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Profession:
Actrice et femme de théâtre française.
Date et lieu de naissance:
10-05-1894, à Bucarest, Roumanie.
Date et lieu du décès:
11-12-1993, à Paris, France
Inhumée au cimetière du Père-Lachaise à Paris.
Cause du décès:
De mort naturelle à l'âge de 99 ans
Nom de naissance:
Elvira Popescu.
État civil:
Mariée avec : M. DRAGICI.
Mariée avec le comédien : AUREL ATHANASESCO.
Ils eurent 1 fille : Tatiana.
Liaison avec : LOUIS VERNEUIL, qui se situe entre son second et son troisième mari, a duré six ans.
Mariée le 19 septembre 1939 avec le : COMTE MAXIMILIEN SÉBASTIEN FOY - qui décéda en 1987.
Taille:
?
Liaison avec Louis Verneuil, qui se situe entre son second et son troisième mari, a duré six ans.
Fille de Georges et Maria Popescu, née en 1894 en Roumanie, Elvira Popescu, comtesse de Foy par son mariage, a conquis les faveurs du public parisien avec sa fougue, son abattage et son accent national.
Sociétaire du Théâtre national de Bucarest en 1914, elle joua dans quelques films muets, avant de monter sur la scène parisienne où, dès 1924, l'authenticité de sa veine comique et son accent firent rapidement d'elle un « monstre sacré » du théâtre de boulevard.
Directrice du Théâtre de Paris (1956-1965), puis du Théâtre Marigny.
Louis Verneuil, de son vrai nom Louis Colin du Bocage, avait épousé en premières noces Lysiane Bernhardt, la petite fille de la tragédienne, puis la fille de Georges Feydeau... qui se suicida également.
Elle le rejoignit 41 ans plus tard au Père-Lachaise, sa tombe n'étant guère éloignée.
Devenue comtesse de Foy par mariage, elle tenait son salon dans la propriété de Mézy dans les Yvelines, fréquenté par le tout-Paris.
Mise à jour le 11 octobre 2008 par Philippe de CinéMémorial.
La comédienne est morte sans souffrance, chez elle, après une longue vie de brûleuse de planches chérie par le public.
ELVIRE POPESCO s’est éteinte samedi à son domicile parisien, à l’âge de quatre-vingt-dix-huit ans. A quatre-vingt-quatre ans, elle avait encore repris son rôle de « la Mamma » qu’André Roussin lui avait écrit sur mesure en 1957. Quel tempérament ! « Monstre sacré », « volcan », ces mots revinrent tout au long de la carrière de cette comédienne de théâtre, qui n’en tâta pas moins du cinéma. Spécialiste des personnages de pétardienne latine, dotée d’un accent inénarrable dans lequel les « r » roulaient avec volupté, Elvire Popesco, née le 10 mai 1895 à Bucarest, suit d’abord les cours du conservatoire de la capitale roumaine avec son oncle, l’acteur Nicolesco. A seize ans, elle effectue des débuts prometteurs et se marie avec le comédien Aurel Athanasesco, dont elle aura une fille, Tatiana. A vingt-trois ans, elle est déjà à la tête de son propre théâtre. A vingt-sept ans, elle tourne dans son premier film, « la Petite Tzigane de la chambre à coucher ».
C’est en 1923 que, à l’invitation de l’auteur dramatique Louis Verneuil, elle se rend à Paris pour interpréter « Ma cousine de Varsovie ». Pour elle, maints auteurs mettent la main à la pâte ; Verneuil, à nouveau (« l’Amant de madame Vidal ») ; Bernstein (« Elvire ») ; Jacques Deval (« Tovaritch ») ; Cocteau (« la Machine infernale ») ; Maurice Druon (« la Contessa ») ; Roussin (« la Mamma » donc, « la Voyante », « la Locomotive »). Autant de triomphes sur le boulevard.
Au cinéma, après quelques petits films bien français (« le Roi », « l’Habit vert », « Mon curé chez les riches », « Education de prince », « Ils étaient neuf célibataires »), on la verra dans « Plein Soleil » (1959) de René Clément et, la même année, dans « Austerlitz » d’Abel Gance, film dans lequel elle interprète Laetitia Bonaparte, mère de l’empereur (« Pourvou qué ça doure »).
Elvire Popesco a par ailleurs assuré la direction du Théâtre de Paris, puis celle du Marigny. En 1987, un molière d’honneur lui était remis pour l’ensemble de sa carrière. Deux ans plus tard, François Mitterrand lui remettait les insignes de commandeur de la Légion d’honneur.
Selon sa fille, Elvire Popesco est morte « belle, souriante, maquillée ». « Au moment de passer à table, elle a poussé un petit cri. Les gardes-malades l’ont aussitôt allongée. Elle leur a dit quelques mots en français et elle est partie. Cela n’a pas duré dix minutes. »
Elle disait : « Mon seul regret, c’est mon accent. Il m’a empêchée de jouer les grands rôles dramatiques ou tragiques. » Tristan Bernard la définissait ainsi : « C’est une coupe de champagne avec des larmes au fond ».
Source : J.-P. L. de l'Humanité.
Plusieurs récompenses jalonnent sa prestigieuse carrière dont un Molière d'honneur en 1987. Deux ans plus tard, le président François Mitterrand lui remet les insignes de commandeur des Arts et des Lettres.
34 LONGS MÉTRAGES
1959 - PLEIN SOLEIL
1942 - VOILE BLEU .LE
1942 - FRÉDÉRICA
1942 - FOU D'AMOUR
1941 - VALET MAÎTRE .LE
1941 - MADEMOISELLE SWING
1941 - ÂGE D'OR .L'
1940 - PARADE EN SEPT NUITS
1939 - ILS ÉTAIENT NEUF CÉLIBATAIRES
1939 - HÉRITIER DES MONDÉSIR .L'
1939 - PARADIS PERDU
1939 - DERRIÈRE LA FAÇADE
1939 - BOIS SACRÉ .LE
1939 - VEAU GRAS .LE
1939 - MON CURÉ CHEZ LES RICHES
1938 - EUSÈBE, DÉPUTÉ
1938 - ÉDUCATION DE PRINCE
1938 - PRÉSIDENTE .LA
1938 - TRICOCHE ET CACOLET
1938 - HABIT VERT .L'
1937 - À VENISE, UNE NUIT
1937 - CLUB DES ARISTOCRATES .LE
1936 - AMANT DE MADAME VIDAL .L'
1936 - HOMME DU JOUR .L'
1936 - ROI .LE
1936 - MAISON D'EN FACE .LA
1935 - DORA NELSON
1934 - FEMME CHIPÉE .UNE
1932 - SA MEILLEURE CLIENTE
1931 - MA COUSINE DE VARSOVIE
1930 - ÉTRANGÈRE .L'
1923 - TIGANCUSA DE LA IATAC
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