel d’Argent - Meilleure actrice, Mexique.
1947 - Pour : ENAMORADA - Ariel d’Argent - Meilleure actrice, Mexique.
Elle a été nominée pour : EL MONJE BLANCO (1946) et CAMELIA (1955).
48 LONGS MÉTRAGES
________________________________
1969 - GENERALA .LA
Réal : Juan Ibáñez
1964 - VALENTINA .LA
1963 - AMOR Y SEXO - SAFO
1962 - BANDIDA .LA
1961 - SI YO FUERA MILLONARIO
1960 - GRANDE RÉVOLTE .LA
1959 - SONATAS
1959 - FIÈVRE MONTE À EL PAO .LA
1959 - CUCARACHA .LA
1958 - ESTRELLA VACÍA .LA
1958 - FANTASIA MEXICAINE
1957 - MIÉRCOLES DE CENIZA
1957 - TUMULTE DES SENTIMENTS .LE
1956 - QUAND GRONDE LA COLÈRE
1956 - FAUSTINA
1956 - CANASTA DE CUENTOS MEXICANOS
1955 - FRENCH CANCAN
1955 - HÉROS SONT FATIGUÉS .LES
1954 - BELLE OTERO .LA
1954 - CELLE QUE L'ON CACHE
1953 - REPORTAJE
1953 - CALVAIRE D’UNE COURTISANE
1952 - PASSION SAUVAGE
1951 - MESSALINE
1952 - COURONNE NOIRE .LA
1950 - TRÉSOR MAUDIT .LE
1950 - NOCHE DEL SÁBATO .LA
1950 - EL RAPTO
1950 - DIABLESSE .LA
1949 - UNA MUJER CUALQUIERA .UNA
1949 - AL CAER DE LA TARDE
1948 - MACLOVIA
1948 - DU SANG À L'AUBE
1947 - RIO ESCONDIDO
1947 - PARDONNEZ-MOI
1947 - AL CAER DE LA TARDE
1946 - DÉESSE AGENOUILLÉE .LA
1946 - ENAMORADA
1945 - FEMME DE TOUT LE MONDE .LA
1945 - DEVORADORA .LA
1945 - EL MONJE BLANCO
1945 - AMOUR DÉFENDU
1944 - MONJA ALFÉREZ .LA
1944 - AMOK
1943 - FEMME SANS COEUR .LA
1943 - CHINA POBLANA .LA
1943 - DOÑA BÁRBARA
1942 - MARÍA EUGENIA
1942 - EL PEÑÓN DE LAS ANIMAS
_______________________FIN_____________________
17-11-2008 11:57:08
25-04-2009 15:02:36
31-10-2010 23:44:38
14-10-2011 00:36:38