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Profession:
Acteur américain.
Date et lieu de naissance:
03-10-1890, à Louisville dans l’État du Kentucky aux Etats-Unis.
Date et lieu du décès:
08-03-1977, à Cornouailles au Royaume-Uni.
Cause du décès:
À la suite d'un AVC à l'âge de 87 ans.
Nom de naissance:
Henry Watterson Hull.
État civil:
Marié le 30 novembre 1913 avec l'actrice : JULIETTE WYCK - Jusqu'au décès de Juliette en mars 1971 .
De leur union sont nés trois enfants Henry Jr, Shelley et leur fille Joan.
Taille:
(1m90)
Le plus jeune des trois enfants d'Elinor Bond (née Vaughn) et de William Madison Hull un attaché de presse et critique dramatique. Henry Watterson Hull est né à Louisville dans l’Etat du Kentucky aux Etats-Unis le 3 octobre 1890. Il a deux frères devenus aussi comédiens, Howard et Shelley.
En 1902, la famille déménage à New York, où le jeune Hull fréquente le lycée DeWitt Clinton et le lycée de commerce. Puis il étudie l'ingénierie à l’université privée de Columbia et à la Cooper Union de New York où il obtiendra son diplôme d’ingénieur.
Après avoir travaillé un moment comme minéralogiste, il renonce à ce métier et rejoint ses frères dans la comédie. Après ses premiers pas à Broadway en 1911, il part en tournée avec la Greek Repertory Company dirigée par Margaret Anglin, l’épouse de son frère Howard. En 1913, il retourne à Broadway pour jouer aux cotés de John_Barrymore dans la pièce « Believe Me Xantippe » de John Frederck Ballard.
Puis l'envie lui prend de quitter la scène pour aller chercher de l'or, en utilisant ses compétences d'ingénieur des mines. Mais n'ayant pas trouvé son El Dorado, il revient au théâtre et se produit avec sa femme Juliet Fremont épousé en 1913 pendant plus d’un an au Playouse Theatre dans la pièce à succès « The Man Who Came Back ».
C’est ensuite le cinéma qui l’appelle, de 1917 à 1925, durant la période du muet, il tourne pour différents studios une dizaine de films, dont certains sont perdus. On peut citer « Raspoutine, le moine noir » (1917) d'Arthur Ashley, il campe le malheureux Aleksandr Kerensky une figure politique lors de la révolution Russe avec Montagu Love dans le rôle titre ; dans « Le dernier moment » (1923) un film d’horreur de J. Parker Read Jr. il joue le puissant Hercule Napoléon Cameron mais se montre lâche face à son rival le fringant (Louis Calhern), qui courtise sa fiancée Alice (Doris Kenyon) il va montrer sa bravoure en combattant un monstre mi homme mi bête en sauvant sa bien aimée.
Oliver L. Sellers engage l’acteur dans le drame social « The hoosier schoolmaster » il accepte un poste d'instituteur dans un petit village à Flat Creek, il tente d’apprivoiser une classe difficile, mais il se heurte a l'hostilité d'une communauté rurale pleine de personnages excentriques.
En 1925, il décroche pendant neuf ans ou durant cette période il retourne à la scène.
A quarante quatre ans les traits burinés Henry Hull fait son retour au grand écran avec le drame britannique de Stuart Walker « Les grandes espérances » (1934) où il campe un forçat évadé qui rencontre un jeune orphelin Pip (George Breakston et Phillips Holmes adulte) et se lie d'amitié avec lui, Pip devenu adulte découvre l’identité de son mystérieux bienfaiteur.
Stuart Walker engage ce grand gaillard d’1,90m pour son film d'horreur, « Le loup-garou de Londres » (1935) il incarne un savant, qui, mordu par un loup se transforme la nuit en loup garou avec un désir instinctif de chasser et de tuer avec Valerie Hobson son épouse.
Un drame social signé Norman Taurog « Des hommes sont nés » (1938) dans lequel il campe un prêteur sur gages qui aide Le père Flanagan (Spencer Tracy) à fonder Boys Town, un lieu pour remettre dans le droit chemin des jeunes orphelins délinquants, parmi eux un petit dur (Mickey Rooney) est déterminé à retrouver sa liberté.
Julien Duvivier lui donne le titre de l’Empereur François-Joseph dans « Toute la ville danse » (1938) avec Fernand Gravey dans le rôle du compositeur Johann Strauss et Luise Rainer son épouse.
Il campe le Major. Rufus Cobb, l'oncle de Nancy Kelly, l'amant de Jesse James (Tyrone Power) qui rançonne et attaque avec sa bande, les trains de voyageurs dans le western d’Henry King « Le bandit bien-aimé » (1939) ; puis un virtuose de la magie et l’assassin d'un expert en démonologie (Frederick Worlock) dans « Miracles à vendre » de Tod Browning ; et reprend le rôle du Major Rufus Cobb dans « Le retour de Frank James » (1940).
Il est Doc' Banton dans « La grande évasion » (1940) de Raoul Walsh, un médecin aux côtés d'Humphrey Bogart un braqueur de banque libéré de prison, qui accepte un dernier coup afin d’assurer ses vieux jours ; dans le drame de guerre « Lifeboat » d’Alfred Hitchcock il tient le rôle d’un riche industriel odieux et méprisant, l’un des neuf survivants dans un canot de sauvetage dont leur navire a été torpillé par un sous marin allemand, bientôt de vives tensions éclatent; un correspondant de guerre qui rejoint un commando qui à pour mission de détruire une station radar japonaise dans la jungle birmane dans « Aventures en Birmanie » (1945) de Raoul Walsh avec Errol Flynn et James Brown.
Dans le drame familial « Vallée profonde » (1946) de Jean Negulesco, Fay Bainter et Henry Hull sont les parents de Libby (Ida Lupino) qui vit malheureuse avec ses parents aigris et renfermés dans une maison rurale isolée jusqu'à ce qu'un condamné évadé change sa triste existence (Dane Clark), mais il est rattrapé et meurt dans les bras de Libby qui finalement trouvera le bonheur avec un jeune contremaitre (Wayne Morris).
Il est le major général Mike McCready commandant un escadron de chasse pendant la Seconde Guerre mondiale dans « Les géants du ciel » (1948) de Raoul Walsh, avec Edmond O'Brien et Robert Stack ; un bourgeois antipathique et hypocrite, le père d’Ann (Dorothy Malone) dans « La fille du désert » (1949) avec Wes un hors-la-loi, évadé de prison (Joel McCrea) qui fait la connaissance de Ann, il tombe sous charme mais Ann serait bien tenter de le dénoncer pour toucher la récompense.
Dans les années 50 c'est la vague des westerns et Henry Hull n'y échappe pas, on le verra jusqu'en fin de carrière dans quelques classiques tantôt du bon coté de la loi, tantôt jouant les méchants ou encore les lâches comme dans « El Paso, ville sans loi » (1950) de Lewis R. Foster où il campe le juge Henry Jefferson, une paillasse ivrogne et ridicule, aux ordres du ponte local (Sterling Hayden) et de son larbin le shérif corrompu (Dick Foran), un ex-capitaine confédéré (John Payne) va remettre la ville corrompue dans le droit chemin avec Gail Russell et George 'Gabby' Hayes.
Arthur David Hilton signe le troisième volet « Le retour de Jesse James » (1950) d'Arthur David Hilton, le chef du clan Hank Younger (Henry Hull) recrute le sosie du hors-la-loi Jesse James (Jill Irlande) pour voler des banques, mais son frère Frank (Reed Hadley) tente d’arrêter ce vagabond impitoyable qui a volé le nom de son frère mort.
William Castle l’engage dans son film noir « Un crime parfait » (1951), Richard Conte un producteur pour son prochain film, ouvre une boîte de Pandore sur un meurtre non résolu depuis 1929, en menant son enquête pour étoffer son synopsis, il rencontre un vieil écrivain (Henry Hull) une épave ivre, vivant dans la misère, il l’engage pour écrire le scénario, mais bientôt l’assassin refait surface.
Un rôle plus humain dans « La piste fatale » (1953) d'Alfred L. Werker celui d'un prospecteur qui trouve et remet sur pied (Robert Ryan) qui après une chute de cheval est abandonné dans le désert avec la jambe cassée par sa femme (Rhonda Fleming) et son amant (William Lundigan).
Il enchaine ensuite une série de westerns où ses rôles deviennent secondaires tels ; le Marshal Lee Sims dans « L’homme au fusil » (1955) de Richard Wilson avec Robert Mitchum ; le prédicateur Bently dans « Kentucky Rifle » (1956) de Carl K. Hittleman avec Chill Wills ; le Dr James Goldsboro dans « The buckskin lady » (1957) de Carl K. Hittleman avec Patricia Medina sa fille, courtisée par Gerald Mohr et Richard Denning un triangle amoureux aux conséquences dramatiques; le juge Morley dans « Le fier rebelle » (1958) de Michael Curtiz avec Alan Ladd et Olivia de Havilland ; Doc Masters, le maire de la ville dans « La blonde et le shérif » (1958) de Raoul Walsh avec Jayne Mansfield et Kenneth More ; un fabricant de munitions dans « Le maître du monde » (1961) de William Witney avec Vincent Price et Charles Bronson.
Henry Hull termine sa carrière avec « La poursuite impitoyable » (1963) d'Arthur Penn, où dans une petite ville des États-Unis, Bubber Reeves (Robert Redford) vient de s’évader du pénitencier, les ragots vont bon train comme le vieux couple d'usuriers notoires, (Henry Hull et Jocelyn Brando la sœur aînée de Marlon Brando) qui sème de perfides paroles mielleuses, son évasion fini par tourner au drame avec Marlon Brando, Jane Fonda et Angie Dickinson.
C'est aussi une trentaine de séries occidentales télévisées qui complètent son palmarès avec des classiques comme « The Restless Gun » (1959) ; « La grande caravane » (1959/61); « Bonanza » (1960) ; « Laramie » (1960/63) etc.
Le 30 Novembre 1913 Henry Hull épouse l'actrice Juliette Van Wyck Fremont, de leur union sont nés trois enfants Henry Jr, Shelley et leur fille Joan. Après le décès de Juliette d’un AVC en mars 1971, l’acteur a déménagé en Angleterre et a vécu auprès de sa fille Joan dans les Cornouailles jusqu'à son décès le 8 Mars 1977, à l'âge de 87 ans. Son corps a été ramené en Amérique et repose à Rockland Cimetière Sparkill (New York), à côté de sa femme.
74 LONGS MÉTRAGES
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1966 - POURSUITE IMPITOYABLE .LA
1965 - FOOL KILLER .THE
1961 - MAÎTRE DU MONDE .LE
1959 - ATTAQUE DE FORT LARAMIE .L'
1958 - FIER REBELLE .LE
1958 - BOUCANIERS .LES
1958 - BLONDE ET LE SHÉRIF .LA
1957 - BUCKSKIN LADY .THE
1956 - KENTUCKY RIFLE
1955 - HOMME AU FUSIL .L'
1953 - TRAHISON DU CAPITAINE PORTER .LA
1953 - PISTE FATALE .LA
1953 - DERNIÈRE CHEVAUCHÉE .LA
1952 - TRÉSOR DE LA VALLÉE PERDUE .LE
1951 - CRIME PARFAIT .UN
1950 - RETOUR DE JESSE JAMES .LE
1949 - RIMFIRE
1949 - PRIX DU SILENCE .LE
1949 - PÉCHÉ DE JEUNESSE
1949 - FILLE DU DÉSERT .LA
1949 - EL PASO VILLE SANS LOI
1949 - DAN PATCH, LE VICTORIEUX
1948 - VILLE EMPOISONNÉE .LA
1948 - REBELLE .LE
1948 - GÉANTS DU CIEL .LES
1948 - BELLE STARR'S DAUGHTER
1947 - PORTRAIT DE JENNY .LE
1947 - ÎLE ENCHANTÉE .L'
1947 - FOLLE ENQUÊTE .LA
1947 - DEUIL SIED À ÉLECTRE .LE
1947 - BAGARRE POUR UNE BLONDE
1946 - DEEP VALLEY
1945 - AVENTURES EN BIRMANIE
1944 - NAUFRAGÉS .LES
1944 - GOODNIGHT, SWEETHEART
1943 - WEST SIDE KID
1943 - SEEDS OF FREEDOM
1943 - LOI DU FAR WEST .LA
1941 - GRANDE ÉVASION .LA
1940 - RETOUR DE FRANK JAMES .LE
1940 - MON FILS, MON FILS
1939 - STANLEY ET LIVINGSTONE
1939 - SPIRIT OF CULVER
1939 - RETOUR DE CISCO KID .LE
1939 - PLACE AU RYTHME
1939 - NICK CARTER MASTER DETECTIVE
1939 - MIRACLES À VENDRE
1939 - BRIGAND BIEN-AIMÉ .LE
1939 - BAD LITTLE ANGEL
1939 - ANDRÉ HARDY DÉTECTIVE
1938 - YELLOW JACK
1938 - TROIS HOMMES DANS LA NEIGE
1938 - TROIS CAMARADES
1938 - TOUTE LA VILLE DANSE
1938 - DES HOMMES SONT NÉS
1936 - MURDER AT GLEN ATHOL
1935 - TRANSIENT LADY
1935 - LOUP-GAROU DE LONDRES .LE
1934 - MIDNIGHT
1934 - GRANDES ESPÉRANCES .LES
1925 - WRONGDOERS .THE
1924 - WASTED LIVES
1924 - ROULETTE
1924 - HOOSIER SCHOOLMASTER .THE
1924 - FOR WOMAN’S FAVOR
1923 - EAST SIDE
1923 - A BRIDE FOR A KNIGHT
1922 - TERREUR DE LA GOÉLETTE .LA
1922 - NUIT MYSTÉRIEUSE .LA
1918 - LITTLE WOMEN
1917 - VOLUNTEER .THE
1917 - RASPUTIN, THE BLACK MONK
1917 - FAMILY HONOR
1917 - A SQUARE DEAL
_______________________ FIN _____________________