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Profession:
Actrice et productrice américaine.
Date et lieu de naissance:
23-03-1904, à San Antonio au Texas aux États-Unis.
Date et lieu du décès:
10-05-1977, à Manhattan à New York aux États-Unis.
Cause du décès:
D'une crise cardiaque, elle souffrait déjà d'un cancer du pancréas. Décédée à l'âge de 73 ans.
Nom de naissance:
Lucille Fay Le Sueur - À ses débuts : Billie Cassin.
État civil:
Mariée en 1923 avec : JAMES WELTON - divorcée en 1924.
Mariée en 1929 avec l'acteur : DOUGLAS FAIRBANKS Jr. - divorcée en 1933.
Mariée en 1935 avec l'acteur : FRANCHOT TONE - divorcée en 1939)
Ils eurent un enfant.
Mariée en 1942 avecl'acteur : PHILLIP TERRY - divorcée en 1946.
Ils eurent un enfant.
Mariée en 1955 avec le PDG de Pepsi : ALFRED N. STEELE - jusqu'en 1959.
Enfants adoptifs : (Soeurs jumelles, Kathy, Cindy), Christina et Christopher.
Taille:
(5’5’’ = 1m65)
Orientation sexuel : Bisexuelle.
Liaisons probable : Dorothy Arzner, Jean-Pierre Aumont, Yul Brynner, Steve Cochran, Jackie Cooper, Kirk Douglas, Henry Fonda, Glenn Ford, Clark Gable, John Garfield, Jackie Gleason, Cary Grant, Rock Hudson, John F. Kennedy, Joseph Mankiewicz, Marilyn Monroe, Tony Martin, Tyrone Power, Robert Preston, Martha Raye, Barbara Stanwyck, Franchot Tone, Spencer Tracy, John Wayne, Johnny Weissmuller.
Elle a déshérité deux de ses quatre enfants adoptifs (Christina et Christopher).
A décidé d'adopter des enfants car les médecins lui on dit qu'elle était stérile.
Soeur de l'acteur, Hal Le Sueur (1903 - 1963)
A bu excessivement et a fumé jusqu'elle a commencé à pratiquer la Science Chrétienne, et elle a abruptement stoppé les deux.
Mise à jour le 11 octobre 2008 par Philippe de CinéMémorial.
La première star fabriquée à cent pour cent par Hollywood, rêve des jeunes Américaines des années 30, est morte recluse.
Elle a déshérité deux de ses quatre enfants adoptifs.
Et puis tomba le crépuscule. Le crépuscule d'une star, trou noir filant. Le 28 octobre 1976, quand Joan Crawford appose une dernière signature sur son testament, les ténèbres enveloppent déjà celle dont Louis B. Mayer a dit qu'elle fut la première " création " de la MGM, la première star de Hollywood entièrement fabriquée au goût américain. " La petite pécore texane avait 17 ans. 1925… Le cinéma était encore muet, pour deux ans, jusqu'au "Chanteur de jazz" ", doit se souvenir la vieille dame, noyée dans l'ombre fléchissante de sa gloire passée. Elle sait qu'elle va mourir bientôt. Elle perd du poids, souffre du dos, pressent un cancer mais ne veut pas savoir, ne jamais savoir, elle qui a toujours vécu sous les spots du tout divin cinéma. Ce testament est son dernier acte, son scénario d'outre-tombe. Joan Crawford, née Lucille Le Sueur, règle les comptes de sa vie.
La signature en dit long sur son caractère égocentrique de mante religieuse : les lettres ampoulées se gonflent dans tous les sens et se convulsent. Article 2 : la Crawford a froidement déshérité deux de ses quatre enfants adoptifs. Pas un dollar. " C'est mon intention de ne faire aucune provision ici pour mon fils Christopher ou ma fille Christina, "for reasons which are well known to them". " Christopher et Christina comprendront, en effet. Raisons, déraison ? " La Sorcière ", " The Bitch " comme ils l'appellent, les a martyrisés depuis leur tendre enfance. Celle qui fut la Cendrillon de l'American dream des années 30 les a obligés à trimer des nuits entières pour briquer la maison. Elle a relégué Tina, considérée comme une rivale, dans une école-couvent et, pendant des années, n'a plus communiqué avec elle que par de brèves notes sur papier à en-tête.
Ses dernières volontés désignent comme seuls héritiers ses deux autres enfants, Cathy et Cynthia. Les mensualités s'étaleront sur trente ans, et leur montant dépendra de leur âge au décès de leur mère : si elles ont 30 ans, elles toucheront 5 000 dollars par mois, si elles en ont 45, le pactole grimpe à 45 000 dollars, et leurs enfants recevront 5 000 dollars quand ils auront 21 ans. Autant dire que Cathy et Cynthia n'ont pas intérêt à ce que maman passe la rampe trop vite ! La Crawford est plus généreuse avec ses employés et amis : ils ont droit à des sommes allant jusqu'à 35 000 dollars. Sa bonne à tout faire, Bernice Oshatz, une ancienne groupie, touchera 5 000 dollars. Le reste de sa fortune va à des fondations, la Muscular Dystrophy Association of America, la Motion Picture Country Home Hospital, la Wiltwyck School for Boys. Les affaires personnelles sont confiées à l'aînée, Cathy, la préférée. Celle-ci n'attendra pas longtemps pour les vendre aux enchères. Toc et strass, pathétique : une centaine de perruques, 300 bijoux de scène et quelques vrais, 200 paires de chaussures, des jeux de cartes et 85 paires de faux cils - autant de regards.
Suprême dérision, Christina s'est quand même vu attribuer un souvenir : un vilain buste en plastique de sa mère, datant de 1941, où il était gravé " To Christina ". " C'était une insulte. Une fois de plus, elle a cherché depuis sa tombe à me gifler pour démontrer qu'elle était toujours maîtresse de la situation ", commentera la légataire. La mauvaise mère a bien calculé sa gifle. Six mois plus tard, dans le même appartement, 69e Rue, East Manhattan, où elle a rédigé son testament, son cœur l'a plaquée. Ce matin-là, Madame a réclamé son petit déjeuner, thé et crackers. Son shihtzu, horrible petite boule de poils, n'est pas là : elle l'a confié à des amis. La domestique a posé le plateau sur la table de chevet. La maîtresse ne bouge pas. Il est 10 heures du matin, ce mardi 10 mai 1977.
Cela faisait trois ans que la cinglée vivait en recluse. Depuis qu'on l'avait prise en photo alors qu'elle sortait d'une party. L'ancienne idole avait sifflé pas mal de vodkas, sa perruque était de travers, son maquillage avait coulé. Joan s'est alors juré de ne plus jamais se montrer en public. Nul n'assistera au déclin de la déesse du " Roman de Mildred Pierce " (oscar 1945), de " Qu'est-il arrivé à Baby Jane ? ", de " Johnny Guitare ". La reine des rêves de la Middle America a consumé son destin : la gloire, la vie facile, l'argent claqué, le sexe, les amours lesbiennes, la vodka. Et quand le rideau est retombé, elle s'est mise à nettoyer chaque centimètre carré de sa dernière scène, l'appartement où elle s'était cloîtrée, une obsession. On a retrouvé dans son cabinet de toilette 200 bouteilles de produits nettoyants.
Son seul lien direct avec l'extérieur, c'est le téléphone. Suis-je encore belle, adulée ? Il y a aussi la télé. Et son courrier. Parfois, elle s'y met dès 5 heures du matin. Elle écrit à des vedettes de séries télévisées, à de rares amis et à ses fans, ses innombrables fans. Beaucoup de ses admirateurs sont des vendeurs de Pepsi Cola. Pourquoi ? En 1955, elle a épousé le PDG de Pepsi, Alfred N. Steele, son quatrième mari. Les créanciers la traquaient. Par la suite, elle traitera son mari comme un chien. Le puissant patron succombera quatre ans plus tard à une crise cardiaque, la veuve raflera l'héritage et s'installera au board of directors de la multinationale. Une sacrée planque qui rapporte de jolis jetons de présence ! Pendant quinze ans, la veuve s'est cramponnée à son fauteuil. Les membres du board ont dû attendre qu'elle ait 65 ans, l'âge de la retraite. Ouf ! Enfin débarrassés. Mille cinq cents personnes ont assisté à la messe en sa mémoire à l'Église unitarienne de Toutes les Ames, à New York. Le révérend Kring a lu un des textes favoris de la défunte, " Desiderata ", de Max Ehrman. Pearl Bailey a chanté " Il comprendra ". Le Dieu de Moïse et de Cecil B. De Mille, c'est vrai, peut comprendre Hollywood, cette Cité des Anges du cinéma qui a tant chanté la gloire de l'Eternel et des États-Unis. Il pardonnera à Joan ses excès. Car que serait Dieu sans l'Amérique et que serait l'Amérique sans excès, sans Hollywood, sans ses stars, sans celle qui, en 1928, après avoir triomphé dans " Our Dancing Daughters ", fut sacrée par la presse " First queen of the movies " ? La MGM n'avait-elle pas pris pour slogan en 1926 : " More stars then there are in heaven ! " Il reste maintenant à rendre à Dieu la créature que Hollywood a créée.
1925. Lucille vient d'arriver à Los Angeles. La superbe plante a germé à San Antonio, Texas, le 23 mars 1908. Le père, un bouseux d'origine franco-canadienne, a plaqué la mère vite fait. L'enfance de " Billie " (pour ses amis) a été chahutée, entre une maman dominatrice et brutale, un frère tyrannique, les déménagements incessants, les hôtels de fortune. A 11 ans, la Cosette américaine marne dans la cantine d'une école privée pour payer sa pension. Puis elle devient vendeuse, serveuse de bistrot, des petits jobs de rien du tout. La vie n'est pas tendre au pays des gros ploucs texans, tous des cons machos racistes, je te pince les fesses, ma jolie, tire-toi de là ma fille, le scénario est connu. Lucille s'est barrée vers le rêve, la Californie, là où l'on dit que ça se passe, si on ne fait pas son effarouchée, à Los Angeles. Arrivée donc en 1925, elle fait un peu de figuration et ne manque pas un déjeuner dansant au Montmartre Café, 6757 Hollywood Boulevard, le premier night-club de Hollywood. Valentino y danse avec Pola Negri, Charlie Chaplin bisse Marion Davies (dont le magnat William Randolph Hearst est fou amoureux), et Lucille cherche producteur. La MGM décide de la recruter, à 75 dollars par semaine.
Elle a 17 ans, elle est belle et vicieuse. Les archives de la MGM ont conservé les traces de la naissance in vitro de Joan. Hallucinant. D'abord, les tests des psychologues des studios. Ils concluent que la jeune Lucille est une personne bien structurée et pleine de vitalité. Parfait. Ensuite, les gens du marketing ont défini le produit, portrait de la star qu'attend le grand public américain. La future idole doit être une Américaine type, pas une étrangère comme l'exotique Greta Garbo ni une upper class comme l'aristocratique Norma Shearer, les deux vedettes de la MGM. L'American dream : tout est possible, la bergère épousera le prince, le berger sera PDG… Le nom Le Sueur ne convient pas : un concours est lancé. Une Mrs. Louise Artisdale, de Rochester, propose Joan Crawford. Banco. Elle gagne le premier prix, un chèque de 500 dollars sur la Pacific Southwest Trust & Savings Bank. Le chèque est daté du 23 septembre 1925.
Ce sens du marketing est historique. Depuis leur origine, les États-Unis ont toujours été une invention, une série de fiction en même temps qu'un reality-show, où la question historique de l'identité s'est toujours posée en termes de fantasmes individuels, d'identification. Le cinéma a manufacturé l'Amérique avec le Coca-Cola et le hamburger. Aux archives de l'Academy of Motion Pictures, La Cienega, entre Wilshire et Olympics, on peut trouver une lettre, tapée à la machine d'une méchante encre bleue, dans laquelle le secretary of Interior prie M. Zukor de lui organiser une rencontre avec un groupe de " proeminent men of the motion picture industry " afin de discuter du sujet suivant : comment américaniser les Américains par le moyen du cinéma ? La lettre est datée du 10 décembre 1919.
Les esthéticiennes des studios de Culver City (à l'ouest de Los Angeles) se sont alors mises au boulot. On arque les sourcils, accentue les pommettes, humecte et rougit les lèvres, refait les dents, cache les hanches, allonge la taille. Puis le costumier Adrian, tailleur de stars, entre en scène et crée le look Crawford : glamour popu, sexy sans trop, un rien de sauvagerie, le genre de fille dont on dit que c'est un diamant un peu brut. La pub pour le film " Untamed " la décrit comme " juste une petite fleur de la jungle qui devient plus sauvage à chaque minute ". Joan Crawford is born. Joan appartient à la rue et à la Metro.
Le start-up Crawford a été un succès complet. Les jeunes filles ont imité sa démarche, sa voix, son maquillage, porté les mêmes vêtements... En plus, la nouvelle étoile de la firme au lion qui rugit, pas folle la guêpe, a jeté son dévolu sur Douglas Fairbanks Jr. Louis B. Mayer, le nabab en personne, a réglé le mariage, en 1929, comme une superproduction : les flashs, la table, le menu (il y a veillé), le gâteau... Le boss souhaite bonne chance à ses deux jeunes poulains. En touche finale, la MGM a réuni les jeunes époux dans un film mièvre à souhait, " Our Modern Maidens ", dernier film muet de Joan qui raconte la romance d'une jolie serveuse de rien du tout qui rencontre l'homme de sa vie. Un hit. En réalité, la tendre épouse n'a rien d'une fleur bleue. Et elle n'aime pas vraiment les hommes, elle les utilise. Elle a choisi Douglas Fairbanks Jr. parce qu'il est le fils de Zorro et de Robin des bois, idole du cinéma muet, Douglas Fairbanks, et le beau-fils de Mary Pickford, productrice qui fait la pluie et le beau temps à Hollywood. Joan Crawford joue dans la cour des grands. Elle tourne huit films coup sur coup avec Clark Gable ; au deuxième, elle se le fait. Elle serait même assez accro au beau mâle, et une des rares à croire que ce péquenaud, ancien machiniste d'Oklahoma et réparateur de téléphones, a de l'avenir. " Il a des couilles ", décrète-t-elle. Louis B. Mayer est furieux. Le public américain, prude, risque d'être choqué. On lui a vendu Cendrillon, pas la reine Margot. Le tycoon sermonne les amants : la rupture ou la porte. OK patron ! Clark et Joan reprennent leurs marques.
" I direct that my remains be cremated ", précise le dernier article du testament, point final. Près d'un demi-siècle plus tard, les stars qui, mêlées aux vieux fans, ont assisté à la crémation, ont un goût de cendres, métaphoriques. La légendaire Joan Crawford, après avoir joué avec le feu, finit dans les flammes. Poussière elle redevient, le 13 mai 1977. Christina et Michael ont aussitôt contesté la succession ; leur mère n'avait plus toute sa raison, elle était paranoïaque… Le tribunal de New York, pas convaincu de la folie de la testatrice, leur a accordé une rallonge de 55 000 dollars, des clopinettes, pas même de quoi couvrir les frais d'avocat. Heureusement pour Christina, " Mommie Dearest " a été un best-seller qui s'est vendu à 3 millions d'exemplaires. Belle revanche posthume, n'est-ce pas, très chère maman...
Source : Philippe Gavi du Nouvel Obs.
1970 - Prix Cecil B. DeMille, Golden Globes, États-Unis.
1945 - Prix Pomme d'Or de l'actrice la plus coopérative aux Golden Apple Awards, États-Unis.
1945 - Pour : LE ROMAN DE MILDRED PIERCE - Oscar de la meilleure actrice, Academy Awards, États-Unis.
1945 - Pour : LE ROMAN DE MILDRED PIERCE - Prix NBR de la meilleure actrice, National Board of Review, États-Unis.
1945 - Pour : LE ROMAN DE MILDRED PIERCE - Oscar de la meilleure actrice, États-Unis.
91 LONGS MÉTRAGES DÉTAILLÉS
1970 - ABOMINABLE HOMME DES CAVERNES .L'
1967 - TUEURS AU KARATÉ
1967 - CERCLE DE SANG .LE
1965 - TUER N'EST PAS JOUER
1964 - DELLA
1964 - MEURTRIÈRE DIABOLIQUE .LA
1963 - CAGE AUX FEMMES .LA
1962 - QU'EST-IL ARRIVÉ À BABY JANE
1959 - RIEN N'EST TROP BEAU
1957 - SCANDALE COSTELLO .LE
1956 - FEUILLES D'AUTOMNE
1955 - FEMME DIABOLIQUE .UNE
1955 - MAISON SUR LA PLAGE .LA
1954 - JOHNNY GUITARE
1953 - MADONE GITANE .LA
1952 - MASQUE ARRACHÉ .LE
1952 - REINE DU HOLD-UP .LA
1951 - FLAMME DU PASSÉ .LA
1950 - PERFIDE .LA
1950 - ESCLAVE DU GANG .L'
1949 - BOULEVARD DES PASSIONS
1948 - TRAVAILLEURS DU CHAPEAU .LES
1947 - FEMME OU MAÎTRESSE
1947 - POSSÉDÉE .LA
1946 - HUMORESQUE
1945 - ROMAN DE MILDRED PIERCE .LE
1944 - HOLLYWOOD CANTEEN
1943 - ESPION A DISPARU .UN
1943 - QUELQUE PART EN FRANCE
1942 - EMBRASSONS LA MARIÉE
1941 - DUEL DE FEMMES
1941 - IL ÉTAIT UNE FOIS
1940 - SUZANNE ET SES IDÉES
1940 - CARGO MAUDIT .LE
1939 - FEMMES
1939 - FÉERIE DE LA GLACE .LA
1938 - ENSORCELEUSE .L'
1937 - MANNEQUIN
1937 - INCONNUE DU PALACE .L'
1937 - FIN DE MADAME CHEYNEY .LA
1936 - LOUFOQUE ET COMPAGNIE
1936 - ENCHANTERESSE .L'
1935 - VIVRE SA VIE
1935 - FEMME DE SA VIE .LA
1934 - PASSAGÈRE .LA
1934 - VIVRE ET AIMER
1934 - SOUVENT FEMME VARIE
1933 - TOURBILLON DE LA DANSE .LE
1933 - APRÈS NOUS LE DÉLUGE
1932 - PLUIE
1932 - GRAND HÔTEL
1932 - CAPTIVE
1931 - FASCINATION
1931 - THIS MODERN AGE
1931 - PÉCHERESSE .LA
1931 - WIR SCHALTEN UM AUF HOLLYWOOD
1931 - PENTE .LA
1930 - IL FAUT PAYER !
1930 - GREAT DAY
1930 - COEURS IMPATIENTS
1930 - MONTANA MOON
1929 - INDOMPTÉE
1929 - TOURNÉE DU GRAND DUKE .LA
1929 - ARDENTE JEUNESSE
1929 - COEUR DE TZIGANE
1928 - NOUVELLES VIERGES .LES
1928 - PRISON DU COEUR .LA
1928 - SOIR À SINGAPOUR .UN
1927 - MAUVAISE ROUTE .LA
1927 - IRRÉSISTIBLE .L'
1927 - TEMPS DES CERISES .LE
1927 - BATEAU IVRE .LE
1927 - INCONNU .L'
1927 - UNDERSTANDING HEART .THE
1927 - ROSE MARIE
1927 - TAXI DANCER .THE
1927 - DERNIER REFUGE .LE
1926 - PARIS
1926 - SPORTIF D'OCCASION
1925 - CIRCLE .THE
1925 - POUPÉES DE THÉÂTRE
1925 - BALOURD .LE
1925 - FEMME SANS MARI .UNE
1925 - VIEUX HABITS, VIEUX AMIS
1925 - APPÂT DE L'OR .L'
1925 - FEUX DE LA RAMPE .LES
1925 - BEN HUR
1925 - FRATERNITÉ
1925 - CADETS DE LA MER .LES
1923 - DAME DE LA NUIT .LA
4 COURTS MÉTRAGES ET 1 DOCUMENTAIRE :
1951 - CANCER FUND FILM NOTABLES ATTEND GLITTERING BENEFITS
1930 - SLIPPERY PEARLS
1929 - VOICES ACROSS THE SEA
1926 - WAMPAS BABY STARS OF 1926
2 PARTICIPATIONS POUR LA TÉLÉVISION
1969 - ENVERS DU TABLEAU .L'
1969 - GARBO
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16-09-2014 03:08:10
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