ALBERTO SORDI

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Profession:
Acteur, réalisateur et scénariste italien.

Date et lieu de naissance:
15-06-1920, à Rome, Italie.

Date et lieu du décès:
24-02-2003, à Rome, Italie.

Cause du décès:
Suite d'une longue maladie - Il était âgé de 82 ans.

Nom de naissance:
Alberto sordi. Surnom : Albertone.

État civil:
Célibataire.

Taille:
?

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Anecdotes

En 1937, Alberto Sordi remporte un concours de la MGM pour doubler en italien le personnage d'Oliver Hardy, rôle qu'il tient plusieurs années.

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Biographie

Le grand comédien italien Alberto Sordi est décédé dans la nuit de lundi à mardi à l'âge de quatre-vingt-deux ans. Comme tous les monstres sacrés de sa génération, Alberto Sordi est un enfant de la balle. Né le 15 juin 1920 à Rome, fils d'un musicien et d'une institutrice, on le trouve à dix ans dans les choeurs de la chapelle Sixtine, avant qu'il se produise à dix-sept ans dans son premier numéro comique. Peu après, il est embauché pour être la voix italienne d'Oliver Hardy et tourne le premier des quelque cent cinquante films qui jalonneront sa prolifique carrière. Ses débuts sont pourtant difficiles, cantonnés dans les petits rôles, lui faisant rater l'aventure du néoréalisme. C'est la radio qui le rend populaire, en 1947-1948.

Le Sordi que l'on admire dans les rôles de méchants, jouant les fanfarons hâbleurs et dérisoires dans des compositions utilisant sa rondeur et sa voix si facilement identifiables, ne date que des années cinquante. Retenons ses interprétations dans Courrier du coeur et les Vitelloni de Federico Fellini, les comédies réalisées par Steno, le Signe de Vénus, de Dino Risi, Un héros de notre temps, de Mario Monicelli, ou la Belle de Rome, de Luigi Comencini. Titre après titre, il devient un des acteurs les plus populaires du cinéma italien, brocardant les travers du petit peuple, qui ne lui en veut pas car il sait être touchant jusque dans ses faiblesses. Son personnage s'étoffe, gagne en nuances, mélangeant habilement la naïveté et la rouerie, la simplicité de surface et le calcul intéressé en profondeur. L'heure des rôles majeurs est venue. Les années soixante le conduisent dans la cour des grands, celle des Gassman et des Tognazzi. Parmi tant d'autres films remarquables, on peut citer la Grande Guerre, de Monicelli, la Grande Pagaille, de Comencini, Une vie difficile, de Risi, le Jugement dernier, de De Sica, Mafioso, de Lattuada.

Pour être sûr que les habits sont à sa taille, il devient scénariste dès les années cinquante, puis réalisateur à partir de 1966, sans que son travail derrière la caméra fasse oublier ce qu'il peut faire devant. Des dix-huit films qu'il signe, aucun ne nous paraît du niveau des grands maîtres de la comédie italienne qu'il aura si bien servie.

Progressivement, la roue tourne. Les genres populaires s'étiolent au profit du cinéma intellectuel des Antonioni, Taviani ou Pasolini. Malgré cela, on l'admire encore chez les anciens, Comencini (l'Argent de la vieille, le Grand Embouteillage), Monicelli (Un bourgeois tout petit petit, Le Marquis s'amuse), mais aussi chez celui qui reprend le flambeau à ses derniers, Ettore Scola (Nos héros réussiront-ils..., la Plus Belle Soirée de ma vie, le Roman d'un jeune homme pauvre). Par ailleurs, ce célibataire endurci avait la réputation d'être bougon, égoïste, avare et cynique. Comme si les rôles avaient déteint sur la vie, en quelque sorte.

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