INA BALIN

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Profession:
Actrice américaine.

Date et lieu de naissance:
12-11-1937, à Brooklyn, New York, États-Unis.

Date et lieu du décès:
20-06-1990, à New Haven, Connecticut, États-Unis.

Cause du décès:
Hypertension artérielle pulmonaire à l'âge de 52 ans.

Nom de naissance:
Ina Sandra Rosenberg.

État civil:
Elle avait adoptées trois petites filles vietnamiennes en 1976.
Nguyet Baty, Ba-Nhi Mai and Kim Thuy.

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Anecdotes

EN PRÉPARATION

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Biographie

La magnifiquement belle Ina Balin naît dans une famille juive de Brooklyn sous le patronyme d’Ina Sandra Rosenberg le 12 Novembre 1937.

On sait peu de choses des jeunes années de cette superbe actrice qui fera ses débuts à la télévision, notament dans le show de Peery Como. mais la jeune demoiselle ne se contente pas de ses apparitions télévisées. Elle se sent une âme d’actrice et court inlassablement les auditions de Broadway. Sa persévérance s’avère payante, elle débute sur scène et connaît très vite un succès critique et public qui lui permet simultanément en 1959 d’être couronnée d’un prix à Broadway pour sa performance dans « A Majority of One » et d’être conviée à Hollywood pour y donner la réplique à Orson Welles soi-même dans « Compulsion ». Un rôle si court qu’il fut supprimé au montage, Diane Varsi restant la seule « jeune première » de l’oeuvre.

Ina va dès lors enchaîner les tournages mais également les partenaires prestigieux. Après Anthony Quinn et Sophia Loren elle aura affaire au couple Paul Newman-Joanne Woodward dans « From the Terrace » puis affrontera quelques « durs », John Wayne et Charlton Heston en tête.

Les années 60 sont une véritable décennie de travail et de succès pour l’actrice qui parvient non seulement à être respectée et très sollicitée pour son évident talent, mais également à être respectée de la presse qui n’envoie pas de photographe la guetter nue, cachés dans les placards de sa salle de bains. On ne soudoie pas sa concierge pour obtenir des informations croustillantes. On ne lui demande même pas de se faire photographier en maillot, ni jouant avec un cocker sur une pelouse ni en train de faire une tarte aux pommes ni même de rempoter des géraniums ou escorter un jeune premier homosexuel à une avant première d’une comédie musicale MGM!

Mais en cette fin des années 60, l’Amérique est très impliquée au Viet-Nam, et si Raquel Welch ou Joey Heatherton s’envolent distraire les troupes en chantant, toutes en minijupes yéyé, Ina s’inquiète plutôt du sort des populations civiles victimes du conflit.

C’est sans paillettes ni musiciens qu’elle s’envole pour Saïgon. Durant son enfance, sa famille ne pouvait guère que se réunir et prier pour ceux que la fureur des hommes menaçait dans leurs vies et leurs âmes. Mais aujourd’hui elle était adulte et il y avait d’autres guerres et d’autres victimes. Pour Ina Balin, prier n’est certainement pas suffisant !

Elle se portera au secours des populations civiles, fera de fréquents allers retours entre l’Amérique et le Viet Nam et telle Ingrid Bergman dans « l’Auberge du Sixième Bonheur », elle réussira à sauver tous les enfants d’un orphelinat lors de la chute de Saïgon en 1975.

Ina Balin adoptera d’ailleurs trois de ses enfants et les aidera dans leurs recherches pour retrouver, ou au moins connaître leurs vrais parents.

Quelques cinq années plus tard, Ina produira un téléfilm pour racconter au monde son aventure vietnamienne et sera toujours suffisamment somptueuse pour interpréter son propre rôle !

La star était bien entendu restée active mais s’était essentiellement consacrée à la télévision où les tournages sont à la fois plus rapides et plus courts. Ses activités humanitaires ne lui permettaient plus les longues semaines d’immobilisme qu’imposait le cinéma.

Ina était toujours très belle et toujours active lorsque la mort la faucha à seulement 52 ans, le 20 Juin 1990. Ina souffrait d’une maladie coronarienne qui lui fut hélas fatale. La star ayant toujours été terriblement discrète sur sa vie et peu locace avec la presse, j’ignore quelles furent les circonstances qui la privèrent de l’affection de ses trois petites filles adoptives, toutes les trois l’ayant précédées dans la mort.

 

Source : http://cinevedette3 - Celine Colassin - Fait le 16 décembre 2011 par Philippe de CinéMémorial.

 

 

SES RÉCOMPENSES :

 

1961 - Golden Globe - pour le meilleur espoir féminin, États-Unis.

1961 - Pour : LES COMANCHEROS - Wrangler de Bronze pour son interprétation - Western Heritage Awards, États-Unis.

 

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