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Profession:
Actrice, chanteuse et danseuse française.
Date et lieu de naissance:
03-06-1906, à Saint-Louis, Missouri, États-Unis.
Date et lieu du décès:
12-04-1975, à Paris, France.
Cause du décès:
Hémorragie cérébrale.Elle était âgée de 68 ans.
Nom de naissance:
Frida Joséphine McDonald - Surnom : La Vénus Noir.
État civil:
Mariée avec : PEPITO DI ABATINO
Mariée en 1920 avec : WILLIAM HOWARD BAKER - divorcée en 1923.
Liaison en 1925 avec le romancier belge : GEORGES SIMENON.
Mariée le 30 octobre 1937 avec : JEAN LION - divorcée en 1938.
Mariée en 1947 avec : JOE BOUILLON - divorcée en 1957.
Mariée en 1973 avec : ROBERT BRADY - jusqu'à son décès en 1975.
Taille:
(170 cm)
Fille d'Eddie Carson (musicien), et de Carrie McDonald.
De son vrai nom Freda Josephine McDonald (née le 3 juin 1906 à Saint Louis, Missouri, et décédée le 12 avril 1975 à Paris), est une célèbre chanteuse, danseuse et meneuse de revue. D'origine métissée afro-américaine et amérindienne des Appalaches, elle est souvent considérée comme la première star noire. Elle prend la nationalité française en 1937.
Ean Wood : La Folie Joséphine Baker. Les éditions Serpent à plumes, 362 pages.
Elle avait adopté 12 enfants de différentes nationalités et de religions
Pendant la Seconde Guerre mondiale, elle a travaillé en tant qu'espionne pour la résistance française.
Mise à jour le 11 octobre 2008 par Philippe de CinéMémorial.
Née à Saint-Louis dans la boucle du Mississippi en 1906, mal aimée par sa mère, abandonnée par son père, tous deux artistes en mal de reconnaissance, Joséphine s’inventera volontiers par la suite des généalogies imaginaires : « un tailleur juif », « un danseur espagnol », « un Créole de la Nouvelle-Orléans » ou « un Blanc que sa mère aurait connu à l’école »... Enfant, elle devint bonne à tout faire jusqu’à ce jour de 1916 où, près de chez elle, un charlatan dressa son estrade et organisa un concours de danse. A dix ans, Joséphine gagna le concours et revint à la maison avec son premier billet de un dollar gagné « autrement qu’en se livrant à des corvées fastidieuses »... Son adolescence fut des plus courtes car, pressée de ne plus être à la charge de sa mère, elle devint, à quinze ans, Madame Baker, du nom de son ...second mari (elle avait épousé à 13 ans un homme qui la quitta après une bagarre au cours de laquelle elle avait eu le dessus...).
Elle fit ses débuts dans le sillage d’une famille de musiciens, période durant laquelle elle alterne les emplois de serveuse et de chanteuse de rag-time avant de trouver sa voie dans un numéro où elle jouait du trombone, « exécutait des pas de danse rapides, faisait le clown et roulait des yeux », un cocktail d’érotisme et de comique qui enthousiasma le public et devint son image de marque. En 1925, Joséphine découvre l’Europe et Paris, un monde qui, s’il n’est pas exempt de racisme n’est pas soumis à la ségrégation. Très vite, elle va s’imposer dans la désormais mythique « Revue nègre » où ses « talents » feront scandale et succès.
Elle deviendra « la première star à se montrer presque nue ». Ses extravagances n’étaient pas réservées à la scène car, de caprices en crises d’hystérie ou d’abattement, Joséphine Baker multiplia les provocations (entre autres frasques, elle transforma une suite d’hôtel en cour de ferme où elle rassembla perroquet, perruches, lapin, serpent et un « porcelet tout rose du nom d’Albert »). Cependant le Tout Paris des arts, des lettres et de la finance était à ses pieds (et parfois dans son lit !). Georges Simenon fut son secrétaire et amant. Elle posa pour les peintres Van Dongen, Foujita et Picasso. Elle interpréta des chansons qui demeurent dans l’histoire de la chanson française parmi lesquelles « La petite Tonkinoise » et « J’ai deux amours »...
Ainsi, outre l’étonnante destinée de son héroïne, La Folie Joséphine Baker (Serpent-à-plumes) permet aussi de pénétrer dans les coulisses du music-hall, pendant ces années qui ont vu émerger des artistes noirs dans une Amérique ségrégationniste puis dans le Paris de l’entre-deux guerres. Au delà de la part « spectaculaire » de son existence, Joséphine Baker s’est également illustrée par son courage durant la guerre -qui lui vaudra des funérailles militaires-, par ses prises de position et ses engagements militants en faveur des droits civils et de la communauté noire. A la fin de sa vie, son combat fut celui de la famille qu’elle s’était constitué – parfois avec frénésie – en adoptant des enfants de multiples origines.
Plus que ses talents de chanteuse et de danseuse qui, selon les spécialistes, n’étaient pas exceptionnels, c’est sans doute sa « vitalité » et sa personnalité hors du commun qui ont fait de cette femme une artiste au destin sans équivalent. Devenue le symbole d’un certaine libération féminine, sa vie peut être perçue comme une revanche, individuelle et collective, tout à la fois exceptionnelle et parfaitement représentative d’une époque.
11 LONGS MÉTRAGES DÉTAILLÉS
1955 - CARROUSEL DU MUSIC-HALL
1954 - AN JEDEM FINGER ZEHN
1940 - FAUSSE ALERTE
1939 - MOULIN ROUGE
1935 - PRINCESSE TAM-TAM
1934 - ZOUZOU
1929 - FOLIE DU JOUR .LA
1928 - POMPIER DES FOLIES BERGÈRES .LE
1927 - DIE FRAUEN VON FOLIES BERGÈRES
1927 - REVUE DES REVUES .LA
1927 - SIRÈNE DES TROPIQUES .LA
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