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Profession:
Acteur, réalisateur et producter américain.
Date et lieu de naissance:
17-07-1899, à Manhattan, New York, États-Unis.
Date et lieu du décès:
30-03-1986, à Stanfordville, New York, États-Unis.
Cause du décès:
D'une crise cardiaque et du diabète à l'âge de 87 ans.
Nom de naissance:
James Francis Cagney Jr.
État civil:
Marié le 28 septembre 1922 avec : FRANCES VERNON "BILLIE" - jusqu'à son décès en 1986)
Ils adoptèrent deux enfants : Cathleen (née en 1940) et James Cagney Jr. (né en 1939)
Taille:
?
Fils de James Francis Cagney, Sr. (Patron de bar, décédé en 1917) et sa mère Carolyn Nelson, d'origine norvegienne.
Frère de William Cagney et de Jeanne Cagney.
Était d'origine Irlandaise et norvégienne.
Ajout de la vidéo le 07 janvier 2011 par Philippe de CinéMémorial
James Cagney est décédé dans sa ferme du comté de Dutchess à New York hors de la ville, âgé de 86 ans, d'une crise cardiaque en plus de son diabète. Il est enterré dans le cimetière "Te Gate of Heaven in Hawthorne", New York. Comme hommage à ses talents innombrables, les porteurs de son cercueil ont inclus le boxeur Floyd Patterson, Mikhail Baryshnikov (who'd espéré pour jouer Cagney sur Broadway), l'acteur Ralph Bellamy, et le réalisateur Milos Forman.
Comme il disait un jour : Mettons que je sois un danseur qui a mal tourné. J'ai toujours adoré la danse. Cela date du temps où j'étais adolescent. Je fréquentais assidûment les salles de danse avec les copains. Mais ce dont je rêvais, c'était de devenir ce que nous appelons "A song and dance man", de faire du music-hall. Les leçons de danse coûtaient cher, hélas ! : Trois dollars par leçon, de ce fait 2 dollars 75 cents trop cher pour ma bourse. Car nous ne roulions vraiment pas sur l'or chez nous. Il m'a donc fallu renoncer aux leçons en question et tout apprendre moi-même, avec application. Je n'en réussis pas moins à me faire engager comme chorus boy. Et c'est ainsi que tout à vraiment démarrer.
C'est loin tout ça ! Mais il est parfois bon de s'attendrir sur le passé et il est vrai que les conditions de vie furent difficiles dans le misérable coin de New York où James Cagney naquit - son père, qui tenait un bar, mourut de grippe pernicieuse pendant la Première Guerre mondiale, et il incomba aux quatre fils Cagney d'assurer la pitance quotidienne des membres du clan, comprenant aussi la mère et une fille née huit mois après le décès de I'auteur de ses jours.
Ce ne fut vraiment pas rose, la disparition du chef de famille laissant la veuve et sa progéniture fort dépourvus. Mais Jimmy attribue son heureuse disposition d'esprit au fait qu'il connut toujours une vie familiale comblée. On n'était pas riche mais on savait se contenter de peu et personne n'avait des idées de grandeur. De plus, on tirait son plan en exerçant tous les modestes métiers qui se présentaient. Comme dit l'intéressé : Personne ne souffrit de la faim et notre modeste logis était un paradis, un havre de paix. C'est là que je commençai à rêver de théâtre, des feux de la rampe, de show business.
Quelque chose qui lui tenait formidablement à coeur, en somme. Dans les environs, dans la 86e Rue, il y avait le "Loew's" et, un jour, prenant son courage à deux mains, le jeune Jimmy y alla faire ses offres de service. Il fut engagé pour une revue intitulée "Chaque marin" et on lui fit incarner... une chorus girl ! Il s'en tira fort bien et eut ensuite un rôle, à Broadway cette fois, dans une comédie musicale, "Pitter Patter". 32 semaines de travail ! Puis, il partit en tournée. Il est difficile, quand on a vu James Cagney dans ses rôles de mauvais garçon, de gangster, de personnages dynamiques, et il en a joué beaucoup de ce genre, de s'imaginer qu'il fut, sinon un deuxième Fred Astaire, tout au moins un danseur évoluant avec grâce et légèreté, faisant des claquettes, vendant de l'illusion.
C'est pourtant ce qu'il fit mais plus seul : avec une charmante jeune artiste, Frances Vernon- Billie pour son époux et les amis qu'il épousa en 1922 et à laquelle il est toujours uni. Ils promenèrent ensemble un numéro de music-hall à travers les États-Unis sous le nom de bataille de Vernon and Nye. Un genre de vie qui exige non seulement un dur apprentissage mais une dépense physique intense. Pas tellement bien payé non plus et le moment arriva où le couple en vint à l'amère conclusion qu'il était au bout de son rouleau. C'est alors que Jimmy persuada sa femme de l'attendre à New York tandis que lui irait tenter sa chance dans une direction opposée : à Hollywood. Il avait joué deux pièces à Broadway, "Maggie the Magnificent" et "Penny Arcade"
J'ai bien connu, ce qu'on devait, des années après. Appeler l'âge d'or d'Hollywood. Elles furent fantastiques, en effet. Toutes les compagnies travaillaient à plein rendement, il y avait du travail pour tout le monde, on passait sans transition d'un film à un autre. Mais il fallait savoir tout faire, chanter, danser, jouer la comédie et le drame. Une grande école d'où sont sortis des comédiens entraînés à toutes les disciplines et qui n'ont pas cru nécessaire d'apprendre les règles de leur métier dans un cours dramatique. Aujourd'hui, on acquiert un vernis en fréquentant tout simplement le cours de l'Actor's Studio où, avant d'ouvrir une porte, on vous dissèque les raisons pour lesquelles on va exécuter un geste d'une telle simplicité. Ridicule ! On n'avait pas de préoccupations de cette sorte jadis. On s'employait à faire tout simplement de bons films, sans complications d'aucune sorte. L'instinct prédominait : cela suffisait. L'instinct ! James Cagney avait lâché le grand mot. Lui, il était instinct des pieds à la tête et c'est bien ce qui rendait merveilleux le personnage qu'il fut. De taille moyenne, plutôt petit que grand, du moins comparé au type du héros américain traditionnel, préférant l'action à la palabre. Le réflexe rapide. L'œil malicieux et l'esprit réaliste, il n'a cessé, de camper des personnages en lesquels il était facile de croire. Mais il fallait beaucoup de talent pour en faire des êtres de chair et de sang. Et une énergie sans limites. Beaucoup de sensibilité aussi, n'en déplaise à ceux qui ont prétendu qu'il n'incarna jamais que des personnages à deux dimensions. Je sais par un de ceux qui lui donnèrent souvent la réplique que son principal souci, lorsqu'il participait à une scène de bagarre, fut de ne jamais faire mal accidentellement à aucun de ses partenaires.
Et aussi que le jour où, lors du tournage d'une scène, il dut asséner un coup de poing au menton de Doris Day, c'était pour "Les Pièges de la Passion" , il fut toute une journée durant le plus malheureux des hommes, sa partenaire devant finir par le consoler de cet acte de brutalité imposé. Tout est réserve, pudeur, délicatesse en cet homme qui, à travers ses films, a laissé l'image d'un être s'embarrassant fort peu de manières.
Parce qu'on a beaucoup écrit à son sujet et, de ce fait, "raconté pas mal de bêtises", comme il dit, il s'est résolu à raconter lui-même sa vie, publiant un "James Cagney par James Cagney", qui est un modèle du genre. On n'y trouve pas d'épisodes romancés, pas de révélations fracassantes. Dans cette autobiographie, il met tout simplement son âme à nu avec une assez surprenante modestie. Comme il dit : "Pour moi, ce métier de cinéma a été une façon comme une autre de gagner une pitance quotidienne pour moi et les miens. L'erreur de beaucoup de jeunes de, nos jours, c'est de viser le vedettariat en un temps record. C'est de la dernière imprudence ! On ne doit jamais aspirer au vedettariat : tous les efforts doivent tendre vers le but suprême qui est de faire son travail avec un maximum de sincérité et d'honnêteté". Il exprime tout simplement là un attachement total aux règles qui ont toujours régi sa vie et sa carrière. On n'apprend guère au sujet de celle-ci en lisant son livre mais infiniment plus à propos de ceux qui jouèrent un rôle dans son existence. Parlant de Hollywood et de sa faune avec une délectable clairvoyance, il dit, par exemple, que, dans les années trente. "Les gars de chez Warner confondaient leurs pensionnaires avec des chevaux de courses", ce qui mena à plus de révolte suivie de procès. Jimmy se rebella tout comme Bette Davis et Edward G. Robinson, pour ne citer que deux noms. "Mais au moins, ajoute-t-il, à travailler comme des forcenés, on apprenait son métier".
II avait pris sa retraite en 1961, après "Un, deux, trois", malheureusement film assez médiocre et dont Il dit : "J'en garde avant tout le souvenir d'un Horst Bucholz essayant sans vergogne de voler des scènes à tous ses partenaires". Estimant qu'II avait assez travaillé et amassé suffisamment d'argent pour vivre de ses rentes, il s'en alla le plus simplement du monde, sans fanfare ni orphéon, se partageant entre ses deux fermes : six mois à Martha's Vineyard, dans le Massachusetts, six mois à Coldwater Canyon. On lui a proposé de nombreux scripts depuis : tous ont été retournés à leur auteur. Il est cette exception rare : l'homme d'une décision unique. Quinze ans ont passé depuis et il tient toujours bon alors qu'on ne désespère toujours pas, là-bas en Californie, de le ramener un jour dans les studios. Du moins il tourna encore "Ragtime " en 1981 sous la direction de Milos Forman.
On peut parler de lui comme d'un homme combler de ce fait. Avec une merveilleuse compagne et deux enfants adoptifs qui ne lui ont procuré que des satisfactions, grand-père attentif de plusieurs mioches, sa grande passion, en dehors du travail de la ferme, c'est la peinture. Il est plus qu'un peintre du dimanche : Il brosse de fort remarquables portraits. Pour lui rappeler le cinéma, il y a sur la cheminée du living l'Oscar qu'il remporta pour "Yankee Doodle Dandy", en 1942. Il Y était un "song and dance man", donc, merveilleusement à sa place. Cet Oscar évoque de ce fait doublement d'excellents souvenirs et l'idéal de ses vertes années.
1981 - Prix pour sa carrière - National Board of Review, États-Unis.
1978 - Prix pour sa carrière - Guilde des acteurs de cinéma, États-Unis.
1974 - Prix pour sa carrière - Institut du cinéma américain, États-Unis.
1943 - Pour : LA GLORIEUSE PARADE - Yankee Doodle Dandy - Oscar - Meilleur acteur, États-Unis.
1942 - Pour : LA GLORIEUSE PARADE - Yankee Doodle Dandy - Prix NYFCC - Meilleur acteur - Cercle des critiques de cinéma de New York, États-Unis.
1939 - Pour : LES ANGES AUX FIGURES SALES - Angels with dirty faces - Prix NYFCC - Meilleur acteur - Cercle des critiques de cinéma de New York, États-Unis.
65 LONGS MÉTRAGES DÉTAILLÉS
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1981 - RAGTIME
1968 - REBELLES DE L'ARIZONA .LES
1961 - UN, DEUX, TROIS
1960 - HÉROS DU PACIFIQUE .LES
1959 - TOUS LES COUPS SONT PERMIS
1959 - ÉPOPÉE DANS L'OMBRE .L'
1957 - À DEUX PAS DE L'ENFER
1957 - HOMME AUX MILLE VISAGES .L'
1956 - PASSÉ PERDU
1956 - LOI DE LA PRAIRIE .LA
1955 - MES SEPT PETITS CHENAPANS
1955 - PIÈGES DE LA PASSION .LES
1955 - PERMISSION JUSQU'À L'AUBE
1954 - À L'OMBRE DES POTENCES
1953 - LION DANS LES RUE .UN
1952 - DEUX DURS À CUIRE
1951 - RONDE DES ÉTOILES .LA
1951 - FEU SUR LE GANG
1950 - FAUVE EN LIBERTÉ .LE
1950 - CADETS DE WEST POINT .LES
1949 - ENFER EST À LUI .L'
1948 - BAR AUX ILLUSIONS .LE
1946 - 13 RUE MADELEINE
1945 - DU SANG DANS LE SOLEIL
1943 - JOHNNY LE VAGABOND
1942 - GLORIEUSE PARADE .LA
1942 - CHEVALIERS DU CIEL .LES
1941 - FIANCÉE CONTRE REMBOURSEMENT
1941 - DIMANCHE APRÈS-MIDI .UN
1940 - VILLE CONQUISE
1940 - ZONE TORRIDE
1940 - RÉGIMENT DES BAGARREURS .LE
1939 - FANTASTIQUES ANNÉES VINGT .LES
1939 - À CHAQUE AUBE JE MEURS
1938 - TERREUR DE L'OUEST .LA
1938 - ANGES AUX FIGURES SALES .LES
1938 - VANTARD .LE
1937 - HOLLYWOOD HOLLYWOOD
1936 - BRUMES
1936 - BRAVE JOHNNY
1935 - RÉVOLTÉS DU BOUNTY .LES
1935 - ÉMEUTES
1935 - SONGE D'UNE NUIT D'ÉTÉ .LE
1935 - BOUSILLEUR .LE
1935 - TÊTE CHAUDE
1935 - HORS-LA-LOI .LES
1934 - CABOCHARD .LE
1934 - VOICI LA MARINE
1934 - JIMMY THE GENT
1934 - C'ÉTAIT SON HOMME
1933 - TOMBEUR .LE
1933 - PROLOGUES
1933 - DANGER PUBLIC .UN
1933 - BATAILLON DES SANS AMOUR .LE
1933 - AFFAIRE SE COMPLIQUE .L'
1932 - TOUT AU VAINQUEUR
1932 - TAXI !
1932 - FOULE HURLE .LA
1931 - LARCENY LANE
1931 - BEAU JOUEUR .LE
1931 - ENNEMI PUBLIC .L'
1931 - OTHER MEN'S WOMEN
1931 - MILLIONNAIRE .LE
1930 - AU SEUIL DE L'ENFER
1930 - SINNER'S HOLIDAY
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SES PARTICIPATIONS POUR LA TÉLÉVISION.
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2008 - MEURTRES À L'EMPIRE STATE BUILDING
1984 - TERRIBLE JOE MORAN
1966 - BALLAD OF SMOKEY THE BEAR .THE
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