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Profession:
Acteur, réalisateur, producteur et homme de théâtre américain.
Date et lieu de naissance:
18-10-1927, à Wise, Virginie, États-Unis.
Date et lieu du décès:
22-09-1999, à Westlake Village, Californie, États-Unis.
Cause du décès:
Rupture d'anévrisme de l'aorte abdominale à l'âge de 72 ans.
Nom de naissance:
George Campbell Scott.
État civil:
Marié en 1951 avec : CAROLYN HUGHES - divorcé en 1955.
Marié en 1955 avec l'actrice : PATRICIA REED - divorcé en 1960.
Marié en 1960 avec l'actrice : COLLEEN DEWHURST - divorcé en 1965.
Remarié en 1967 avec l'actrice : COLLEEN DEWHURST - divorcé en 1972.
Marié en 1972 avec l'actrice : TRISH VAN DEVERE - jusqu'à son décès en 1999. Taille:
Au cours de sa vie, il se maria à 5 reprises et eut 9 enfants :
Ils eurent cinq enfants.
Ils eurent deux enfants : un fils Devon Scott, acteur, né en 1958.
Ils eurent deux Fils : un fils Campbell Scott, acteur, né en 1961.
Colleen est décédée en 1991 suite à un cancer.
(1m85)
Mise à jour le 11 octobre 2008 par Philippe de CinéMémorial.
George Scott est né George Campell Scott, le 18 octobre 1927 à Wise dans l’État de Virginie aux Etats-Unis. Il est élevé par son père George Dewey Scott contremaître dans les mines de charbon locales avant que la grande dépression le chasse de son emploi et installe la famille à Détroit.
A l’âge de huit ans, il perd sa mère Helena Agnès Scott (née Slemp) professeur de diction et occasionnellement lectrice à la radio. Il passe sa scolarité à la Redford High School à Détroit Souvent livré à lui-même il mène une jeunesse difficile et déprimante, il côtoie les bandes de voyous, fait de nombreux petits boulots pour gagner un sou, hélas pas tous avouables, et c'est dans cet univers qu'il se forge un caractère fort en gueule, arrogant sachant cogner du poing.
A 17 ans, las de cette vie instable et dissolue il s’engage dans les Marines. Démobilisé à 21 ans et ayant obtenu une bourse, il s'inscrit pour une année à l’école de journalisme de l'université du Missouri, mais insatisfait de ses écrits et conscient de ses limites, il renonce à son ambition et se reconverti dans le théâtre.
L’occasion lui est donnée d’auditionner pour un rôle dans une production universitaire de la pièce de Terence Rattigan «The Winxlow boy» sa prestation largement remarquée d’autant plus qu’il n’avait jamais monté sur scène, l’amène à fréquenter la section dramatique de l’établissement.
En 1951, il débute professionnellement à Broadway, et reçoit un Obie Adwards pour sa performance dans «Children of Darkness» et «As You Like It». Sa performance de Richard III de Williams Shakespeare, qualifiée de sombre et inquiétante est largement saluée par la critique.
Après un court passage à la télévision, George C.Scott fait ses débuts au cinéma en 1958 aux cotés de Gary Cooper et Maria Schell sous la direction de Delmer Daves dans le western « La colline des potences », son rôle d’un charlatan braillard et ivrogne, éveille l’intention d’Otto Preminger qui l’engage dans « Autopsie d’un meurtre » (1959, il campe un procureur rusé et cabotin tel un requin, face à James Stewart en avocat de la défense, citons la présence odieuse du jeune Ben Gazzara face à Lee Remick en femme-enfant.
Une performance qu’il réitère dans « L’arnaqueur » (1961) de Robert Rossen en coach de Paul Newman un arnaqueur au billard ; puis Stanley Kubrick l’invite dans sa comédie militaire satirique « Docteur Folamour » (1963) où il interprète avec brio un général paranoïaque aux cotés de Peter Sellers en président des Etats-Unis. Eclectique et façonné par le théâtre, l’acteur peut tout jouer, dans un film épique religieux « La Bible » (1965) de John Huston, il incarne le patriarche Abraham auprès de la belle Ava Gardner, (Pour la petit histoire, il a une liaison passionnée et violente avec l’actrice à tel point qu’il la battra avec une telle violence qu’il lui cassa l’épaule, Frank Sinatra le menaça de le tuer, leur penchant pour l’alcool abrégea leur colère).
L’acteur poursuit son ascension avec un rôle qui restera sans doute son titre de gloire, (décliné par Rod Steiger et Lee Marvin) celui du général Patton un chef orgueilleux et combatif dans le film de guerre «Patton» (1969) de Franklin J. Schaffner, ce rôle lui vaudra de multiples ovations dont le Golden Globe et l’Oscar du meilleur acteur, une récompense qu'il s'empresse de rejeter, du jamais vu à cette cérémonie, le premier acteur à refuser la distinction suprême, qualifiant la cérémonie de défilé de viande et qu’il n’était pas question d’y participer.
Malgré ses propos déshonorant la profession et qu'il soit présenté comme un ours mal léché, un type bourru, caractériel, au franc parler, malgré cela n’il reste une valeur sûre du box-office.
En 1972, l’acteur réalise et se met en scène dans le drame « La rage », le scénario suit la lente agonie d’un père (George C. Scott) et d'un fils empoisonné par un gaz toxique lâché accidentellement par l’Armée, tous deux se retrouvent dans un hôpital militaire, inquiet pour son fils, le père quitte sa chambre pour trouver son fils, il le retrouve à la morgue traumatisé et choqué à la vue de son corps mutilé, furieux, il s’évade de l’hôpital pour se venger, mais sera victime à son tour du gaz toxique et emmené à l’hôpital militaire pour être étudié.
En 1973 il tourne l’un de ses rares westerns avec « L’or noir de l’Oklahoma » de Stanley Kramer en homme de main qui aide une farouche féministe Faye Dunaway qui lutte sans merci contre les géants pétroliers pour sauvegarder sa propriété.
En 1975, il revêt l'habit du colonel allemand Ritter envoyé à bord du zeppelin afin de démasquer les terroristes menaçant de sabotage dans « L’odyssée du Hindenburg » de Robert Wise. A contre emploi dans «Hardcore» (1979) de Paul Schrader, il campe un père de famille qui apprend que sa fille unique est kidnappée et utilisée dans le milieu de la pornographie, au péril de sa vie il va s'engager avec force pour la soutirer de ce milieu.
Il touche aussi au film fantastique avec « L’enfant du diable » (1979), de Peter Medak après le décés de sa famille dans un accident de la route, il prend pension dans une vieille maison, inhabitée depuis douze ans mais bientôt d'étranges visions hantent son quotidien, et aussi avec « L’exorciste : La suite » (1989) de William Peter Blatty en officier de police qui enquête sur des meurtres atroces, des victimes crucifiées, des têtes et des doigts coupés.
A la fin des années 70, sa mauvaise réputation, ses coups de gueule mémorables et affaibli par des années de dérive alcoolique amorcent son déclin, heureusement la télévision lui donnera un second souffle. Il fera sa dernière apparition au grand écran dans « Gloria » (1998) de Sidney Lumet où une disquette compromettante déclenche la traque d’une organisation mafieuse.
George C.Scott fut marié cinq fois, avec Carolyn Hughes de 1951 à 1955 suivi de Patricia Reed de 1955 à 1960, deux fois avec Colleen Dewhurst de 1961 à 1965 et de 1967 à 1972 et convole une dernière fois avec Trish Van Devere de 1972 jusqu’au décès, de l’acteur en 1999. Cinq enfants nés de ses différents mariages.
Déjà victime d'une crise cardiaque en 1990, il avait connu par la suite de nombreux problèmes de santé, jusqu'à s'évanouir, en 1996, sur la scène d'un théâtre de Broadway. C’est finalement dû à la rupture d’un vaisseau sanguin dans l’estomac qu’il devait décéder le 22 septembre 1999 à presque 72 ans.
George C.Scott avait la grâce d’un éléphant dans un magasin de porcelaine, ses colères étaient légendaires, comme ses brutalités envers ses épouses où encore ses coups de gueule à l’adresse de la profession, il cumulait sur son nom tout les superlatifs même celui du meilleur acteur de sa génération mais il se souciait peu de toutes ses mauvaises notes à son égard. En vieillissant il prit conscience de sa nature impulsif et aurait cité lors d’un interview "Mon comportement violent est une sorte d'aberration, un défaut de caractère dont je ne suis pas particulièrement fier"…
1998 - Pour : DOUZE HOMMES EN COLÈRE - Golden Globe - Meilleur second rôle masculin de série, mini-séries télévision, États-Unis.
1998 - Pour : DOUZE HOMMES EN COLÈRE - Emmy - Meilleur second rôle masculin de mini-série ou de cinéma, États-Unis.
1982 - Pour : L’ENFANT DU DIABLE - Prix du meilleur acteur - Fantaporto, Portugal.
1980 - Pour : L’ENFANT DU DIABLe - Prix du Génie - Meilleur acteur étranger, Canada.
1971 - Pour : PATTON - Oscar - Meilleur acteur, États-Unis.
1971 - Pour : PATTON - Laurel d’Or - Meilleure interprétation dramaturges, États-Unis.
1971 - Pour : PATTON - Golden Globe - Meilleur acteur dramaturges, États-Unis.
1971 - Pour : PATTON - Prix NSFC - Meilleur acteur - Société Nationale des Critiques, États-Unis.
1971 - Pour : PATTON - Prix NBR - Meilleur acteur - National Board of Review, États-Unis.
1971 - Pour : THE PRICE - Emmy - Meilleur second rôle masculin de mini-série ou de cinéma, États-Unis.
1970 - Pour : Patton - Prix NYFCC - Meilleur acteur - Cercle des critiques de New York, États-Unis.
35 LONGS MÉTRAGES DÉTAILLÉS
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1998 - GLORIA
1995 - ANGUS
1992 - MALICE
1990 - EXORCISTE LA SUITE .L'
1984 - CHARLIE
1981 - TAPS
1980 - FORMULE .LA
1980 - ENFANT DU DIABLE .L'
1978 - FOLIE-FOLIE
1977 - HARDCORE
1977 - PRINCE ET LE PAUVRE .LE
1976 - ÎLE DES ADIEUX .L'
1975 - ODYSSÉE DU HINDENBURG .L'
1974 - SAVAGE IS LOOSE .THE
1974 - BANK SHOT
1973 - JOUR DU DAUPHIN .LE
1973 - OR NOIR DE L'OKLAHOMA .L'
1972 - FLICS NE DORMENT PAS LA NUIT .LES
1972 - RAGE
1971 - HÔPITAL .L'
1971 - COMPLICES DE LA DERNIÈRE CHANCE .LES
1970 - JANE EYRE
1970 - RIVAGE OUBLIÉ .LE
1970 - PATTON
1968 - PETULIA
1967 - SACRÉE FRIPOUILLE .UNE
1966 - DEUX MINETS POUR JULIETTE
1966 - BIBLE .LA
1964 - ROLLS-ROYCE JAUNE .LA
1963 - DOCTEUR FOLAMOUR
1963 - DERNIER DE LA LISTE .LE
1962 - PANIQUE A L'OUEST
1961 - ARNAQUEUR .L'
1959 - AUTOPSIE D'UN MEURTRE
1959 - COLLINE DES POTENCES .LA
14 PARTICIPATIONS POUR LA TÉLÉVISION
1999 - INHERIT THE WIND
1999 - ROCKY MARCIANO
1997 - DOUZE HOMMES EN COLÈRE
1996 - TITANIC
1996 - MÈRE AVANT L'HEURE
1994 - MIKE TYSON, L'HISTOIRE DE SA VIE
1990 - ENQUÊTE MORTELLE
1986 - PALS
1986 - TUEUR DE LA RUE MORGUE .LE
1986 - DERNIERS JOURS DE PATTON .LES
1985 - CHOIX DE VIE .LES
1982 - OLIVER TWIST
1975 - FEAR ON TRIAL
1969 - ANDERSONVILLE TRIAL .THE
_______________________ FIN _____________________